MGS - Présentation du très sulfureux Madworld !

Présentation par son créateur

Atsushi Inaba est un ancien talent de Capcom et du regretté mythique studio Clover (Okami, Viewtiful Joe,...). Apres la fermeture de celui-ci en parti à cause des ventes insuffisantes d'Okami, ce grand monsieur du jeu vidéo et d'autres créateurs de génie ont fondé le studio Platinium Games réputé pour ses projets décalés et originaux à venir (Bayonetta, Infinite Line...). SEGA ayant conclu un accord visant à éditer et à distribuer les jeux du studio, Astushi Inaba nous a donc fait l'honneur de se déplacer afin de nous présenter sa dernière folie qui marquera à jamais le jeu vidéo pour Gamer sur Wii. C'est d'ailleurs au début de cette démonstration qu'Atsushi Inaba nous à confié 'vouloir développer des jeux originaux et recherchés pour faire évoluer les tendances actuelles' qu'il trouve, comme beaucoup d'entre nous d'ailleurs, quelque peu stagnantes.

C'est donc armé du couple Wiimote/Nunchuk qu'il se lance dans la présentation d'un premier niveau situé dans une sorte d'usine désaffectée. Doté d'une esthétique exceptionnelle en noir et blanc dont seul le rouge criant nous saute aux yeux, Madworld pourrait presque être considéré comme une œuvre d'art ou, si la comparaison vous parait abusive, au moins à une claque graphique. Qui plus est, l'action non stop est très bien animée et mise en scène frôle la perfection avec l'apparition régulière de zooms affolants sur des morts violentes par décapitation, empalement ou perforation.

Car en effet, il faut bien l'avouer, Madworld est violent ! Si violent qu'il sera d'ailleurs interdit aux moins de 18 ans à sa sortie prévue pour le printemps 2009 dans notre beau pays où 'Familles de France' impose ses réglementations. Cependant Atsushi Inaba nous a affirmé que si son jeu est gore, le but de cette accumulation sanglante n'est pas de faire de la violence gratuite mais au contraire, de déclencher un sourire voir même un fou rire tant l'exagération des situations donne un coté irréel et comique au résultat. Pour preuve, tout la salle a explosé de rire lors de la démonstration quand Atsushi Inaba ramasse un pneu au sol, bloque un ennemi à l'intérieur de celui-ci, le martèle de coups, l'attrape par le col et l'envoie voler dans une poubelle qui sous le choc se referme sur lui et le découpe en deux dans un râle d'agonie et sous une immense gerbe de sang tachant jusqu'à l'objectif de la caméra. Tout simplement hilarant !

Un émerveillement perpétuel !

Cette petite démonstration nous aura donc aussi démontré l'interactivité incroyablement riche qui fait de Madworld un jeu ou chaque partie sera un émerveillement. Entre les poteaux à arracher, les murs criblés de pics affutés et les pneus susnommés à ramasser, tout élément du décor peut être une arme mortelle à utiliser. Même les corps de vos adversaires peuvent devenir des instruments de torture ! Pour cela, mettons-nous en situation : après en avoir décousu avec un adversaire plus coriace que les autres contre lequel des QTE (petites scènes interactives) vous on permis de l'affaiblir avant de l'achever en lui découpant la tête avec votre tronçonneuse intégrée, vous avez la possibilité de ramasser cette même tête fièrement ornée d'un casque à cornes pour, excusez moi du terme, défoncer le visage de vos joyeux adversaires et leur planter ce crâne entre les épaules enfonçant, par la même occasion, leur propre crâne à l'intérieur de leur corps. Jouissif me direz vous ! Mais même si cela reste possible en théorie, Atsushi Inaba a malheureusement loupé sa performance sous nos yeux impatients et s'en est fortement excusé. On l'excuse : au moins nous aurons la surprise de le voir par nous même quand nous tenterons d'effectuer cette intervention chirugicale délicate.

Concernant la maniabilité, Atsushi Inaba nous a affirmé que tout joueur (âgé au moins de 18 ans bien entendu !) pourra s'en donner à cœur joie. Le gameplay sera simple et j'ai personnellement été étonné car je pensais que ces mises à mort incessantes l'aurait fait gesticuler dans tout les sens. Que nenni, quelques mouvements du poignet et boutons enfoncés vous permettront de massacrer tout ce beau monde.

Des mini-jeux... de massacre !

Pour ce qui est du contenu, si le seul stage vu dans les présentations, vidéos et images nous montrait l'usine désaffectée, nous aurons bien évidement d'autres niveaux variés pour nous défouler. Variété qui se retrouvera aussi au niveau des armes disponibles pour le héros avec par exemple une massue cloutée vous permettant d'envoyer littéralement voler vos adversaires. Cette massue est d'ailleurs à la base d'un mini jeu défoulant de fléchettes humaines. Avant de vous décrire l'épreuve, il faut savoir que de nombreux mini-jeux viendront égailler vos parties et que ceux-ci se débloquent une fois un quota d'adversaires vaincu. Xavier vous avait déjà parlé de la cruelle 'presse de la mort' dans ses précédentes impressions et je vais donc vous présenter les 'Fléchettes humaines' comme promis.

C'est donc armé d'une batte cloutée et après avoir dépassé le quota de morts obligatoire qu'une petite scène se déclenche nous indiquant qu'un mini-jeu est débloqué. Pour pouvoir y jouer, il suffit juste de se rendre à un certain endroit de l'usine pour lancer le jeu de massacre. Un gentil organisateur surnommé le 'Black Mother Fuckin' Baron' (je ne vous ferais pas l'affront de vous donner la signification de son nom !) fait alors son apparition et nous explique les règles du jeu avant de, lui-même, en être victime (visiblement le baron n'en a jamais assez et revient toujours nous présenter le mini-jeu suivant renforçant ainsi le coté comique du jeu). La batte en main vous devez donc envoyer valser le plus possible d'ennemis sur une cible géante. Précision et rigueur sont ainsi nécessaires afin de faire un score performant et chaque lancé en plein dans le mille effectué par Atsushi Inaba se concluait par un applaudissement général de l'assemblée ébahie par tant de dextérité.