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Un regard sur Momotaro Dentetsu 2017 : Tachiagare Nippon !!
Retour de la licence d'Hudson Soft dont les droits appartiennent désormais à Konami. Pourtant c'est Nintendo qui est à la barre pour financer et éditer le jeu développé par Valhalla Game Studios.
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De l'eau est passée sous les ponts depuis la dernière sortie d'un jeu de la franchise Momotaro Dentetsu. Il faut remonter à 2010 sur DS pour retrouver Momotaro Dentetsu World vendu à un peu moins de 200 000 exemplaires et 2009 un épisode sur Wii qui avait connu un notable succès dépassant les 580 000 ventes. Le jeu a donc tout le potentiel pour trouver son public, grandement aidé par les fêtes de fin d'année puisqu'il débarque au Japon le 22 décembre pour un tarif de 5378 yens.
Simple sur le papier, le chemin vers la richesse va se révéler plus compliqué dans la pratique car il va falloir faire avec des cartes de jeu qui auront une incidence particulière. Au nombre de 130 cartes et classées en cinq catégories, les trois premières séries restent classiques : "les cartes linéaires" permet de lancer 8 dés pour obtenir un nombre de cases égale à la somme des dés lancés, les "cartes retour au départ " sont suffisamment explicites dans leur formulation et les "cartes spéciales" permettent de vous rendre directement dans un lieu particulier de l'espace de jeu.
Les deux dernières, nettement plus poisseuses, ancrent le jeu dans une ambiance beaucoup plus potache : nous avons ainsi les "cartes pet" et les "cartes mur de caca" qui permettent de déposer un étron sur certaines cases afin de ralentir les joueurs adverses. N'ayant pas aperçu d'option de type "porter des bottes", on espère qu'ils y glisseront avec le pied gauche. Bref de l'humour scatologique qui surprend toujours un peu dans certains jeux japonais et dans une production Nintendo.
L'influence du Shintoïsme est également présente avec l'arrivée à la rescousse (ou en potentiel ennui) du folklore japonais et des Kami. La divinité de la pauvreté Binbōgami aura ainsi la possibilité de vous posséder en fonction de la distance vous séparant de l'arrivée. Outre les kami, vous aurez le droit à l'apparition de certains monstres et des personnages historique comme le chef de guerre Oda Nobunaga, grand seigneur autoritaire ayant permis l'unification du Japon. Son aide sera précieuse pour gagner.
Techniquement, le jeu aura un mode multijoueur en local, jouable jusqu'à quatre personnes avec cerise sur le gâteau, le mode téléchargement qui permettra de jouer au mode multijoueur avec un seul exemplaire du jeu. Une excellente option pour ce type de jeu. Attention cependant, il sera nécessaire pour les joueurs de télécharger une application spéciale sur l'eShop afin de pouvoir bénéficier de cette possibilité de gameplay.
Même si Nintendo a financé et éditera le jeu, le jeu est développé par Valhalla Game Studios, le studio derrière le mésestimé Devil's Third. Nous comprenons mieux le langage très diplomatique d'Itagaki vis-à-vis de Nintendo dans ce contexte lors de sa récente interview. Appuyé par Akira Sakuma, créateur de la série et co-propriétaire des droits de la franchise, et l'illustrateur / character-designer Takayuki Doi, le jeu semble se présenter sous de bons auspices. Pas d'information pour le moment sur un éventuel projet de localisation en dehors du Japon, ce qui paraît difficile au regard de certains aspects de jeux et de la culture très centrée sur le Japon qui irrigue le soft.
Source : Nintendo Everything
Mais qu'est-ce que Momotaro Dentetsu ?
C'est un jeu de société reprenant certains ingrédients du Monopoly où vous devrez voyager au travers du Japon en amassant divers achats, titres de propriétés, boutiques...afin de devenir l'homme le plus riche possible. Les possibilités cependant ne seront pas linéaires, vos choix impacteront vos succès futurs et le fait de terminer la partie avant tout le monde vous permettra de recevoir une aide financière. Pour coller avec la réalité économique où chaque société dévoile son bilan comptable à la fin de l'exercice fiscale qui se clôt chaque 31 mars, chaque année au mois de mars les joueurs seront classés en fonction de l'argent et des propriétés obtenus durant l'année fiscale. Vous êtes le plus riche ? C'est gagné pour vous, vous remportez la partie.Simple sur le papier, le chemin vers la richesse va se révéler plus compliqué dans la pratique car il va falloir faire avec des cartes de jeu qui auront une incidence particulière. Au nombre de 130 cartes et classées en cinq catégories, les trois premières séries restent classiques : "les cartes linéaires" permet de lancer 8 dés pour obtenir un nombre de cases égale à la somme des dés lancés, les "cartes retour au départ " sont suffisamment explicites dans leur formulation et les "cartes spéciales" permettent de vous rendre directement dans un lieu particulier de l'espace de jeu.
Les deux dernières, nettement plus poisseuses, ancrent le jeu dans une ambiance beaucoup plus potache : nous avons ainsi les "cartes pet" et les "cartes mur de caca" qui permettent de déposer un étron sur certaines cases afin de ralentir les joueurs adverses. N'ayant pas aperçu d'option de type "porter des bottes", on espère qu'ils y glisseront avec le pied gauche. Bref de l'humour scatologique qui surprend toujours un peu dans certains jeux japonais et dans une production Nintendo.
L'influence du Shintoïsme est également présente avec l'arrivée à la rescousse (ou en potentiel ennui) du folklore japonais et des Kami. La divinité de la pauvreté Binbōgami aura ainsi la possibilité de vous posséder en fonction de la distance vous séparant de l'arrivée. Outre les kami, vous aurez le droit à l'apparition de certains monstres et des personnages historique comme le chef de guerre Oda Nobunaga, grand seigneur autoritaire ayant permis l'unification du Japon. Son aide sera précieuse pour gagner.
Techniquement, le jeu aura un mode multijoueur en local, jouable jusqu'à quatre personnes avec cerise sur le gâteau, le mode téléchargement qui permettra de jouer au mode multijoueur avec un seul exemplaire du jeu. Une excellente option pour ce type de jeu. Attention cependant, il sera nécessaire pour les joueurs de télécharger une application spéciale sur l'eShop afin de pouvoir bénéficier de cette possibilité de gameplay.
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Même si Nintendo a financé et éditera le jeu, le jeu est développé par Valhalla Game Studios, le studio derrière le mésestimé Devil's Third. Nous comprenons mieux le langage très diplomatique d'Itagaki vis-à-vis de Nintendo dans ce contexte lors de sa récente interview. Appuyé par Akira Sakuma, créateur de la série et co-propriétaire des droits de la franchise, et l'illustrateur / character-designer Takayuki Doi, le jeu semble se présenter sous de bons auspices. Pas d'information pour le moment sur un éventuel projet de localisation en dehors du Japon, ce qui paraît difficile au regard de certains aspects de jeux et de la culture très centrée sur le Japon qui irrigue le soft.
Source : Nintendo Everything
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