Quand un grand quotidien parle du secteur du jeu vidéo, on a toujours un peu peur. Certains journalistes tendent à écrire n'importe quoi, ne serait-ce que par pure provocation (quelle autre motivation verriez-vous, hein ?).
Dans cet article paru Dimanche, Laurence Girard et Gaëlle Macke nous rappellent que le lancement de nouvelles machines est toujours très bénéfique pour l'ensemble des acteurs du secteur.
On signalera toutefois que pour certains, c'est trop tard : vendredi, nos amis de Kalisto ont déposé le bilan, après que le plan de refinancement eût été refusé par la COB (Commission des Opérations de Bourse).
L'arrivée de Microsoft est perçue comme un signe de mâturité du secteur. Les projections de ventes le confirment : si les fabricants ont vendu 37 millions de consoles en 2001, ils devraient en avoir vendues 260 millions d'ici 2004.
Bref, une manne financière incroyable, un gros gâteau que les éditeurs de jeux mangent aux trois-quarts, et parmi lesquels on retrouve de très gros poissons comme Electronic Arts (qui a vendu 7 millions de jeux Harry Potter, un jeu sorti sur toutes les consoles et sur PC, certes).
Maintenant que les nouvelles consoles sortent en Europe, les géants du Vieux Continent espèrent à leur tout faire du chiffre : ils se préparent tous psychologiquement aux chocs des sorties de la NGC et de la XBox, après deux ans de vaches maigres. Le Monde explique que ce creux est arrivé au pire moment, quand avait sonné l'heure de l'expansion internationale, un mouvement qui ne peut être stoppé, une fois lancé.
Longtemps ignorée, l'Europe devient le marché sur lequel il va falloir gagner pour faire la différence. les 100 millions d'euros de marketing NGC de Nintendo semblent en tout cas le montrer : l'Europe n'est sans doute plus la grande oubliée de la guerre des consoles, et les trois acteurs en présence devraient largement y trouver assez de place pour eux trois!
Source: Le Monde
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