Rechercher sur Puissance Nintendo
  • Ma note
    Soyez le premier à noter !
  • Vous possédez ce jeu, vous voulez vous en séparer ou vous souhaitez l'acheter ? Indiquez-le simplement.


    Fermer
    Mes jeux 0Soyez le premier !
  • Devenir fan ! Soyez le premier !0
SCHiM Disponible sur Switch
Test de SCHiM (Switch)

Test de SCHiM : dans l’ombre des grands studios mais avec, on l’espère, le succès au rendez-vous

SCHiM, prononcez à la néerlandaise « Srim », arrive sur Switch et mérite d’entrer sous les projecteurs. Minimaliste, malin et efficace, néerlandais quoi ! Leuk !

Test
SCHiM désigne l’ombre portée qui suit chacun et qui se manifeste ici par une petite créature analogue à une parcelle d’âme qui nous apporte joie de vivre, nous aide à travers les épreuves de notre vie et donne à chacune des étapes de vie cette saveur si particulière. Le jeu indépendant est édité par Extra Nice et développé par deux jeunes game developers néerlandais, Nils Slijkerman et Ewoud van der Nerf. Il est à la frontière entre la plateforme et le jeu narratif minimaliste où l’on comprend les péripéties au moyen de la direction artistique bicolore très claire et la vue du dessus axonométrique. Sortant le 18 juillet sur Nintendo Switch, ce petit jeu est une jolie arrivée chez Big N à qui l’on souhaite de rester sous la lumière des projecteurs le plus longtemps possible.

Twinkle twinkle little shadow

Le personnage que l’on incarne n’est nul autre qu’une petite ombre attachée à un être humain. Fragment d’âme imbriqué sous forme de petite boule obscure dans l’ombre portée de tout être et de toute chose, notre petite schim se retrouve malheureusement séparée de son alter ego en début de jeu.

Charge à nous de poursuivre notre humain qui mène sa vie, privé du petit quelque chose qui donne à toute chose sa matérialité. En effet, qu’est-ce qui fait qu’un dessin prend soudainement vie sous nos yeux ? Le travail des ombres et l’ombre portée en premier lieu qui indique que nous sommes tous des êtres palpables. Mais alors comment vivre sans son ombre ? Si Peter Pan partait à la recherche de celle-ci au début du récit, c’est ici nous la petite ombre, qui partons en quête de notre propriétaire et quelle épopée !
SCHiM est avant tout un jeu de plateforme qui s’appuie sur des scènes de la vie quotidienne. Fragmenté en niveaux individuels, notre personnage entame chaque stage à l’opposé de notre humain qui systématiquement nous glisse entre les doigts. A-t-il emprunté le bus pour rejoindre un hôtel ou est-il monté dans le camion qui l’aide à faire son déménagement ?

Charge à nous de le poursuivre mais attention car une schim ne peut exister que dans les ténèbres. Qu’elles soient diurnes, apportées par n’importe quel obstacle au soleil ou bien nocturnes grâce à la lumière artificielle des éclairages électriques, notre personnage ne peut se déplacer qu’en bondissant entre les ombres qu’il croise en chemin.

Si les premiers niveaux servent surtout à se faire la main en se frayant un chemin entre les panneaux de signalisation ou les arbres immobiles, à travers des chemins plutôt linéaires, rapidement le jeu ambitionne de nous amener à sillonner des environnements tortueux en nous faisant bondir entre des entités en mouvement, un peu comme si nous remontions le cours d’une rivière.

Un jeu d’ombre et de lumière

Une des forces du jeu repose sur l’inventivité d’un gameplay immédiatement compréhensible, avec une palette d’actions finalement très réduites mais qui proposent de s’étoffer grâce à un level design de plus en plus dense.

Si les premiers niveaux se déroulent essentiellement au sein de périmètres réduits de petits squares, entre les barreaux de jeux d’enfants ou les massifs épais et les larges ombres projetées au sol, les niveaux suivants multiplient les distances, avec des trajets urbains et routiers. Le joueur est alors dans l’obligation de naviguer entre les voitures qui circulent comme embarquées sur des fleuves en mouvement, en bondissant entre les ombres rapides qui fusent et se croisent.

Le gameplay évolutif du titre propose aussi à notre personnage de pouvoir interagir avec chaque objet qu’il rejoint. Si cela n’occasionne qu’un infime tressaillement des feuilles des branches d'arbres, en revanche cela peut suffire à actionner un levier mécanique, à enclencher une barrière mécanique auparavant fermée ou bien à réveiller un chat qui dormait paisiblement pour que celui-ci s’élance et nous permette d’atteindre des zones inaccessibles.
La vue axonométrique peut être déplacée entre les autre angles, nous offrant un point de vue toujours ouvert sur l’action en cours, rendant de fait celle-ci toujours prégnante. Même chose, avec une gâchette de la manette qui permet d’indiquer dans quelle direction se rendre. Plutôt pratique vu la grande taille de certains niveaux ! Toutefois cette option est purement facultative et peut ne pas être utilisée pour qui veut avancer à tâtons en trouvant les éléments à rejoindre pour progresser tout seul. En effet la plupart des grands niveaux, ayant tous des tailles variables, contiennent des passages obligatoires, qu’il s’agisse d’un petit groupe de canards se dandinant au soleil ou un chariot élévateur.

Si l’on s’abstient d’utiliser l’option nous indiquant la direction à suivre, on est contraint de fouiller et surtout de réfléchir à quel objet pourrait être activé par exemple pour entraîner une réaction en chaîne et ainsi créer un mouvement qui nous permettra d’avancer plus loin vers l’objectif final identifié dès que l’on arrive dans un niveau.

Entre réflexion et réflexe

Globalement le jeu est très accessible. Niveau graphismes les teintes clair-obscur sont non seulement plutôt réussis visuellement mais peuvent également être personnalisés dans les options en optant pour les couleurs que l’on préfère.

Côté difficulté du jeu, s’il faut parfois se creuser la tête ou bien faire preuve d’habileté en sautant entre les ombres, en particulier lorsqu’il s’agit d’objets mouvant, le titre ne devrait pas poser beaucoup de problèmes. D’ailleurs le jeu ne se veut pas punitif car notre schim ne peut survivre que durant quelques secondes hors des zones de ténèbres ou plus précisément elle peut endurer un premier bond sur le sol puis au second bond elle est contrainte de rejoindre une ombre.

L’avancée se fait donc de proche en proche, en tentant des sauts parfois ambitieux et surtout en faisant preuve d’un bon sens du timing pour atteindre cette voiture élancée dans la bonne direction ou bien ce vélo filant à travers les rues.
Bien sûr, avec un tel nom de jeu, on n’est que peu surpris de découvrir que les développeurs ont pioché dans leur environnement quotidien pour créer les territoires que l’on explore. Les amateurs de topographie batave seront ainsi ravis de retrouver les canaux chers aux villes des Pays-Bas, les vélos en pagaille et les innombrables terrasses. Sans être omniprésentes, ces références culturelles sont de sympathiques clins d’œil qui donnent au titre une petite originalité qui sied bien à la proposition générale et originale de gameplay.
Le principal bémol à signaler consiste en un contenu surtout dirigé vers la progression qui, ce faisant, se résume à un parcours globalement très linéaire. En arrivant dans un niveau, seule compte ou presque la nécessité de rejoindre notre ancien propriétaire qui semble irrémédiablement vouloir ou devoir nous fuir, comme un coup de destin.

Certes le jeu prévoit que chaque niveau contienne un nombre défini de petits éléments à retrouver qui à chaque fois déclenchent une petite animation, permettant à une autre schim orpheline de trouver un refuge où aller. Malheureusement ces quelques collectibles ne suffisent pas à remplir le contenu du jeu qui semble un peu léger et que l’on aurait aimé voir un peu plus étoffé.
17/20
SCHiM est une jolie expérience ludique et amusante, à mi chemin entre un pur jeu de plateforme, agrémenté de quelques casse-têtes, et une narration discrète qui donne à réfléchir sur la mélancolie du personnage que l’on tente d’atteindre tout au long de l’aventure. L’alternance entre rapidité du gameplay et aspect labyrinthique témoigne d’un titre bien équilibré et d’une belle pioche.
Commentaires sur l'article

Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.

Aucun commentaire. Soyez le premier à réagir !
17 /20

L'avis de Puissance Nintendo

C’est un petit coup de cœur personnel pour ce jeu d’apparence sans prétention mais qui parvient, par le dépouillement de son aspect graphique, à nous faire nous concentrer sur le plaisir du pur gameplay très bien maîtrisé. L’atmosphère bucolique de chaque tableau et la variété des situations rencontrées nous a également convaincu et fait passer un bon moment. Une bonne pioche !

Jouabilité
Très bien rodée, la jouabilité mise sur une locomotion de notre schim aux petits oignons. Ses petits bonds peuvent être parfaitement dosés en fonction de l’ampleur donnée au mouvement, de même que les objets à activer pour déjouer les impasses sont tous bien trouvés et montrent que les développeurs se sont efforcés de rendre l’expérience la plus fluide possible.
Durée de vie
C’est sûrement là que le bât blesse car les niveaux peuvent s’enchaîner à un rythme conséquent. Avec certes quelques collectibles à ramasser dans chaque niveau, la quantité de choses à faire n’est toutefois pas si généreuse pour contenter des joueurs qui pourraient trouver que pour le prix du jeu neuf, 24,99 €, le résultat est peu léger. Comptez entre 5 et 10 heures de jeu pour venir à bout des niveaux.
Graphismes
Dans une proposition tout en clair-obscur, les tableaux sont tous marqués par de belles trouvailles visuelles. Avec un jeu tout en environnement 3D vu de trois-quarts, en deux couleurs, avec des effets de lumière omniprésents pour créer des ombres entre lesquels naviguer, le titre parvient à trouver son propre style. Le minimalisme des dessins, avec des personnages et des objets tracés par les seuls contours et une patte qui n’est pas sans rappeler l’esthétique d’un roman graphique assez mature, on en redemande !
Son
Les musiques accompagnent à merveille la traversée paisible et parfois un peu technique de notre schim vers son propriétaire d’origine. Les thèmes sont de simples mélodies tranquilles, parfois légèrement mélancoliques, qui fonctionnent comme des thèmes d’ambiance certes loin d’être lancinants mais qui malgré tout font le travail.
Intérêt
Plaisante pour tout type de joueur, l’expérience proposée par SCHiM peut tout à fait convenir à un joueur expérimenté à la recherche d’une aventure douce, tranquille et sans aucun danger. Les plus jeunes joueurs pourront s’exercer à la découverte d’environnements 3D certes parfois grands mais sans jamais courir le risque de s’égarer trop loin de leur objectif. Ils pourront également s’amuser à développer leurs réflexes et leur regard pour naviguer entre les objets mouvants et les ombres dansantes au rythme des éclairages fluctuants que le titre entend décliner à loisir.

Votre avis sur SCHiM

Vous souhaitez donner votre avis sur le jeu SCHiM (Switch) ? Attribuez-lui une note. Vous pouvez également écrire un commentaire, et devenir fan du jeu.

POSTER MON TEST
Il n'y a encore aucun avis de visiteurs pour ce jeu.
Galerie images
Mots-clés en relation
Rejoignez-nous sur Discord
MonPN : la communauté Nintendo par PNConnectez-vous ou créez un compte en quelques clics
Vous aussi, partagez votre passion, Rejoignez-nous !
Découvrir MonPN

Connexion

Vous avez déjà un compte sur MonPN (ou sur le forum) ? Identifiez-vous simplement !

Créer un compte

Vous n'avez pas encore de compte ? Créez-en un simplement en vous inscrivant sur notre forum. C'est totalement gratuit !

> Aller sur le forum pour s'inscrire

MonPN, késako ?

MonPN est l'espace membre de Puissance Nintendo. Avoir un compte MonPN donne accès à une multitude de fonctionnalités, totalement gratuitement :

  • Le Forum et ses 700.000 messages
  • Réagir aux articles
  • Devenir Fan des jeux, personnalités, séries de jeux...
  • Noter les jeux
  • Ecrire des tests
  • et bien plus !

MonPN : la communauté Nintendo par PNConnexion réussie

Vous êtes désormais connecté.

Retournez sur la page d'accueil