Près de 25 sociétés de production de contenus multimédia (télévision, mais surtout jeux vidéo) sont poursuivis devant les tribunaux américains par les familles des victimes du massacre de Colombine, aux Etats-Unis qui, rappelons-le, avait vu 12 élèves tués par deux de leur camarade qui s'étaient eux-mêmes donné la mort ensuite.
Les faits sont graves, mais encore une fois, on peut se demander jusqu'où peut aller la dérive judiciaire américaine, qui a considéré la plainte comme recevable : si je suis fou, c'est donc de la faute à Nintendo ?
Selon les familles de victimes, il n'y aurait pas eu de massacre s'il n'y avait pas eu les jeux vidéo... Il n'y aurait pas eu de massacre non plus sans la télévision : et on ne parle pas des fictions, mais du journal télévisé, autrement plus réel.
Et puis attaquer Nintendo, c'est surtout essayer de s'en prendre à son porte-monnaie, car on ne peut pas dire que les consoles de Big N soient réputées pour la violence de leurs jeux...
Toujours est-il qu'on suit cette affaire avec beaucoup d'attention : les jeux vidéo sont pour la plupart d'entre nous un moyen de s'évader, et reconnaissons qu'il est meilleur de tuer du vampire que d'aller casser la gueule à son voisin de pallier (soyons plus civilisés, et empruntons à Turok son bazooka lazer dernier cri ^-^).
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