Wario essaie encore de s'enrichir
Wario est un habitué des consoles Nintendo. Depuis Wario Land sur Game Boy, on retrouve le personnage dans une foule de jeux, certains sont même devenus de véritables hits. Mais dès que le jeu retrouve ses racines, la plate-forme, il y a comme un choc frontal qui se subit dont Wario ne ressort pas vraiment indemne.Avachi devant sa télévision, Wario se retrouve catapulté dans sa série préférée, et ainsi vole la vedette (et les bijoux) du Silver Zephyr, un voleur élégant (si on veut) équipé d'une baguette magique. Wario ne tarde pas à comprendre le rôle de cette baguette : celle-ci va l'aider à atteindre son objectif, qui est tout simplement de s'enrichir. Comme on est au coeur d'une série TV, chaque monde correspond à un épisode de la série, et on jouera ici dans dix épisodes.
Silver Zephyr n'est bien sûr pas de l'avis de Wario : il va essayer de récupérer sa baguette, et doubler Wario, aussi souvent que possible. Peu après le début du jeu, on se retrouve ainsi en pleine chasse aux trésors, amassant rubis et... fragments de tablettes. Silver Zephyr contre le Purple Wind, quel duel ! Wario choisit en effet de s'appeler le Purple Wind, ou Vent Violet, un voleur dont le slogan est 'Silencieux mais mortel'. Oui, c'est une référence aux fameux pets du père Wario, la seule du jeu mais qu'est-ce qu'on peut la lire !
Dans les 10 épisodes, parfois très difficiles en raison de la jouabilité un peu capricieuse avec l'écran tactile, on va donc s'efforcer de faire plaisir à ce vaurien de Wario. Car s'enrichir implique d'explorer : il faut savoir que Wario évolue dans des niveaux en forme de labyrinthe. On doit franchir des portes, activer des interrupteurs, ce qui rend l'aventure un peu lente du fait qu'on doit faire attention aux détails, et comprendre comment progresser.
L'écran tactile absolument
Wario: Master of Disguise est né pour montrer de quoi l'écran tactile est capable. Cela ne serait aucunement un problème si la fonctionnalité était bien exploitée. Mais comme nous le verrons, ce n'est pas le cas ici, et ce problème empoisonne l'existence du jeu. L'écran tactile est en effet surexploité pendant tout le jeu. Or, on ne voit pas en quoi le tactile améliore l'expérience du joueur. Ici, Wario a le pouvoir de se transformer. De niveau en niveau, il va acquérir de nouveaux déguisements qu'une baguette magique lui permet de revêtir. Pour choisir un déguisement, il suffit d'en dessiner le motif sur Wario.Le reste des contrôles est alors rudimentaire : on peut sauter avec X ou le bouton haut de la croix multidirectionnelle, et bien sûr aller à droite et à gauche. On jouera beaucoup avec l'écran tactile, à tel point qu'on ne peut pas se séparer du stylet, indispensable ici pour avoir une chance de faire la figure requise du premier coup.
C'est très facile au début, avec un la tenue de Cosmonaute ou celle de Purple Wind, mais cela se complique ensuite, et avec la multiplication des costumes, le jeu multiplie les erreurs d'appréciation et ne nous déguise pas de la bonne façon. C'est rageant, car plus d'un passage du jeu requiert de changer rapidement de costume ici pour dessiner une pierre, là pour tirer un coup de rayon de laser.
D'ici la fin du jeu, on aura ainsi acquis quelques 8 costumes : d'un cercle, on se transforme en cosmonaute. D'une loupe, on devient chercheur. Avec un éclair, on devient électrique... Suzak a trouvé plein de fonctions qui vont parfaitement au faux vrai méchant du Royaume Champignon. Ainsi, faire ces dessins exige de la précision, et ça ne marche pas toujours du premier coup. Au fil du jeu, avec de nouveaux costumes, il devient difficile de réaliser les tracés déguisant notre Wario, et donc s'il est difficile de dessiner plusieurs costumes les uns après les autres, on ne peut que reconnaître qu'il sera difficile d'utiliser ces personnages correctement, et surtout rapidement.
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