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Nintendo vient de réclamer le retrait de 562 jeux vidéo
Nintendo passe à la vitesse supérieure pour faire retirer du marché de nombreux jeux utilisant sans son accord des éléments de ses franchises. Le premier à plier est la plateforme Game Jolt accueillant de très nombreux titres indies.
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Après avoir bloqué le projet AM2R (Another Metroid 2 Remake) fait par des fans en hommage à l’héroïne Samus Aran, puis Pokémon Uranium, un autre jeu conçu par des fans, Nintendo vient de demander auprès des responsables de Game Jolt via GitHub le retrait de 562 jeux vidéo qui s'inspirent un peu trop de certaines de ses licences, Mario et Zelda en tête.
La liste est très précise avec l'ensemble des liens des pages permettant d'accéder aux jeux posant problème, vous pouvez trouver la liste des jeux interdits en cliquant sur le lien ci-dessus ou ici.
La firme s'appuie sur la loi américaine DMCA (Digital Millenium Copyright Act) pour défendre ses propriétés intellectuelles, en ciblant désormais les hébergeurs de contenus. Techniquement, ceux-ci ne sont pas responsables devant la loi de ce qu’ils hébergent, sauf s’ils ne font rien pour retirer le contenu litigieux ou pour le rendre inaccessible au public à partir du moment où ils ont été dûment informés de son existence, et du fait qu’il était illicite.
C'est par le biais de cette subtilité que les ayants droits désormais peuvent demander un retrait rapide d'un contenu illicite et Game Jolt a préféré suivre la demande de Nintendo et ne pas entrer dans une longue et coûteuse bataille judiciaire. Game Jolt a donc commencé à désactiver l'accès public aux jeux vidéo posant problème, même si les développeurs de ces jeux ont toujours la possibilité d'y accéder en privé.
Comme le souligne Nintendo :
La liste est très précise avec l'ensemble des liens des pages permettant d'accéder aux jeux posant problème, vous pouvez trouver la liste des jeux interdits en cliquant sur le lien ci-dessus ou ici.
La firme s'appuie sur la loi américaine DMCA (Digital Millenium Copyright Act) pour défendre ses propriétés intellectuelles, en ciblant désormais les hébergeurs de contenus. Techniquement, ceux-ci ne sont pas responsables devant la loi de ce qu’ils hébergent, sauf s’ils ne font rien pour retirer le contenu litigieux ou pour le rendre inaccessible au public à partir du moment où ils ont été dûment informés de son existence, et du fait qu’il était illicite.
C'est par le biais de cette subtilité que les ayants droits désormais peuvent demander un retrait rapide d'un contenu illicite et Game Jolt a préféré suivre la demande de Nintendo et ne pas entrer dans une longue et coûteuse bataille judiciaire. Game Jolt a donc commencé à désactiver l'accès public aux jeux vidéo posant problème, même si les développeurs de ces jeux ont toujours la possibilité d'y accéder en privé.
Comme le souligne Nintendo :
Ces pages web présentent des images de personnages issus des jeux vidéo de Nintendo en relation avec des jeux en ligne non autorisés qui copient les personnages, la musique et d’autres éléments des jeux vidéo de Nintendo. Le site Game Jolt génère des revenus issus de bannières publicitaires affichées sur le site et d’annonces affichées lorsque les joueurs attendent que les jeux se chargent.Nintendo se montre ferme désormais pour défendre ses produits, la firme ayant clairement choisi sa diversification tous azimuts et notamment son entrée sur le monde mobile, avec l'apparition de l'appli Super Mario Run sur iOS (et dans quelques mois sur Android). Il n'est donc plus question de laisser sur ce marché mobile des clones, ni sur le marché PC. Les autres sites sont donc prévenus, d'autres actions sont à prévoir dans les tous prochains jours, le toilettage souhaité par Nintendo risquant d'être de grande ampleur.
Cool use of the annotator: explaining the DMCA notice that Nintendo used to take down games like @PokemonUranium. https://t.co/OofJYOySdU— News Genius (@newsgenius) 7 septembre 2016Source : Game Jolt
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... Reflets d'Acide?
En fait ce qui est étonnant, c'est que Nintendo n'a pas bougé plus tôt, car il y a certains jeux sur la liste des titres bannis qui remontent à un bail.
On va dire qu'il y a des emprunts de plus en plus gros des produits de base, le fait qu'il débarque enfin dans le mobile et ne veulent pas laisser la place aux clones. Si la NX n'est pas retrocompatible, le marche 3DS et Wii U garde tout leur intérêt à ce niveau-là avec la console virtuelle. Et peut-être que les renforcements du dispositif juridique leur permettent d'agir plus efficacement aujourd'hui.
Pour moi, c'est ce qui craint le plus dans cette histoire. On dirait que Nintendo vient pour la première fois d'aller voir ce que font/pensent leurs fans sur internet.
Je vois presque ça comme une preuve que Nintendo en a rien à foutre d'eux.