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News rédigée par S-cape
Onze états américains (sur 50, pour votre culture) se sont ligués pour rejoindre la loi californienne qui veut restreindre la vente de jeux vidéo aux mineurs. Cette demande de loi vient d'être supprimée en appel, mais doit être reconsidérée devant la Cour Suprême américaine.
Les mauvais élèves sont donc le Connecticut, la Floride, Hawaï, l'Illinois, la Louisiane, le Maryland, le Michigan, le Minnesota, le Mississipi, le Texas et la Virginie. Mauvais élèves car il est un fait certain, ces états ont un sérieux problème de violence, et n'ont de cesse de désigner des coupables à tour de bras sans se demander si la cause ne serait pas, finalement, un simple manque de chance. Gageons également que moult associations évangélistes sont à la source de cette chasse aux sorcières, portées par les voix de politiciens en pleine préparation électorale, qui mettent une fois de plus le jeu vidéo sur le bûcher. Comme une sensation de déjà vu...
Ces gens pensent qu'il faut absolument aider les parents à protéger l'innocence de leur progéniture et que la suppression de cette loi "restreint déraisonnablement de pouvoir le faire". Donc, le fait qu'il y ait une loi, pensent ces gens, renforce l'autorité parentale... Et là, on aimerait leur demander : puisqu'il s'agit de parents qui n'arrivent pas à imposer une éducation, en quoi une loi va-t-elle leur rendre leur autorité ?
Ils considèrent que cette loi est compatible avec le sacro-saint premier amendement de la constitution US, que voici en toutes lettres pour que vous mesuriez bien l'ampleur du désastre :
"Protéger les enfants du danger digital demande aux parents d'être pro-actifs, mais ils ont besoin et méritent aussi de l'aide", nous dit un aspirant sénateur du Connecticut, Richard Blumenthal.
Le montant de l'amende salvatrice n'a cependant pas été dévoilé.
Source: Gamasutra
Onze états américains (sur 50, pour votre culture) se sont ligués pour rejoindre la loi californienne qui veut restreindre la vente de jeux vidéo aux mineurs. Cette demande de loi vient d'être supprimée en appel, mais doit être reconsidérée devant la Cour Suprême américaine.
Les mauvais élèves sont donc le Connecticut, la Floride, Hawaï, l'Illinois, la Louisiane, le Maryland, le Michigan, le Minnesota, le Mississipi, le Texas et la Virginie. Mauvais élèves car il est un fait certain, ces états ont un sérieux problème de violence, et n'ont de cesse de désigner des coupables à tour de bras sans se demander si la cause ne serait pas, finalement, un simple manque de chance. Gageons également que moult associations évangélistes sont à la source de cette chasse aux sorcières, portées par les voix de politiciens en pleine préparation électorale, qui mettent une fois de plus le jeu vidéo sur le bûcher. Comme une sensation de déjà vu...
Ces gens pensent qu'il faut absolument aider les parents à protéger l'innocence de leur progéniture et que la suppression de cette loi "restreint déraisonnablement de pouvoir le faire". Donc, le fait qu'il y ait une loi, pensent ces gens, renforce l'autorité parentale... Et là, on aimerait leur demander : puisqu'il s'agit de parents qui n'arrivent pas à imposer une éducation, en quoi une loi va-t-elle leur rendre leur autorité ?
Ils considèrent que cette loi est compatible avec le sacro-saint premier amendement de la constitution US, que voici en toutes lettres pour que vous mesuriez bien l'ampleur du désastre :
« Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l'établissement ou interdise le libre exercice d'une religion, ni qui restreigne la liberté de la parole ou de la presse, ou le droit qu'a le peuple de s'assembler paisiblement et d'adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des torts dont il a à se plaindre. »Dingue comme interprétation, isn't ? Mais ce genre de proposition de loi, dont on est habitué à entendre les échos plusieurs fois par an, a heureusement toujours fini par s'écraser devant la Cour Suprême.
"Protéger les enfants du danger digital demande aux parents d'être pro-actifs, mais ils ont besoin et méritent aussi de l'aide", nous dit un aspirant sénateur du Connecticut, Richard Blumenthal.
"L'industrie du jeu vidéo doit agir de façon responsable : jouez gentiment, pas méchamment. Ils doivent accepter des restrictions qui protègent les enfants de pouvoir acheter des jeux violents, tout comme le fait l'industrie du cinéma."Et là, amis lecteurs, vous vous demandez si par hasard, aux USA, on aurait oublié les logos d'avertissement sur les jaquettes, tel que nous les avons ici. Pas du tout, figurez-vous ! La Commission Fédérale du Commerce veille au bon grain là-bas aussi. Ces derniers ajoutent d'ailleurs :
"L'industrie du jeu vidéo a supplanté celle du cinéma et de la musique, quand il s'agit de cibler une restriction, les logos d'évaluation sont là pour indiquer aux enfants et leurs parents qu'un produit ne leur correspond pas."Donc, pour résumer, onze états rejoignent l'avis d'un douzième, qui dit qu'en plus des logos d'avertissement, une loi devrait sanctionner les parents d'enfants qui jouent à des jeux vidéo interdits aux mineurs. Tout ça, pour aider les parents à mieux éduquer leurs enfants, parce que s'il sont violents, c'est quand même un peu la faute à tous ces jeux barbares.
Le montant de l'amende salvatrice n'a cependant pas été dévoilé.
Source: Gamasutra
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Je suis désolé, quand vous voyez un jeux interdits aux moins de 16 ans qui possèdent une violence équivalente parfois lègèrement inférieure à des films interdits aux moins de 12 ans, il y a un problème quelque part.
Ouais en fait il y en a 51 depuis le rachat de l'Alaska en euh... 1851 je crois. Sinon super news S-cape
Ou alors c'est toi qui te trompe...
il ya bien que 50 état... et l'Alaska est le 49e état depuis 1959 (bien qu'il ai été acheté par les états unis en 1867 il n'était pas un état avant 59)
le 50e état étant Hawai (1959 aussi)
Il ne s'agit pas d'interdire les jeux vidéo violents à tout le monde.
Il s'agit d'interdire les gamins de 12 ans de jouer à GTA.
En gros, au lieu d'avoir juste une indication sur la jaquette, l'âge limite sera officialisé par une loi.
C'est un peu normal non ?
Scarface en salle c'était 12 ans la limite.
C'est normal, mais l'interdiction à la vente existe déjà aux USA. Contrairement à la France par exemple, où l'âge indiqué sur la jaquette par le PEGI est purement indicatif et où les vendeurs sont tenus de vendre n'importe quel jeu à n'importe qui (même Resident Evil 5 à un enfant de 10 ans).
Ce que tous ne font pas (en tout cas en Suisse je sais qu'une grosse quantité de magasins te refusent la vente de jeux vidéos 18+ si t'es pas majeur. Après les autres limitations je sais pas dans quelle mesure c'est appliqué).
Pourtant la loi est très claire à ce sujet : c'est du refus de vente, et c'est illégal.
Par contre dans les grandes enseignes style Fnac, Virgin, voir supermarchés je ne pense pas que les vendeurs font autant de soucis.