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Nintendo a organisé le 29 juin 2011 un rendez-vous avec les investisseurs. Nintendo y a présenté de nombreux détails sur ses résultats et sa stratégie dans les prochains mois. A la fin de la conférence, présentée par le Président de Nintendo en personne Satoru Iwata, des questions ont pu être posées par l'assistance.
Tout comme un téléphone Nintendo est un sujet qui revient régulièrement, la position de Nintendo face aux jeux sociaux est souvent critiquée par les investisseurs. L'un d'eux a demandé quelques précisions à leur sujet à Satoru Iwata, et si Nintendo avait l'intention de jouer un rôle sur ce marché en plein développement.
Satoru Iwata connaît bien le marché des jeux sociaux : il explique que ce sont des jeux gratuits au départ qui nécessitent un paiement pour obtenir certains éléments ou pour pouvoir progresser dans le jeu. La question est de savoir si ce modèle peut provoquer la perte de Nintendo, qui nécessite de payer le jeu avant d'y avoir joué pour en profiter pleinement.
Il est conscient que les résultats de Nintendo ont commencé à baisser au moment où les jeux sociaux sont devenus un nouveau phénomène suscitant beaucoup d'intérêt et donc d'inquiétude au sein des investisseurs. A vrai dire, Satoru Iwata pense que 80% des articles disent que les jeux sociaux sont la cause de la baisse de chiffre d'affaires de Nintendo.
Nintendo ne se contente pas de faire des hypothèses, et mène des études complètes sur ses principaux marchés pour mieux connaître ses clients, notamment au Japon où l'on compte plus de 30 millions de DS sur le marché ! L'étude menée montre que les 3/4 des joueurs utilisent encore activement leur console, et que si on prend en compte ceux qui ont une DS et en plus jouent aux jeux sociaux, le pourcentage est encore plus élevé. Enfin, Nintendo a constaté que parmi les possesseurs de DS utilisant les jeux sociaux et dépensant de l'argent sur ces jeux, le taux d'utilisation de la DS était plus élevé encore ! Le résultat de l'enquête va à l'encontre de l'avis général au sujet de la DS, que jouer à un jeu social empêche de jouer sur DS : cela ne semble pas vrai.
L'étude menée aux Etats-Unis s'est intéressée au rapport des possesseurs de Wii aux jeux sur Facebook, le réseau social dominant Outre-Atlantique. On constate alors que l'avis général qui consiste à dire que le joueur sur Wii Fit est passé à autre chose sur Facebook n'est pas vrai : ceux parmi les joueurs qui ont une DS et vont sur Facebook ne sont ni plus ni moins d'actifs utilisateurs de leur console. Quant à ceux qui vont sur Facebook, ils semblent en fait plus jouer sur leur DS. L'étude permet de conclure que la popularité de Facebook et des smartphones ne fait pas moins utiliser la DS.
Satoru Iwata explique que ce qui est vrai aujourd'hui ne sera pas forcément vrai demain ! De plus, il réitère qu'il serait dangereux d'assumer que les jeux gratuits sont la voie de l'avenir : les gens sont prêts à payer pour des jeux comme Super Mario qui sont des jeux à forte valeur ajoutée, et qu'il fallait pour Nintendo continuer à travailler dans ce sens : ce n'est donc pas demain que Mario, Zelda et Pokémon seront gratuits !
Mais Nintendo est conscient que tous les jeux ne se prêtent pas à une distribution classique et de ce fait, la firme a imaginé l'eShop, un service qu'Iwata espère vu par le public comme une nette amélioration de ce que Nintendo proposait avant. Toujours est-il que les gens sont prêts à payer 40 € pour un jeu complet de qualité d'une licence connue, mais plus réticent à dépenser une telle somme pour une nouvelle licence
Source : Q/A investisseurs du 29/06/2011, p. 2
Tout comme un téléphone Nintendo est un sujet qui revient régulièrement, la position de Nintendo face aux jeux sociaux est souvent critiquée par les investisseurs. L'un d'eux a demandé quelques précisions à leur sujet à Satoru Iwata, et si Nintendo avait l'intention de jouer un rôle sur ce marché en plein développement.
Satoru Iwata connaît bien le marché des jeux sociaux : il explique que ce sont des jeux gratuits au départ qui nécessitent un paiement pour obtenir certains éléments ou pour pouvoir progresser dans le jeu. La question est de savoir si ce modèle peut provoquer la perte de Nintendo, qui nécessite de payer le jeu avant d'y avoir joué pour en profiter pleinement.
Il est conscient que les résultats de Nintendo ont commencé à baisser au moment où les jeux sociaux sont devenus un nouveau phénomène suscitant beaucoup d'intérêt et donc d'inquiétude au sein des investisseurs. A vrai dire, Satoru Iwata pense que 80% des articles disent que les jeux sociaux sont la cause de la baisse de chiffre d'affaires de Nintendo.
Nintendo ne se contente pas de faire des hypothèses, et mène des études complètes sur ses principaux marchés pour mieux connaître ses clients, notamment au Japon où l'on compte plus de 30 millions de DS sur le marché ! L'étude menée montre que les 3/4 des joueurs utilisent encore activement leur console, et que si on prend en compte ceux qui ont une DS et en plus jouent aux jeux sociaux, le pourcentage est encore plus élevé. Enfin, Nintendo a constaté que parmi les possesseurs de DS utilisant les jeux sociaux et dépensant de l'argent sur ces jeux, le taux d'utilisation de la DS était plus élevé encore ! Le résultat de l'enquête va à l'encontre de l'avis général au sujet de la DS, que jouer à un jeu social empêche de jouer sur DS : cela ne semble pas vrai.
L'étude menée aux Etats-Unis s'est intéressée au rapport des possesseurs de Wii aux jeux sur Facebook, le réseau social dominant Outre-Atlantique. On constate alors que l'avis général qui consiste à dire que le joueur sur Wii Fit est passé à autre chose sur Facebook n'est pas vrai : ceux parmi les joueurs qui ont une DS et vont sur Facebook ne sont ni plus ni moins d'actifs utilisateurs de leur console. Quant à ceux qui vont sur Facebook, ils semblent en fait plus jouer sur leur DS. L'étude permet de conclure que la popularité de Facebook et des smartphones ne fait pas moins utiliser la DS.
Satoru Iwata explique que ce qui est vrai aujourd'hui ne sera pas forcément vrai demain ! De plus, il réitère qu'il serait dangereux d'assumer que les jeux gratuits sont la voie de l'avenir : les gens sont prêts à payer pour des jeux comme Super Mario qui sont des jeux à forte valeur ajoutée, et qu'il fallait pour Nintendo continuer à travailler dans ce sens : ce n'est donc pas demain que Mario, Zelda et Pokémon seront gratuits !
Mais Nintendo est conscient que tous les jeux ne se prêtent pas à une distribution classique et de ce fait, la firme a imaginé l'eShop, un service qu'Iwata espère vu par le public comme une nette amélioration de ce que Nintendo proposait avant. Toujours est-il que les gens sont prêts à payer 40 € pour un jeu complet de qualité d'une licence connue, mais plus réticent à dépenser une telle somme pour une nouvelle licence
Source : Q/A investisseurs du 29/06/2011, p. 2
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