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Voilà maintenant plusieurs années que Nintendo lutte avec les moyens du bord contre le piratage : pour ce faire, la firme a recours à des moyens légaux, ce qui prend du temps et coûte beaucoup d'argent. Mais cela ne fait pas peur à un revendeur espagnol, qui a décidé de poursuivre Nintendo à son tour, suite au jugement rendu après deux ans de procédure judiciaire.
Alejandro Fernandez est un revendeur espagnol qui, comme bon nombre de ses confrères, vendait entre autres jeux et accessoires une petite carte à insérer dans sa DS, dotée d'une carte micro-SD sur laquelle les joueurs pouvaient mettre ce que bon leur semblait… à commencer par des jeux téléchargés en toute illégalité sur le net.
Pour se défendre, les revendeurs ont quelques arguments qu'un juge pourrait entendre, même si en la matière, ils sont de moins en moins dupes et prennent les intérêts des grandes marques très au sérieux. Alejandro Fernandez a ainsi été jugé pour six motifs : vol de propriété intellectuelle, de propriété industrielle et révélation de secrets industriels, avec au final jusqu'à23 ans de prison et 1,24 millions d'euros d'amende. Autant dire que sa vie serait plus ou moins gâchée…
Mais Alejandro Fernandez a réfléchi et, avec son avocat, il estime que Nintendo n'a pas de quoi le poursuivre étant donné que sa boutique ne vend rien d'autre qu'une cartouche vide. Sa ligne de défense ? C'est l'utilisateur qui fait ce que bon lui semble de la cartouche ainsi acquise. Mais cela n'empêche pas Nintendo de penser qu'il aide le piratage en vendant cet appareil.
Pour contre-attaquer, Alejandro Fernandez s'est allié à d'autres revendeurs concernés par la plainte de Nintendo, avec une contre-attaque visant à faire considérer les cartouches de jeu DS comme contraires à la législation européenne. La loi indique en effet qu'il est illégal d'utiliser un moyen physique (comme une cartouche propriétaire, une manette) pour "gagner un monopole sur des solutions techniques" : en d'autres termes, Nintendo doit permettre à d'autres fabricants d'utiliser le design de la cartouche DS, de la même façon que des clones de la WiiMote sont autorisés à être fabriqués.
C'est une nouvelle affaire qui commence, et qu'il sera intéressant de suivre dans les prochains mois.
Source : GIGAom
Alejandro Fernandez est un revendeur espagnol qui, comme bon nombre de ses confrères, vendait entre autres jeux et accessoires une petite carte à insérer dans sa DS, dotée d'une carte micro-SD sur laquelle les joueurs pouvaient mettre ce que bon leur semblait… à commencer par des jeux téléchargés en toute illégalité sur le net.
Pour se défendre, les revendeurs ont quelques arguments qu'un juge pourrait entendre, même si en la matière, ils sont de moins en moins dupes et prennent les intérêts des grandes marques très au sérieux. Alejandro Fernandez a ainsi été jugé pour six motifs : vol de propriété intellectuelle, de propriété industrielle et révélation de secrets industriels, avec au final jusqu'à23 ans de prison et 1,24 millions d'euros d'amende. Autant dire que sa vie serait plus ou moins gâchée…
Mais Alejandro Fernandez a réfléchi et, avec son avocat, il estime que Nintendo n'a pas de quoi le poursuivre étant donné que sa boutique ne vend rien d'autre qu'une cartouche vide. Sa ligne de défense ? C'est l'utilisateur qui fait ce que bon lui semble de la cartouche ainsi acquise. Mais cela n'empêche pas Nintendo de penser qu'il aide le piratage en vendant cet appareil.
Pour contre-attaquer, Alejandro Fernandez s'est allié à d'autres revendeurs concernés par la plainte de Nintendo, avec une contre-attaque visant à faire considérer les cartouches de jeu DS comme contraires à la législation européenne. La loi indique en effet qu'il est illégal d'utiliser un moyen physique (comme une cartouche propriétaire, une manette) pour "gagner un monopole sur des solutions techniques" : en d'autres termes, Nintendo doit permettre à d'autres fabricants d'utiliser le design de la cartouche DS, de la même façon que des clones de la WiiMote sont autorisés à être fabriqués.
C'est une nouvelle affaire qui commence, et qu'il sera intéressant de suivre dans les prochains mois.
Source : GIGAom
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Celui la et son avocat devrait avoir la palme de la Bible a excuse, mdr !
Si ils obtenaient gain de cause, ça changerait BEAUCOUP de choses.
Après cette histoire de monopole elle est bien drôle aussi : c'est quand même leur propre console, quoi ! Si ils voulaient ils pourraient se la garder pour eux !
tu n'as rien compris.
merci, au revoir.
Pour être valable sa cartouche devrait être une cartouche DS sans avoir de port micro-sd.
Avec le port micro-sd elle n'a rien en commun avec une cartouche DS.
D'autre part le port cartouche est fait pour contenir des cartouches de jeux et le port SD sert au sauvegarde de photo et music. Donc une cartouche avec un port micro-sd n'a aucune utilit& et surtout utilise aucune fonctionnalité de la console.
Un dernier truc qui pourrait l'enfoncer : je possède une carte R4 et quand je l'a met dans ma DS elle afiche le nom d'un autre jeu au lieu d'afficher le nom de la carte R4. Je n'ai pas d'autre model de carte donc je ne sais pas si cela fait la même chose avec les autres cartes. Mais en partant de cette observation j'en déduis que s'il vend des cartes R4, il vend des cartes piratés. Un vendeur est censé connaitre l'origine et la provenance de ses produits et donc il serait perdant une fois de plus.
C'est pas le propos. Nintendo l'accuse de vol de propriété industrielle et révélation de secrets industriels (blablabla...) alors que ça, c'est le consommateur qui va pirater des jeux qui en est responsable.
Dans beaucoup de pays, les linkers demeurent illégaux, pour d'autres raisons. Je ne sais pas comment ça fonctionne exactement en Espagne.
Cela permet de faire tourner des homebrews par exemple. Une fois encore c'est rarement légal, mais ça n'a rien à voir avec le piratage. C'est un faux procès.
Mais non, c'est toi qu'as rien compris : c'était à moitié ironique !
À moitié seulement parce que s'ils ne mettent pas bêtement leurs jeux sur cartes SD c'est quand même pour décourager ceux qui voudraient pirater de le faire parce qu'ils devraient s'équiper d'un matériel pouvant se révéler coûteux.
Mais évidemment que c'est un peu ironique parce que je sais très bien que c'est pas ça que le vendeur a dit, ça serait suicidaire pour son procès...
"J'accuse Nintendo d'emmerder les pirates et c'est pas bien parce qu'à cause de ça on peut pas pirater tranquilles !"