Le DLC Animal Crossing de Mario Kart 8 : notre avis !

Si vous souhaitez (re)lire sur notre avis au sujet du premier DLC Mario Kart 8, ne manquez pas notre premier dossier sur le sujet, paru en novembre dernier !

New Challengers : Villageois, Marie et Bowser Squelette !!

En ce qui concerne les nouveaux pilotes, le voile était levé depuis longtemps. Thématique Animal Crossing oblige, le villageois (et sa version féminine) et Marie rejoignent le casting. Ils sont accompagnés d’un vétéran de la version Wii en la carcasse de Bowser Skelet. Un moyen, un léger et un (très) lourd, ça c’est fait.
Pour les véhicules, 2 karts et 2 motos viennent enrichir les possibilités. L’explicitement nommé Autorhino est inspiré des fameux scarabées d’Animal Crossing. Pas particulièrement rapide ni destiné à prendre des virages serrés, il ne devrait pas être très prisé. Le second kart a déjà plus fière allure, le Magikart.

Aux allures de Lamborghini, celui-ci propose les mêmes caractéristiques que les plus rapides déjà existant. Du côté des 2 roues, nous avons un petit Scooter AC parfait pour débuter, et l’imposante Malécycle qui a en fait 3 roues, ce qui la rend bien plus maniable qu’elle n’en a l’air.

Mais surtout ce qui nous intéresse, ce sont les circuits !

Coupe Animal Crossing

– Parc Baby (NGC) : Le retour du retour du plus turbulent des parcs. Difficile de révolutionner un tracé qui se résume à un ovale. C’est bien à nouveau 7 tours qu’il faudrait boucler et non 3 pour terminer la course. La bonne idée c’est que cette fois-ci les caisses d’objets bougent tout au long de la course. En se débrouillant bien, on peut facilement obtenir 4 armes par tour, de quoi ajouter du chaos au chaos.
Point fort : Un bon défouloir, pas technique pour un sou.
Note :
– Pays Fromage (GBA) : Comme à chaque remake de circuit GBA, la refonte est totale. Dénivelés, tremplins, obstacles, anti-gravité… difficile de dire si le circuit mérite d’être qualifié de rétro. Un tracé pas particulièrement original, mais suffisamment retors pour avoir son intérêt.
Point fort : Les trous de fromages, sous forme de nids de poule, qui apportent une touche de technique.
Note :

– Passage Feuillage : Oh qu’il est joli ! Quel plaisir d’arpenter la cime de cet arbre gigantesque. Chutes d’eau, embranchements et turbos se succèdent pour donner du rythme à un circuit qui aurait pu être plus audacieux. Dans le même esprit, Bois Vermeille sur Wii était plus marquant.
Point fort : De superbes décors, notamment le village de Maskass rappelant celui des Nopons.
Note :
– Animal Crossing : C’est sûr, ils ne se sont pas trop creusés la tête pour lui trouver un nom. Il faut dire qu’en le parcourant on a autant l’impression d’être dans un AC que dans un MK. Bonjour Tom Nook. Tout y est : les commerces, les personnages, les éléments de décors. À l’instar du circuit d’Hyrule, les références ne manquent pas. Salut Kéké. Foncez dans un rocher pour en faire sortir une pièce. Percutez un arbre pour en faire tomber un fruit procurant un turbo. Tiens, c’était pas Rounard ? Les personnages changent d’une course à l’autre, et le tracé existe en 4 déclinaisons, une par saison. D’un point de vue pilotage, on se rapproche assez d’un Moo Moo Farm.
Points forts : Non content d’être bourré de clins d’œil, le circuit est techniquement intéressant.
Note :

Coupe Clochette

– Koopapolis (3DS) : Voilà un circuit qui devrait laisser des traces en 200cc. Forcément très fidèle à l’original, il se démarque surtout par ses graphismes de toute beauté, notamment les effets de la pluie. Le bitume reflète mieux que jamais les nombreux effets de lumière du décor.
Point fort : Un circuit exigeant, avec quelques passages étroits dont on n’a plus forcément l’habitude.
Note :

– Route Ruban (GBA) : Encore un remake de circuit GBA. Il faut dire que partir de presque rien permet aux développeurs de laisser libre cours à leur imagination. Ça passe par un décor de chambre de jeu bourrée d’objets Nintendo, à en faire vrombir de jalousie notre Xavier national. Et sur la piste, par des effets d’onde sur la route et l’ajout de multiple bumpers procurant un boost au contact.
Point fort : Un lifting très réussi, la sensation de rouler sur de la laine en hors-piste.
Note :
- Métro Turbo : Dans la lignée des circuits urbains, il faut une fois de plus slalomer entre les transports en commun, ici les métros. Les décors fourmillent de détails (Yoshi Valley à gauche, Music Park à droite). Les concurrent ont le choix, enfin pas toujours, entre différents tracés, et les plus aguerris pourront jouer les voltigeurs sur le toit du métro. Attention à ne pas se retrouver coincé entre 2 métros.
Point fort : Très technique, le timing sera la clé.
Note :

- Big Blue : À la première note de musique, on sait qu’on va en prendre plein la tête. Si le premier circuit inspiré de F-Zero avait su nous procurer quelques sensations en misant sur les successions de boosts chers à cette licence, cette fois c’est toute l’exigence et la difficulté des circuits de la planète Big Blue qui nous arrivent en pleine figure. Les virages s’enchaînent, les embranchements, les sauts… et quand on commence enfin à prendre ses repères, le circuit se métamorphose à la manière d’un transformer pour un troisième tour de folie ! Une idée novatrice, à creuser d’avantage.
Point fort : Du grand spectacle, les références à F-Zero ne sont décidément pas galvaudées.
Note :