Test de Cat Quest III, une chat-buleuse épopée !
Dans ce troisième opus tant attendu, incarnez un jeune mouchaillon pirate et partez en quête d’un trésor mythique, l’Étoile Polaire !
TestPartez à la Chat-sse au trésor !
Commençons par nous rassurer : pour jouer à Cat Quest III, nul besoin d’avoir fait les deux premiers puisque l’histoire est totalement différente et se passe dans une nouvelle contrée, les Charaïbes. Doublé en anglais et traduit en français, nous incarnons ici un jeune chat corsaire qui part en quête d’un trésor légendaire : l'Étoile Polaire. Cette dernière serait descendue elle-même des cieux aux temps jadis avant d’être cachée par ceux qui s’en étaient emparés, les Quêteurs.En début de partie, nous pouvons choisir le type de chevelure de notre héros félin qui se résume à deux. Choix très limité, certes, et dispensable au final mais qui est là.
Voilà donc notre héros guidé par le capitaine Chapoté, un esprit qui l’a élevé pendant quinze ans, sur les traces du trésor ultime en bons pirates qu’ils sont. Mais qui dit richesse à découvrir, dit pirates rivaux. Et ici nous devons faire face au plus terrible de tous ainsi qu’à tous ses sbires, le roi des pi-rates, qui n’est autre qu’un rat.
Avec les divers dangers qui guettent notre héros à fourrure, mais également toutes les récompenses à la clé, nous devons résoudre le mystère de l'Étoile Polaire afin de pouvoir la retrouver.
Nous pouvons évidemment faire l’aventure en mode coopération locale. Dans ce cas, un deuxième chat apparaît, d’une couleur différente, vivant les mêmes péripéties que le protagoniste principal sur un écran commun. Soit nous lançons une nouvelle partie directement en duo, soit nous commençons solo.
Mais dans ce cas, nous avons la possibilité de switcher en cours de route afin de passer de l’un à l’autre auprès des points de sauvegarde représentés par un perroquet. Ce dernier nous redonne également tous nos points de vie éventuellement perdus et c’est vers lui que nous réapparaissons en cas de mort. Bien penser donc à sauvegarder régulièrement.
Pour mener notre quête jusqu’au bout, nous explorons les Charaïbes de long en large, un univers très coloré, intégralement peuplés d’animaux humanisés, tous plus chibi les uns que les autres. Même les ennemis sont mignons.
Notons que l’aventure se termine assez rapidement, une dizaine d’heures, mais que nous avons la possibilité de lancer une nouvelle partie +. Cette dernière nous permet de refaire l’histoire en conservant tous nos niveaux et bonus acquis mais avec des ennemis évidemment beaucoup plus puissants.
Une chouette exploration en monde ouvert
Le jeu n’étant pas linéaire, nous pouvons explorer ce monde ouvert, très coloré et chibi, comme bon nous semble. Sur terre à pied ou en mer à bord de notre navire pirate, nous choisissons nous-même notre route.Outre l’histoire principale, nous pouvons discuter avec tous les personnages qui croisent notre chemin, certains nous demandant même d’effectuer des missions secondaires, moyennant un gros trésor à la clé. On reste des pirates, chat-crebleu ! Nous avons également la possibilité d’explorer grottes, manoirs et autres donjons afin d’y piller les richesses qu’ils cachent. Ces trésors renferment généralement, en plus de l’or qui est la monnaie du jeu, des armes, armures accessoires et leurs améliorations. Nous en reparlerons plus bas.
En plus de ces quêtes annexes, si nous sommes fortement attirés par l'appât du gain, il nous suffit de nous rendre à la taverne unique des Charaïbes à Port Chavane, la cité principale, de lire tous les avis de recherches et de partir combattre les ennemis qui y figurent. Cela va du moins puissant au plus puissant boss et évidemment, les récompenses sont plus ou moins conséquentes selon sa dangerosité.
D’une simple pression de la touche -, nous pouvons afficher la carte qui nous montre la totalité des Charaïbes et le nombre de trésors se trouvant sur les différentes petites îles, les endroits intéressants à découvrir et les emplacements de la quête principale et des secondaires lorsqu’elles sont activées.
Evidemment, elles ne se valent pas toutes et certaines sont peuplées d’ennemis plus ou moins dangereux. Pour certains endroits, il faut attendre d’avoir acquis un certain niveau, dont nous parlerons plus bas également, avant de s’y aventurer.
En ce qui concerne les déplacements en mer, il faut savoir que nous n’avons qu’un seul navire. Mais cela n’est en rien gênant. Il suffit que les deux chats montent à bord, ensuite l’un peut naviguer et l’autre tirer les boulets de canon. A chacun sa tâche. Ce qui simplifie encore plus les contrôles.
Nous pouvons aussi aller d’île en île en flottant sur notre bouée mais les trajets deviennent vite plus longs…
En revanche, il est vraiment très intéressant de tout visiter, de découvrir la carte dans son intégralité, voire même au-delà des limites…
Mais dans Cat Quest III, outre l’histoire principale, l’exploration et les nombreuses quêtes secondaires que contient le jeu, ce qui en fait un RPG c’est également son système de combat et d’évolution des personnages.
Des combats épiques sur terre comme en mer
Parlons maintenant du système de combat et d’évolution de notre héros, et de son acolyte pour les parties multijoueurs.Nous combattons sur terre et en mer. Notre héros félin a accès à une arme de corps à corps et une arme à distance qu’il peut aisément intervertir avec la touche X. Le reste des commandes est très simple, réactif et intuitif : Y pour attaquer, B pour esquiver puis sprinter et A pour interagir.
Le jeune mouchaillon a également la possibilité de lancer des sorts qu’il apprend tout au long de son épopée. Il peut en lancer jusqu’à quatre en même temps via les touches L, R, ZR et ZL.
Tout au long de l’aventure, nous trouvons divers sorts, armes et armures dans les coffres et récompenses afin d’être plus puissant et mieux protégé, et qui peuvent en plus être améliorés. Chacun d’eux a ses propres caractéristiques. Ainsi, on peut choisir d’avoir plus de force d’attaque, plus de vie, de défense, de mana etc.
Si nous jouons en duo, il est plus simple de choisir le type de personnage que nous voulons jouer : plutôt magicien, plutôt guerrier, tank etc. En effet, si on joue seul, on a tendance à vouloir être bon dans toutes les catégories à la fois.
Les armes et armures peuvent être améliorées en trouvant des pièces du même type ou à l’unique forge des Charaïbes à Port Chavane, moyennant des pièces d’or. Idem pour les sorts, mais cette fois-ci dans le seul magasin de magie.
Enfin, nous avons l’occasion régulièrement de nous battre en mer contre d’autres navires à coups de boulets de canon avec la touche Y. Le bateau lui-même peut être perfectionné tout au long de la partie grâce aux améliorations trouvées dans les coffres ou récompenses.
Et si jamais notre Chat-loupe se fait détruire, notre héros est, lui, toujours vivant. Il suffit alors de se tenir près des débris et la réparation se fait automatiquement. A condition d’être capable d’éviter les tirs ennemis en parallèle…
Pour finir, lorsque nous nous battons, que ce soit sur terre ou en mer, notre ou nos héros reçoivent de l’expérience afin de monter de niveau et devenir plus puissants. Cette montée de niveau est commune lorsque nous jouons en coopération. Tous les combats sont vifs grâce à une excellente réactivité des commandes, ce qui les rendent épiques et agréables à regarder.
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Ca a l'air super!
Ca a l'air super![/quote]
"Détruire" c'était le terme. Merci pour la remarque. Je viens de le corriger.