It's Mr. Pants, la preview

Preview rédigée par Vincent

Chapeau Melon et... Slip rouge.

Un an. Un an que nous attendions des nouvelles de ce " It’s Mr.Pants ". Il faut dire que Rare, après une annonce furtive du jeu, n’a pas été très explicite depuis, c’est le moins qu’on puisse dire. Apres cette année sans nouvelle donc, revoilà Mr. Pants, ce personnage qui marie sans vergogne un slip rouge du meilleur effet avec un chapeau melon sobre. Voila donc à quoi ressemble la nouvelle star de Rare, toute prête à se jeter dans la lumière dans un style de jeu des plus particuliers.
Mais revenons d’abord sur un point qui en a intrigué certains, à savoir que lors de la présentation de leur nouvelle gamme de jeux lors du salon E3 en 2001, Rare avait annoncé un autre puzzle-like basé sur le thème de Donkey Kong ayant pour nom " DK Coconut Crackers ". Malheureusement, le jeu ne vît jamais le jour, à cause de la séparation prématurée de Rare et Nintendo. Les rumeurs allaient donc bon train sur le fait que "It’s Mr.Pants " était en réalité une réactualisation du principe de " DK Coconut Crackers ". De plus la nouvelle gamme de jeu présentée par Rare/THQ cette année comporte les mêmes titres que celle de l’E3 2001 à l’exception de " DK Coconut Crackers ". Que peut-on donc tirer de ces coïncidences ? Le futur nous le dira bien…

Quand l’ombre de Tetris plane sur Rare…

Reprenant le style coloré et enfantin d’un Yoshi’s Island pour les graphismes, ce It’s Mr.Pants reprend les bases du mythique jeu de puzzle Tetris. Il s’agit donc encore une fois de faire des rotations avec des pièces de différentes formes et de différentes couleurs pour les rassembler sur une surface de jeu plane. Le concept est en fait assez simple : il faudra que le joueur regroupe les pièces de couleurs données de sorte à réaliser des rectangle de dimensions 3x2 cases au moins pour les faire disparaître au fur et à mesure. Une des innovations vient du fait qu’il ne faudra pas placer des pièces de même couleur les unes sur les autres mais bien des couleurs différentes. Ce système évite donc les imbrications un peu trop simplistes et permet, s’il est utilisé à bon escient, de réaliser des combos pouvant rapporter gros.

Comme dans tous les puzzle-like, il fallait bien sûr faire preuve de diversité dans les modes de jeu et trois seront donc sélectionnables. Dans le mode " Puzzle " il faudra éliminer toutes les pièces du plan de jeu avec un nombre limité de pièces alors que le mode " Wipeout " obligera le joueur à éliminer toutes les pièces du plan de jeu avec un nombre illimité de pièces données mais dans un temps imparti de 2 minutes. Enfin le mode " Marathon " est un mix des deux puisque et le temps et les pièces fournies sont infinies, le but étant de tenir le plus longtemps possible jusqu'à l’inexorable " game over ". Les sauvegardes seront bien utiles pour sauver la progression ainsi que les meilleurs scores et même les petits bonus qu’on pourra collecter tout au long du jeu, au fur et à mesure qu’on avancera.

Humour et Sous-vêtements

Si à la lecture du principe de jeu vous pensiez que ce jeu n’est qu’un énième clone de Tetris, sachez que le monde dans lequel évolue Mr.Pants est totalement décalé voire complètement loufoque. Le style crayonné des graphismes et l’aspect volontairement " gribouillage " servent à créer cette ambiance certes enfantine mais avant tout reconnaissable entre 1000. Les arrière plans pendant les phases de jeux sont parfois à la limite du ridicule et il semblerait que les game designers aient fait une fixation sur les slips, à tel point qu’ont en trouve à peu près partout et surtout n’importe ou. De plus, les musiques et bruitages ne sont pas en reste car à l’inverse des musiques calmes des jeux traditionnels de puzzle, celles crées pour ce " It’s Mr. Pants " sont aussi fun que le jeu en lui-même, donnant un charme indéniable au tout. La cerise sur le gâteau sera sans doute d’entendre Mr.Pants chanter entre chaque tableau. Espèrons d’ores et déjà que son chant sera dans la limite du supportable !

Les informations de cet aperçu sont tirées de IGN.