Une mise en scène éblouissante...
Lorsque Mathieu Minel nous glissait à l'oreille en septembre que la pub de Zelda Majora's Mask allait nous emmener au Brésil, autant dire que nous avons été relativement surpris sur Puissance Nintendo. Mais la découvertes du spot francais nous surprend encore plus, car le Brésil... eh ben on le cherche !Tout commence par une vue du ciel depuis le bas d'un immeuble. Ce ciel est sombre. Est-ce la nuit ? Les nuages semblent en tout cas particulièrement menacants... Apparaît alors un oeil bleu plein de fraicheur, suivi d'un plan sur ce qui semble être une chambre d'adolescent. Rien de bien mignon, il reste pourtant 72 heures...
On retrouve alors notre pupille bleue, qui soudain se dilate : on comprend aisément pourquoi : Link apparaît à l'écran, avec une Fée à ses côtés. Il regarde à gauche et à droite : sait-il où il est ? Mais déjà, il ne reste plus que 58 heures...
Les plans s'accélèrent. Link est de nouveau à l'écran, et il regarde une Lune énorme à la mine patibulaire, terriblement proche de la surface de la planète sur laquelle il se trouve. On devine à peine les yeux de cette planète quasi-vivante tellement le ciel est sombre. Tout n'est pas si calme : un créature étrange dont le visage est masqué bondit dans les airs et s'apprète à attaquer notre jeune héros. Le nez de cette Lune semble montrer qu'elle n'est pas pour rien dans l'accomplissement de cette magie. Mais qu'est-ce que cela veut dire ?
La fiction rejoint la réalité : l'immeuble que nous avons apercu au début de la publicité est désormais directement menacé à son tour par cette Lune odieuse qui approche à toute vitesse. D'ailleurs, déjà, le plafond de la chambre du joueur se fissure. On apercoit une forte lumière blanche à travers la fissure qui se dessine, tandis que le sol se met à trembler : un tableau tombe du plafond. Trop absorbé par son jeu, le jeune homme ne semble pas voir les événements qui se précipitent autour de lui...
Nous revoilà plongés au coeur du jeu, alors que le compte à rebours affiche un 43 heures des plus inquiétants : Link réapparaît, on le voit alors jouer de l'ocarina, suivi d'une nouvelle séquence au cours de laquelle il porte un masque terrifiant. Complètement plongé dans l'action du jeu, le joueur ne se rend pas compte que les lézardes dans le plafond ont laissé la place à des éboulements : c'est la fin du monde... et Monsieur jout !!!
La Lune se rapproche de plus en plus, la musique est de plus en plus violente. Les vents sont de plus en plus violents, mais il ne lâche pas sa manette. Les papiers volent à travers la pièce, la poussière et l'obscurité rendent une distinction nette impossible. Il semblerait bien que cette fois la Lune soit décidée à s'enfoncer dans le sol de cette planète, ravageant tout sur son passage. Pourtant, il reste encore 18 heures de jeu (en rouge et en francais dans le texte !).
Notre ami parviendra-t-il à sauver le monde (son monde ?) de la destruction ? Il semble en tout cas déterminé à tout faire pour arriver au terme de cette aventure. Lui et Link ne font plus qu'un. Ils partagent le même sens du devoir. Link parvient encore à jouer de l'ocarina malgré les violentes secousses qui le remuent dans tous les sens. La Lune n'est plus qu'une énorme boule de plasma prête à tout anéantir, tandis qu'au-dessus de l'immeuble, elle semble encore se rapprocher...
Tout comprendre...
Voilà une publicité habilement construite, qui n'est pas sans rappeler la publicité japonaise dont nous vous avions parlé : Nintendo casse un peu son image de vendeur de consoles pour gamins. En effet, on remarquera d'abord la présence du joueur, le coeur de cible de cette seconde aventure de Link sur N64 : âgé de 16 ou 17 ans, il s'empare de sa manette pour ne plus la lâcher, quoi qu'il arrive.Les mieux informés auront remarqué que la publicité comporte de nombreuses allusions au jeu, à son système unique de gestion du temps. Certes, on grille un peu les heures, mais on se rend bien compte que le temps est tout particulièrement compté.
Link, aidé de son ocarina avec lequel il joue à plusieurs reprises, a également recours à des masques, et quels masques : on se souviendra longtemps de ce masque digne des meilleurs déguisements d'Hlloween ! Il faut aussi noter que Link n'est pas le seul à porter des masques, et que ceux-ci donnent certains pouvoirs particuliers.
Merci à Nintendo France et à l'Agence de publicité Alerte Orange pour nous avoir transmis ces vidéos ! Vous pouvez les... télécharger... Ici, sur Puissance Nintendo, incroyable, non, et pourtant vrai ;-)
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Les plus passionnés par les nouvelles aventures de Link se jetteront avec bonheur sur cette vidéo-ci : d'une taille de 1.6 Mo, c'est la résolution maximale que nous vous proposons, en 480*360. Armez-vous de patience, le serveur souffre un peu de ce download unique ;-)- Fichier No1 : 1.6 Mo (480*360)
Une taille plus raisonnable pour un fichier inférieur au méga-octet, c'est possible : la preuve est là, avec une résolution de 320*240 et un poids dépassant à peine les 980ko... Laissez-vous donc tenter si le gros 1.5 Mo vous fait peur ;-)
- Fichier No2 : 980 ko (320*240)
Enfin, si votre connexion est aussi terrible que la mienne en ce moment, pourquoi ne pas se contenter de la version en 240*180, d'un poids de 500Ko...
- Fichier No3 : 0.5 Mo (240*180)
Bientôt à la TV...
Avec cette publicité, Nintendo France frappe fort, donne un coup d'épée (avez-vous noté le coup d'épée au début de la pub, ca attire l'attention, non ?) particulièrement efficace dans ce qui représente plus traditionnellement une cible idéale... pour la concurrence. Zelda Majora's Mask se présente néanmoins comme le jeu de la réconciliation, qui permettra aux Nintendo64maniaques de retrouver une console peut-être laissée au placard depuis Perfect Dark...
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