Retour vers le futur : détail des protagonistes
A partir de là c'est le néant. Pour pouvoir "prédire" quelle sera l'issue de cette guerre, nous allons analyser en parallèle plusieurs aspects de chaques consoles ainsi que de leurs constructeurs :
Commençons par Sony, qui est actuellement le plus critiqué par les joueurs et les spécialistes du jeu vidéo :
L'introduction de Sony dans les jeux vidéo ne date pas de 1995 seulement. En effet, au début des années 90, Sony et Nintendo travaillent main dans la main pour fabriquer une nouvelle console sur support CD. Nintendo n'est finalement plus intéressé par ce support (surtout pour des questions de royalties, NDX) avec des "temps de chargement inadmissibles" et optent pour le support cartouche pour leur future console (la Nintendo64). Seulement, le travail qu'ont fourni Nintendo et Sony porte un nom : le projet "PlayStation". Sony va donc continuer de développer ce concept de console de jeux, et c'est là que nait la PlayStation 2, connue en nom commercial comme "Playstation". C'est la première console 32-bits avec la Saturn de Sega. Comme dit dans l'article précédant de ce dossier, Sony va écraser tout le monde.
Mais intéressons nous à sa nouvelle machine, la PS2. Développée conjointement avec NEC et Sony Entrainement Computer (SCEI), le projet nommé "Playstation 3" a débuté en 1997; soit deux ans après la sortie de la PSX. Comme vous le voyez depuis tout à l'heure, j'ai bien mis "Playstation2" pour la PSX et "Playstation 3" pour PS2. Ce sont en fait les vrais numéro de Playstation étant donné que la première de ces plates formes a été développé conjointement par Nintendo et Sony.
Cette "Station de jeu" numéro 2 est dévoillée aux professionnels du jeu vidéo en Septembre 99, soit l'année dernière lors d'un show spectaculaire. Dès lors les caractéristiques définitives de la console sont annoncées : 70 millions de polygones par seconde, 16 Mo de Ram, lecteur dvd, retro-compatibilité avec la première Playstation... tout joueur se devait de rêver en entendant cela. De plus, les démos techniques étaient très impressionnates.
Puis elle arriva officiellement dans les magasins Japonnais en mars 2000. Et là, c'est la déception : La console est tellement dure à programmer que des éditeurs changent de support et partent sur X-Box ou sur GameCube (par exemple Oddworld : Munch oddisey). La console ne gère pas en hardware des effets tels que l'anti-aliasing (procédé qui lisse les contours des objets 3D pour éviter les effets d'escalier) ni les ombrages en temps réel. Et ce n'est pas tout ! La console ne gère maintenant plus qu'environ 4 à 5 millions de polygones par seconde, le chiffre qu'avait donné Sony étant celui des polygonnes sans texture, sans effets et dans des conditions de programmation optimale. Malgrès ça, la console s'est vendu comme des petits pains... La machine marketing "lecteur DVD inclus" a fonctionné, et ce sont plus d'un million et demi de machines qui se sont vendues dans l'archipel Nippon.
Mais là où le bât blesse pour Sony, c'est que financièrement ils sont dans le rouge : la branche électronique coule face au géant Matsushita (Panasonic en Europe) et Sony en vendant la console perd de l'argent, qui n'est même pas remboursée avec l'achat des jeux car il ne s'en vend pratiquement pas!
Sony : quand le Dollar et le Yen se rencontrent...
La PS2 est sortie il y a peu aux USA et on peut faire le même constat : la console se vend mais pas les jeux...
La sortie en Europe, et en France par exemple, les 70000 exemplaires du grille pain de Sony qui seront mis en vente sont déjà presque tous pré-commandés. Le succès de la PSX est en train de mettre la PS2 au devant de toutes les autres consoles, bonnes ou mauvaise. C'est vraiment domage pour les joueurs d'autant qu'aucun jeu digne de ce nom ne sort avant juillet 2001 (Gran Turismo 3 ou encore Metal gear 2).
Sega, c'est plus fort que toa!
Autre protagoniste, Sega, qui est un des "dinosaures" des jeux vidéo avec Nintendo (si on ne parle pas d'atari) et qui actuellement mise tout sur sa dreamcast délaissant en partie l'arcade.
Parlons de la DreamCast : présentée officiellement pour la première fois simultanément au Japon à Chiba et à l'E3 de juin 98, elle avait tout pour plaire : architecture bi-processeur de type PC, hybride 64/128 bits, programation facile, portage des jeux PC vers la Dreamcast ultra rapide... mais oups (I did it again...:oP)... les bons jeux? où sont ils? On attendait Daytona USA, Virtua Fighter, Sega Rally, Climax landers, D2, et un paquet d'autres softs, et on s'est retrouvé à la sortie de la console avec un vulgaire Pen Pen Tricelon, Virtua Fighter, Godzilla et d'autres jeux daubiques. Heureusement que Virtua Fighter était la pour remonter le niveau!
Puis déboula Sonic Adventure, ShenMue, Soul Calibur et maintenant on attend toujours des Hits interplanétaire, des jeux originaux, et toujours rien...ou presque car mis à part Chu-Chu Rocket et Jet set Radio et bien il n' y a pas grand chose de neuf dans le GamePlay...
Pour ce qui est des volumes de vente, la dreamCast se vend mal, très mal et souffre énormement de la sortie de la PS2, pourtant moins garnie en bons softs (ou en softs tout court même ;-))
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