Après un départ couronné de succès avec 11 000 consoles vendues lors des trois premiers jours, le Gamecube s’est ensuite complètement effondré, avec moins de 4 000 consoles par semaine.
Apogée de cette descente aux enfers peu réjouissante, il ne s’est vendu que 1 500 consoles la semaine dernière. Ainsi, au 16 Juin 2002, le Gamecube s’est écoulé à 20 578 exemplaires, soit moins de la moitié du seuil minimal fixé.
La campagne marketing intense et coûteuse n’aurait-elle pas eu d’effets notables sur les consommateurs australiens ? Probablement, mais le problème est peut-être ailleurs.
L’analyste Phil Burnham pense que même si la PS2 est un peu plus chère que le NGC, elle permet de jouer aux jeux PSOne et de lire des DVD, ce qui est un plus indéniable dans le choix des consommateurs.
Il croit également que les ventes de Gamecube devraient augmenter d’ici peu, avec l’arrivée des prochains blockbusters comme Mario, Zelda ou Metroid.
Ces résultats font inévitablement penser au Japon, où la PS2 est également dans une position de force imposante et le Gamecube franchement à la traîne.
Espérons que Nintendo (et les autres éditeurs dans une moindre mesure) sauront trouver les arguments nécessaires pour relancer la machine, ce qu'ils n'ont pas su faire jusqu'à présent au Pays du Soleil Levant.
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