MadWorld : du noir, du blanc et beaucoup de rouge !

Du noir, du blanc, et beaucoup de rouge.

Tout d’abord, qu’est-ce que Madworld ? C’est avant tout un jeu d’action à la 3ème personne développé exclusivement pour Wii par Platinum Games, le nouveau studio des anciens de Clover. A la tête du projet, nous retrouvons Atsushi Inaba qui nous avait fait une démonstration exclusive de ce jeu lors du MGS et à partir de laquelle nous avions pu vous donner les premières impressions du jeu (disponibles à cette adresse).

Concernant le jeu en lui-même, nous vous rappelons que celui-ci peut être considéré comme un Beat Them All, genre très répandu dans les années 90 et qui consiste à avancer de niveau en niveau tout en combattant de nombreux ennemis. Les meilleurs représentants du genre sont Final Fight, Double Dragon et le célèbre Street of Rage de SEGA. Si ces jeux, en 2D à l’époque, vous proposaient des stages au contenu assez récurent et au scrolling horizontal, sachez que ce n’est pas du tout le cas pour Madworld. En effet, le fait de pouvoir évoluer dans un environnement 3D pour ce type de jeu apporte une grande richesse au titre et surtout les possibilités de varier le gameplay se trouvent décuplées. Mais avant de parler du Gameplay, intéressons nous à l’histoire du jeu si vous le voulez bien.


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La loi du plus fort

Varrigan City est une ville plongée dans le chaos total suite à l’apparition d’un virus mortel. Une seule loi régit en ce lieu maudit : celle du plus fort. En effet, les citoyens de cette ville sont tous désignés volontaires pour un jeu télévisé cruel et mortel : « Death Watch ». Ce jeu violent est devenu l’attraction unique de Varrigan city et est regardé par des millions de téléspectateurs avides de meurtres et d’hémoglobine.

Qui dit succès dit fric et qui dit fric dit sponsor. Ainsi, luttant pour sa survie, vous incarnez Jack, Just Jack, une brute taciturne affublée d’une tronçonneuse greffée à son bras qui vient d’être recrutée par le sponsor « XIII ». Classé 256ème du jeu, Jack doit défaire un à un les ennemis qui se dressent devant lui afin de gagner la récompense ultime, sa vie. Mais au cours du jeu télévisé et au fur et à mesure de son ascension, Jack découvrira la terrible vérité qui se cache derrière le Death Watch…

Ainsi, Platinium Game nous montre que même les jeux sensés être les plus basiques peuvent se doter d’une histoire intéressante et nous sommes d’ailleurs happés dés le lancement du jeu par des séquences rythmées et sanglantes nous mettant directement dans le bain. Qui plus est, l’esthétisme controversé du titre, qui n’est pas sans rappeler le Comics Sin City de Frank Miller, joue beaucoup sur l’ambiance qui se dégage du soft. Tout en noir et blanc, le titre fait ressortir les gerbes de sang rouge pétant et capte directement l’attention du joueur sur l’action.

Si les screenshots du jeu ne vous décollent pas la rétine, sachez ce n’est pas le cas une fois le jeu en main. Les graphismes sont excellents et riches. De plus, l’animation est fluide au possible et l’on se repère très facilement dans les lieux variés qui composent le jeu. En parlant de lieu, notez que différents environnements variés composeront le soft et nous vous en présenterons d’ailleurs deux aujourd’hui sans compter celui du tutorial.


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Une prise en main optimale

Passons donc maintenant au Gameplay qui est le seul élément que nous n’avions, jusqu’à maintenant, pas pu apercevoir. Sachez tout d’abord que même si tous les boutons du couple Wiimote / Nunchuk seront utilisés, les contrôles du jeu sont intuitifs et accessibles. Ainsi, après un petit tutorial, pendant lequel notre sponsor nous explique les coups de base, nous pouvons déjà enchaîner les meurtres impressionnants que nous pouvons voir dans les différentes vidéos du jeu. Ici, pas de mouvements exagérés et de gestes inutiles, ni de combinaisons compliquées de boutons nécessitant de relire quinze fois la notice d’ailleurs.

Le bouton A correspond ainsi au coup de poing de base, B au coup de poing puissant. Maintenez le bouton B et vous sortirez votre tronçonneuse puis faite un rapide mouvement du poignet et vous fendrez l’air découpant au passage tout être maladroit qui avait le culot de se tenir devant vous. Autre mouvement sympathique, approchez vous d’un adversaire et maintenez A pour le saisir. A partir de là, deux solutions s’offrent à vous : soit vous donnez des petits coups de Nunchuk pour le marteler de coups de boule, soit vous donnez un coup de Wiimote et vous le propulserez loin devant.