Test de Derpy Conga : de l’aventure et des crashs
Formez une grande ronde ! Avec vos amis, vous allez parcourir le monde ! C'est la promesse de Derpy Conga, un jeu tout mignon tout plein mais cela suffira-t-il pour en faire un jeu plaisant à jouer ? On vous dit tout !
TestTout commence par un crash de vaisseaux…
Et de façon répétitive en plus. Disons que nos petites créatures toutes mignonnes ne sont pas de très bons pilotes. Vous vous retrouvez sur une île peuplé de vos semblables, des créatures simiesques jaunes qui aiment se prendre par la main. Avec vos compagnons, vous devez avancer dans ce premier niveau afin de trouver votre vaisseau… avant que celui-ci ne se crash encore sur la prochaine île et ainsi de suite.Derpy Conga est un puzzle game environnemental avec quelques éléments de jeu de plateforme. Vous contrôlez l’une des créatures à la recherche de ses amis. Ceux-ci vont venir, au fur et à mesure de votre progression, vous tenir la main jusqu’à former une grande chaîne animale. Ainsi accroché, tout est question de coordinations, de saut et de quelques manipulations faisables tous ensemble pour avancer.
Ode à l’amitié et à l’entraide
Tout le système de jeu est basé sur l’entraide et l’amitié. Entre les créatures d’une même espèce, mais aussi, plus le jeu avance, entre ceux de plusieurs espèces différentes. Ainsi, vous êtes rapidement rejoint par des grandes créatures violettes tout en hauteur, puis par d’autres au fil des niveaux.Le principe est un peu similaire à celui des Lemmings : récupérer toutes les créatures, résoudre les énigmes environnementales pour pouvoir emmener tout ce beau monde dans le vaisseau (qui se crashera immanquablement), sauf qu’ici, personne n’est sacrifié. Seulement voilà : avec des chaînes de personnages allant parfois jusqu’à une dizaine, voire une quinzaine d’individus, la progression est de plus en plus complexe.
Au rang des actions possibles, il en est deux qui vous seront indispensables pour avancer. La première s’effectue avec ZL : faire la ronde. Il faut un minimum de sept copains pour faire un grand cercle, mais celui-ci s’avère indispensable pour progresser. Entourer un champignon vous permet de le déplacer. Vous pouvez encercler une boule et tracer des signes dans le sable (bon, pas de SOS, mais de quoi ouvrir des portes quand même). Avec ZR, vous formez une ligne parfaite, parfois nécessaire pour lier deux boutons et actionner certains interrupteurs.Mais vous vous en doutez : à dix en ligne plus ou moins droite, l’inertie est bien présente ! Et elle risque de vous faire rater pas mal de plateformes, de vous faire mourir un bon paquet de fois et de vous agacer au moins autant. Imaginez une fine corniche où on ne peut passer qu’à deux… Et que vous êtes déjà une ligne de sept amis.Malheureusement, la possibilité de switcher entre les individus – car vous n’en contrôlez qu’un seul qui tire/pousse/fait sauter l’ensemble du groupe – ne permet pas d’affiner les déplacements.
Le jeu manque cruellement de précision, ce qui est bien dommage au vu de l’idée derrière ce gameplay. Car celle-ci n’est pas mauvaise en soi. Elle est juste imprécise et soumise à une physique du jeu qui manque de cohérence. Parfois, le poids du groupe vous entraîne par le fond, parfois pour parvenir à éviter la chute d’un saut en prenant appui sur du vide.
Notez qu’il existe la possibilité de jouer à deux en local et que celle-ci affine légèrement les contrôles mais nécessitera quand même de la coordination.
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