Test de Metroid Dread : L’apogée de la saga !
C’était la surprise de ce début d’été. L’annonce de l’arrivée imminente de Metroid Dread a fait le buzz. Personne ne s’attendait au retour de Samus Aran avant le très éloigné Metroid Prime 4.
TestAprès BSR, en route pour ZDR !
Dread reprend l’intrigue scénaristique où Fusion l'a laissée. Si vous n’avez pas eu la chance de faire Metroid Fusion sur GBA, on vous exprime toute notre tristesse, car vous avez loupé le meilleur épisode de son époque. Malheureusement, il est extrêmement compliqué de l’acquérir aujourd’hui. Cependant, l’introduction de Dread résume brillamment en quelques images l’intrigue de Fusion.Pas de spoiler de notre part puisque Nintendo l’a communiquée en long et en large, l'intrigue repose sur des images reçues du parasite X provenant de la planète ZDR, principale antagoniste de Metroid Fusion et espèce censée avoir été éradiquée par la chasseuse de prime. La Fédération Galactique envoie des robots nommés E.M.M.I pour enquêter. Le contact avec les machines perdu, c’est Samus Aran qui est envoyée à son tour. Vous l’avez vu dans les vidéos, les E.M.M.I seront bien présents en tant qu’ennemis qu’il faudra fuir comme la peste !
Sans dévoiler la suite, l’intrigue est très bien construite et développe énormément l’univers de la saga. Il corrige clairement la linéarité reprochée à Fusion. Vous avancez au gré de vos envies, et l’exploration est complètement libre comme cela était le cas dans les anciens opus, qui paradoxalement manquaient de profondeur scénaristique. C’est enfin corrigé avec Metroid Dread. L’ensemble est en parfait équilibre. La mise en scène donne à l’héroïne un charisme jamais atteint auparavant. Samus n’a jamais eu autant de prestance et de classe.
Une réalisation époustouflante !
Pour les néophytes, Metroid est une des deux sagas à l’origine du phénomène Metroidvania. Le principe consiste à explorer librement le monde en scrolling horizontal 2D en contrôlant un personnage qui gagne en puissance grâce à des éléments de RPG, points d’expérience, compétences, statistiques améliorées, etc. Dans Dread, comme dans tout Metroid, la progression s’effectue grâce à l’acquisition de facultés diverses et variées. On retrouve des grands classiques comme les différentes combinaisons de puissance.On se gardera de vous dresser la liste des compétences, pour vous laisser le plaisir de les découvrir. On peut juste vous dire qu’elles sont jouissives. Comme d’habitude, il faut posséder certaines compétences pour explorer certaines zones. Si vous n’avez pas la possibilité d’accéder à des secteurs, c’est qu’il faudra sans doute y revenir plus tard.
Cela occasionnera de nombreux aller-retours afin d’acquérir de nouvelles armes, ou des items pour augmenter vos capacités en missiles et points de vie. La recette reste inchangée pour notre plus grand plaisir et les plus hargneux se lanceront sûrement dans des speedruns pour la beauté du geste.
Leurs multiples runs leur permettront d’apprécier à répétition la réalisation graphique qui est absolument somptueuse. Les décors ondulent à travers toutes sortes de biomes où se mêlent la découverte, le mystère et l’angoisse. Les courses poursuites avec les E.M.M.I en sont un parfait exemple, l'image se floute comme s'il y avait des parasites de communication, le fond sonore fait grimper la pression artérielle, comme ce fut le cas avec notre regretté SA-X de Fusion.
Au sommet de la jouabilité et de la difficulté
La maniabilité est excellente comme d'habitude, il n'y aucune fausse note. Cela ne sera pas de trop face aux affrontements très techniques qui vous attentent. En effet, Dread entre en rupture avec ses aînés, car la difficulté est au rendez-vous. C’est fini les boss aux patterns facile à mémoriser, qui meurent en quelques coups de super missiles. Ils varient le rythme de leurs attaques. Il faut tenir compte de l'environnement dans lesquels vous leur faites face.Les affrontements feront appel à votre dextérité et surtout votre ténacité, tel un Dark Souls. Là où vous trouviez que le SA-X, et Ridley étaient les seuls adversaires dignes de ce nom, avec Dread il y en a des dizaines comme eux, ou pires. Réjouissez vous ou non mais vous allez souvent voir la combinaison de Samus se briser !
Introduit dans Other M, et repris dans le remake Samus Return, les phases au corps à corps pour contrer les attaques font leur retour. Elles dynamisent tous les affrontements des plus anodins jusqu'aux boss. Elles donnent lieu à des cinématiques interactives où il faut continuer de tirer pour espérer finir rapidement les affrontements les plus ardus. En parallèle, les confrontations face aux E.M.M.I flirtent avec des mécaniques d'infiltration et de FPS. Dread prend des risques, mais le résultat dépasse de loin toutes nos espérances.
On se retrouve avec un titre très varié en termes de jouabilité. Si les combats sont très ardus, l’exploration n’est pas en reste. Il y a des secteurs où il faudra rivaliser d'ingéniosité pour trouver l’accès menant à des passages secrets ou simplement pour avancer. Toutes les compétences sont utiles et utilisées à bon escient. Il ne sera pas rare que des upgrades de points de vie ou autres missiles vous narguent derrière les parois en mode : “Tu n’y arriveras pas ! Nananereuh !”
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C'est assez ingrat quand même. Faut les remercier pour cet excellent Metroid, c'est vraiment le point où j'ai le plus de mal avec votre test : A vous lire, Nintendo a tout fait et le jeu n'a jamais été développé par Mercury Steam.
Donc Metroid Prime c'est pas Retro Studio mais Nintendo ? XenoBlade c'est pas Monolith Software mais Nintendo ?
Bon, je parais assez mesquin avec un tel commentaire mais je tenais à souligner cela tout de même.
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