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Resident Evil 4 Disponible sur NGC depuis le 18/03/2005
Dossier Resident Evil 4 (NGC)

Dans les souvenirs de : Resident Evil 4

Notre saga de l'été continue, passant de la Game Boy Color à la Gamecube, du RPG à l'horreur avec l'incroyable épisode 4 de la saga Resident Evil

Dossier
L’été est propice à la détente, au farniente même. On a donc décidé de profiter de l’été pour faire un retour sur des jeux emblématiques sortis sur les consoles de Nintendo, ceux-ci ayant marqué la console, ou leur série respective. Nous avons examiné Pokémon Or et Argent, en listant toutes les nouveautés qu’ils avaient introduites en leur temps, afin de repenser la série dès la seconde génération de jeu. Nous allons aborder le même sujet, mais dans un tout autre genre, l’horreur, avec Resident Evil 4.

200X : Bienvenue dans le Village...

Resident Evil 4 est sorti le 18 mars 2005 sur le Vieux Continent, après plusieurs trailers quelque peu contradictoires et des annonces qui l’ont été tout autant. Le développement de Resident Evil 4 a été… délicat. Dire chaotique serait exagéré. Mais c’est un projet qui est né dans une certaine souffrance. Pour en expliquer les raisons, il nous faudrait revenir sur l’historique de la série et en faire un dossier. Ce qui n’est pas l’objectif ici. Mais si un tel article vous intéresse, n’hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires. Sachez que le premier prototype de RE4 dérivait tellement de l'aspect "Resident Evil", qu'il a donné naissance à une autre série : Devil May Cry.

« Ne chiez pas dans votre froc ! » : Quand l'action prend le dessus

Resident Evil se démarque de ses prédécesseurs sur plusieurs points. Le premier, qui pourrait paraître anecdotique est sa durée de vie, bien plus longue que les précédents opus. Un second point, qui pourrait aussi faire sourire aujourd’hui, ce quatrième opus était considéré comme le plus beau jeu de sa génération. Un troisième point, vu qu’on est dans les énumérations, concerne la partie sonore. La musique globale est stressante, les villageois parlent en espagnol (ou plutôt sortent des insultes ou des menaces). Le tout se veut donc, immersif, glauque, stressant et dépaysant.

Là où le jeu se démarque le plus des opus précédents une fois la manette en main, c’est que l’action est bien plus présente et le passage de la caméra à l’épaule lorsqu’on fait face à un paquet d’ennemis sait bien faire monter la dose d’adrénaline tout en réduisant partiellement votre champ de vision. Le passage en 16/9 est une chose alors peu courante pour l’époque et fait elle aussi sont effet. Chaque détail devient plus ou moins important, comme une lueur brillante venant d’un bijou, ou un bruit de tronçonneuse arrivant furieusement dans votre dos…

À bout portant

Vous l’avez compris, le jeu devient bien plus stressant et immersif que ses prédécesseurs, d’une façon bien différente, par le biais de plein de petits détails. On peut mourir vite dans RE4, et de biens des façons… Mais si celles-ci sont variées, cela va aussi à notre avantage, car désormais les dégâts sont localisés. On peut donc, grâce à la caméra à l’épaule qui nous permet des tirs de précision, éclater des têtes ou exploser des genoux afin de ralentir des ennemis. En tirant dans une main qui brandissait une hache, on se retrouve face à un ennemi désarmé, ou faire danser la macarena en tirant tour à tour sur chacune des deux épaules (ha qu’est-ce que j’en ai passé du temps sur ce délire à la c…).

Depuis cet épisode, les points de vie et le nombre de munitions restantes sont alors affichées en bas à droite de l’écran. Bien entendu, la difficulté du jeu augmente progressivement, et donc les ennemis vont avoir des nouvelles armes ou moyens de défense (la palissade du voisin !). Les rencontres d’ennemis et de boss en deviennent plus mémorables, comme le fait de devoir en orienter avec le son car aveugle, afin de pouvoir leur tirer dans le dos. Pour certains d’entre eux, une balle bien logée les mettra à terre, et en vous approchant, une combinaison de boutons vous permettra de les exterminer sans user vos munitions à l’aide d’un coup de pied latéral, périlleux ou autre. À l’époque déjà, on s’inquiète du ressenti du joueur et quand vous mourez a plusieurs reprises au même endroit, vous pourrez constater que l’effectif d’ennemis se réduit quelque peu, afin de vous laisser souffler et ne pas vous frustrer.

L'art de survivre

Parce que ne pas vous laisser souffler, le jeu sait y faire. Quand tout devient « un petit peu trop calme », une cinématique peu se lancer, et parfois laisser place à des actions contextuelles (QTE) à réaliser afin de vous en sortir la vie sauve. D’ailleurs, comme le jeu est traître, si vous avez raté une certaine combinaison de boutons pour échapper à un rocher, il se peut à la tentative suivante (que vous recommencerez aussitôt) que la combinaison ne soit pas la même. Oui, RE4 sollicite votre attention permanente.

La survie en mode puzzle

L’inventaire est aspect essentiel sur Resident Evil. Depuis les premiers opus, les objets à récupérer se font plutôt rares et il faut donc surveiller ses munitions afin de ne pas se retrouver complètement démuni devant une bande de zombies.

Dans RE4, un étrange personnage mémorable nous suit un peu partout au cours de notre périple, un vendeur ayant un ton assez sarcastique. Les munitions sont donc moins rares que dans les jeux précédents mais il y a un hic : votre inventaire ressemble à une grande valise, découpée en petites cases format un damier. Chaque objet que vous souhaitez porter prend donc quelques cases.

Il faut parfois s’adonner à un petit Tetris pour optimiser la place occupée (et quand je vois ma femme préparer la valise des vacances, je me dis qu’elle a du être niveau pro sur cet aspect de RE4). Au-delà du sujet de la place de votre inventaire, parlons de l’arsenal mit à votre disposition : divers pistolets, grenades, snipers, lance-roquette viendront égayer votre… kit de survie ?

L'ombre de Los Illuminados

RE4, c’est l’arrivée d’Hollywood dans le jeu vidéo. Cela paraît exagéré, mais le jeu cherche réellement à vous en mettre plein les yeux. Certains s’en rappelleront, quand, lorsqu’on cherche à fuir un boss, celui-ci nous balance des arbres qu’on doit éviter (toujours avec du QTE) et qu’on peut observer les troncs esquivés venir balayer des bâtiments.

Le scénario, que je n’ai pas encore abordé, est lui aussi un élément moteur. Si dans les premiers opus celui-ci pouvait se révéler risible, cette fois-ci les choses sont prises bien plus au sérieux. RE4 introduit un grand changement par rapport à la saga : nous ne faisons pas là face à des zombies lambda créés par la tristement célèbre Umbrella.
Leon Scott Kennedy, personnage principal de RE2, est envoyé en Espagne dans un petit village où serait retenue Ashley, la fille du président des États-Unis. Une fois arrivé dans ledit village, il constate bien vite qu’il n’est pas le bienvenu et que les villageois obéissent à une secte connue sous le nom de « Los Illuminados » (Les Illuminés). Leon est capturé et on lui injecte un parasite appelé « Les Plagas » (Fléau), qui, une fois arrivé à maturité, prive son hôte de sa volonté et le transforme en marionnette pour la secte.

Une fois échappé, Leon ne parvient plus à communiquer avec son agent de liaison par radio, mais se retrouve alors à avoir des échanges fréquents avec l’une des têtes pensantes de Los Illuminados. En retrouvant Ashley, le plan secret se dévoile. Ashley devra servir de cheval de Troie afin de contaminer le Président ainsi que le gouvernement des USA.

L’aventure sera donc rythmée par différentes cinématiques, échanges radio et rencontres avec divers personnages, anciens ou nouveaux. RE4 ne vient donc pas s’inscrire dans la saga avec Umbrella, et construit alors son propre univers.

L'héritage de Resident Evil 4

L’accueil du jeu atteindra des sommets à sa sortie. Les éloges tomberont par dizaines, ou même centaines. Les mécaniques mises en place marqueront une génération de joueurs et servira de base à de nouveaux jeux, entre autres pour Gears of War pour la caméra à l’épaule mais aussi Dead Space et plus tardivement Batman : Arkham Asylum.

Comme pour boucler la boucle, le cinquième épisode d’Alone in the Dark s’inspire de RE4, alors que le premier RE s’inspirait à l’époque du premier jeu Alone in the Dark. Depuis, RE4 figure dans les divers classements de meilleurs jeux de tous les temps et bénéficia d’un remake en 2023, qui se veut plus terrifiant encore.

Vous avez manqué notre précédente chronique ? Découvrez Dans les souvenirs de Pokémon Or & Argent.
Resident Evil 4 a su proposer un nouveau souffle à la série et ouvrir le genre de l'horreur à un nouveau public, en posant même la question de la définition de l'horreur : est-ce seulement du gore ou une ambiance ? Avec cet épisode, la saga saute à pieds joints dans la seconde option tout en ayant une approche bien plus orientée action.
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