Test de Gundam Breaker 4 : la joie d’avoir une multitude de Gunplas dans un jeu
Avis à tous les fans de Gundam qui aimeraient voir leur maison remplie de Gunplas mais qui n’en auraient pas forcément les moyens, le temps ou la place, ce jeu est fait pour vous !
TestDe quoi parle Gundam Breaker 4 ?
Pour commencer, il n’est pas nécessaire d’avoir joué aux précédents opus pour comprendre le dernier né de la franchise.Dans cette histoire, notre héros est plongé dans un jeu vidéo de réalité virtuelle en phase de bêta appelé GB4. Nous ne voyons pas le personnage principal puisqu’il incarne d’office son avatar, un Gunpla. Un autre joueur du nom de Tao nous apprend les bases sous forme de didacticiels. Ces derniers sont malheureusement très longs à lire et pas toujours clairs en termes d’explication de gameplay. Mais on parvient quand même à prendre nos marques.
L’histoire principale se déroule sous forme de stages à compléter avec différents ennemis à combattre et généralement un adversaire puissant ou boss à la fin. Ils ne sont pas très longs à terminer mais nous apprécions les différentes mécaniques de combos possibles entre corps à corps, combats à distance et compétences spéciales à activer. Cela rend les batailles très dynamiques et cela devrait plaire aux fans hardcores de combats entre robots géants. Le jeu se présente sous la forme d’un beat’em all à la 3ème personne, plutôt classique mais efficace.
Tout au long de ces niveaux, nous gagnons diverses pièces pour améliorer notre Gunpla, dont nous parlerons plus bas.
Au fil de l’aventure, notre héros rencontre d’autres protagonistes ce qui nous permet de former un clan, de grimper les échelons en devenant plus puissants et ainsi combattre d’autres joueurs (on parle bien de PNJ) de BG4. La narration est très simple puisqu’il s’agit ici de gamers, adolescents et adultes, confrontés aux problèmes de la vie réelle qu’ils surmontent grâce au jeu vidéo. Cependant, un peu plus loin dans l’histoire, nos jeunes gens se retrouvent face à d’étranges bugs qui semblent indiquer la présence d’une menace sérieuse et bien réelle.
Même si les graphismes en 3D sont bien réussis, colorés et relativement nets, on a du mal à s’attacher aux protagonistes. Les voix japonaises, si on choisit l’option, leur donne du peps mais ça ne va pas plus loin. De plus, les paysages sont plutôt redondants et sans vie.
On a souvent envie de passer une bonne partie des dialogues des PNJ, très très longs, car ce qui nous intéresse le plus ici, ce n’est pas du tout l’histoire mais bien les combats avec les Gunplas et toutes les améliorations qui s’ensuivent. Le scénario a l’avantage de nous introduire progressivement aux différentes mécaniques du gameplay au fil des chapitres.
Des missions seuls ou à plusieurs
Bien sûr, outre le mode histoire, nous pouvons aussi choisir des stages en mode multijoueurs en ligne avec un maximum de trois joueurs, en se regroupant temporairement et aléatoirement à une partie existante ou en jouant entre amis ou entre clans, dans des parties privées protégées par un mot de passe. Cela peut avoir son avantage et son inconvénient car si l’on recherche une partie aléatoire, on n’en trouvera pas forcément, surtout si elles sont toutes verrouillées ou presque. On se rend vite compte que pour pouvoir jouer en multijoueurs, il faut soit créer un clan avec d’autres joueurs (on parle bien des PJ cette fois-ci) soit candidater pour en rejoindre un déjà existant.Heureusement, une fois lancé, le stage est plaisant à faire à plusieurs. Évidemment, il convient de regarder le niveau de difficulté choisi par le leader car s’il est trop haut par rapport à notre progression actuelle, notre Gunpla ne sera pas très utile pour les autres et risque de mourir souvent. Sachant qu’en cas de mort, nos coéquipiers doivent venir nous ressusciter. Par contre, si l'on va jusqu’au bout, cela nous permet de looter des pièces d’amélioration très rares pour notre robot, et de monter en puissance plus rapidement que seul dans le mode histoire.
A l’inverse, si on n’est pas trop multijoueurs et qu’on préfère avancer en solo, il faut surmonter l’obstacle du scénario et du grind pour commencer à façonner des Gunpla véritablement à notre goût. Ainsi, les débuts consistent à compléter les différents chapitres tout en équipant les nouvelles pièces obtenues, afin de devenir plus puissant et plus résistant, sous peine de se faire anéantir par les boss.
Il est dommage que les missions, comme les paysages, manquent de variété et deviennent monotones. Nous avons bien quelques stages avec des défenses d’objectifs mais cela reste insuffisant pour éviter la redondance.
Un système de personnalisation incroyablement varié
Voici l’intérêt principal du jeu Gundam Breaker 4. Un contenu colossal en matière de personnalisation de Gunpla. En dehors de l’histoire, on peut passer des heures entières à créer notre robot de rêve soit en optimisant son efficacité soit en améliorant son désign de mille et une manières. Ca peut aller au mélange de plusieurs pièces de Gunplas différents à la peinture, l’usure voire les décalcomanies.On peut même aller acheter de nouveaux modèles dans la boutique du jeu. Evidemment, l’argent se gagne en faisant le plus de stages possibles que ce soit en solo ou en multijoueurs.
Avec plus de 250 kits de base disponibles, on ne peut que trouver et créer le Gundam idéal. Il s’agit là d’une panoplie couvrant toute l’histoire de la saga (y compris les SD Gundam).
Ce sont également durant les stages que nous gagnons de nouvelles pièces pour notre Gunpla. On peut les garder ou les revendre en fonction de leur puissance et de leur rareté. Rappelons que c’est en mode multijoueurs que nous trouvons le plus souvent des pièces rares rapidement. Si nous changeons régulièrement de pièces, la difficulté n’est pas un réel problème même si les boss peuvent nous donner quelques sueurs froides.
Pour aller encore plus loin, le jeu nous propose de créer nos propres dioramas. On peut positionner nos Gunplas dans différentes postures et créer des mini scénarios grâce aux très nombreux effets et décors disponibles. On peut par exemple concevoir une scène de combat entre deux robots géants, l’un attaquant et l’autre défendant en fonction de leur position, et même y rajouter des effets comme un nuage explosif pour montrer l’action en cours. Même sans être un créateur dans l’âme, le système est suffisamment intuitif pour concevoir de jolis dioramas sans trop d’efforts.
On peut donner à notre Gunpla, diverses positions qu’il arbore à la fin des missions et on peut le prendre en photo sous toutes les coutures. Bref, nous avons une multitude de façon de le mettre en valeur.
Enfin, si on joue en ligne, nous avons l’occasion d’exprimer notre créativité en participant à des événements réguliers, où nous pouvons présenter nos créations et récolter des « Good Build » de la part des autres joueurs.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.