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Le premier
opus de la série Bloody Roar fut publié en 1998 sur la Playstation et il fut
immédiatement acclamé par les fans de jeux de combat en trois dimensions.
Hudson Soft et Eighting ont donc décidé de produire une suite, Bloody
Roar 2 : The New Breed, ce dernier est apparu dans les magasins en 1999. La
rapidité des mouvements et le système de combo de ces derniers n'ont pas fait
l'unanimité, certains adorent alors que d'autres détestent. Le troisième Bloody
Roar est arrivé en Amérique du Nord au mois de juin 2001, et comme ses prédécesseurs,
il s'est démarqué des autres jeux de combats par son style unique. Avec l'arrivée
de la GameCube, Hudson Soft et Eighting ont décidé de faire une nouvelle version
du troisième opus de la série spécialement pour la console de Nintendo. Bloody
Roar 3 devient Bloody Roar : Primal Fury et pour la première fois, la série
débarque sur une console de Nintendo.
Les
combattants qui sont à votre disposition dans le jeu sont des mutants pouvant
se transformer sous une forme animale, ce qui se produit lors d'un combat.
Chaque personnage a son propre animal : caméléon, lapin, tigre, léopard, loup
etc. En tout, il y aura 14 personnages différents donc vous pourrez choisir.
Deux d'entre eux sont exclusifs à Primal Fury, c'est à dire Chronos l'oiseau
et Ganesha l'éléphant. Les créatures (connues également sous le nom de “zoanthropes”)
qui forment cette race furent créées à la suite de différentes manipulations
génétiques faites par la multinationale Tylon Corporation. Vous aurez le choix
entre 9 différents tableaux dans lesquels vous pourrez vous battre, donc 6
seront exclusifs à la version GameCube comme un temple chinois ou encore un
château japonais. Et un peu comme dans Dead or Alive 2, lorsque vous projetterez
votre adversaire violemment sur le plancher ou encore sur les murs, ceux-ci
se briseront et vous continuerez le combat à un nouvel endroit.
Comme
je vous l'ai déjà dit plus haut, les personnages dans Bloody Roar : Primal
Fury peuvent changer de forme lors des combats, d'humain à une forme animal
et vice versa. Lorsque le changement se produit, le joueur se retrouvera avec
de nouveaux mouvements et les animaux sont également beaucoup plus puissants
que les humains, il est donc important de rester sous la forme animale le
plus longtemps possible. Une des caractéristiques de Bloody Roar : Primal
Fury est définitivement la grande vitesse avec laquelle les mouvements sont
effectués. Tout se déroule très rapidement, ce que plusieurs apprécient mais
que d'autres détestent. Primal Fury profitera de l'ajout de quelques nouveaux
modes. En plus des modes arcade et survival, il y aura dans Primal Fury time
attack, team battle et un nouveau training mode. De plus, il devrait avoir
dans le jeu d'autres modes secrets cacher dans le jeu. Ce sont les ajouts
probablement les plus importants que vous retrouverez dans Primal Fury.
La version GameCube du jeu profitera de plusieurs améliorations au niveau graphisme. Tout d’abord, l'aliasing qui est présent dans la version PS2 disparaîtra dans Bloody Roar : Primal Fury. Ceci est déjà un bon départ. Les textures des décors de même que les personnages seront plus détaillés sur la GameCube, ces deux points étaient des grosses lacunes au niveau visuel sur PS2. L'animation des combattants ne devrait pas subir d'améliorations, ce qui est un peu surprenant lorsqu'on pense que la GameCube excelle dans ce domaine (il suffit de regarder ce que Factor 5 a réussi avec Rogue Leader). Les effets de lumière seront eux plus beaux dans Primal Fury que sur la PS2. Bloody Roar : Primal Fury devrait être un beau jeu sur la GameCube, mais puisqu'il a tout d'abord été développé sur la PS2 et que la version GC ne devra se contenter que de quelques modifications, les amateurs ne doivent pas s'attendre à un chef d'oeuvre visuel. Au niveau sonore, Primal Fury sera probablement identique à ce que les propriétaires de la PS2 ont pu profiter.
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