Preview : Advance Wars 1+2 : Re-Boot Camp
Il y a 20 vingt ans, la série des Wars arrivait en Europe sur GBA avec Advance Wars. On est dans la dernière ligne droite avant la sortie prévue le 21 avril 2023.
ImpressionsOrange la couleur des Stars
Les nostalgiques se souviennent d’Andy et de la nation Orange Star qui combattent l’armée de Blue Moon. C’est exactement ce qu’il se passe dans le reboot. Les premières heures que nous avons pu passer dessus nous (re)plonge dans l’ambiance “war is fun” de la licence. La narration reprend à l’identique les évènements des épisodes GBA. Même les tutoriels sont semblables. On peut certes les passer mais on vous le déconseille, même pour les anciens, après tout, c’était il y a vingt ans.Le reboot n’arrive pas juste avec le même scénario et les mêmes tutos. Le titre a été totalement refait visuellement. Ce n’est pas qu’un remastered avec une augmentation de la résolution pour faire tourner un jeu en pixel sur du 720p. L’équipe a tout refait de A à Z. Tout est propre et neuf. Le résultat final est sublime. Le style cartoon revient en force malgré le ton plus sérieux de Dark Conflict paru sur DS. C’est sans conteste la génération d’Orange Star avec Andy qui est la plus célèbre dans le monde. C’est donc naturel pour Nintendo de relancer cette franchise phare avec ce reboot.Les animations sont ultra fluides, les menus beaucoup plus lisibles et cerise sur le gâteau, maintenant une grande partie des dialogues sont doublés. Le jeu d’acteur s’articule autour du registre comique. L’ambiance est bonne enfant et devrait mettre tout le monde d’accord. Si vous ne l’êtes pas, vous n’aurez qu’à régler ce conflit via le mode VS hors ligne que nous n’avons malheureusement pas pu essayer. Cela fait partie des ajouts et il y en a d’autres, mais on parlera après les avoir essayés.Au rapport général
Le lifting graphique est une réussite mais qu’en est-il de la jouabilité ? Très honnêtement, rien n’a changé. On retrouve les mécaniques. Il est important de souligner qu’elles étaient déjà très en avance sur leur temps. Preuve en est que de nombreux jeux s’en sont inspirés, comme Wargrove ou encore Tiny Metal. Même aujourd’hui, le système de combat n’a pas pris une ride.On affronte toujours l’armée ennemie en incarnant un général d’Orange Star. Ce dernier dispose d’une capacité qui lui est propre. Andy peut réparer ses unités, Max augmente les dégâts des unités de contact et même les généraux ennemis ont leur pouvoir, comme Olaf qui fait tomber la neige pour un tour. Je voudrais un bonhomme de neige ! Oups mauvaise licence. Il faut combiner ces aptitudes avec le déplacement des unités sur le terrain.Les opposants s’affrontent sur une carte fermée avec des cases de déplacement. Chaque camp peut utiliser intégralement ou non ses soldats avant de passer son tour. Et là, innovation, si on estime qu’on a mal joué, il est possible de recommencer son tour au lieu de le passer. Cependant, il s’agit du tour en cours. Si vous le passez, il est perdu et impossible de le rattraper à moins de carrément abandonner le combat afin de le recommencer à zéro.Mais avant d’en arriver là, il faut bien sûr déplacer ses soldats, gagner ou alors perdre. Le positionnement est très important. Si on arrive à attaquer depuis une forêt ou une montagne, la riposte en face sera moins rude. Tout est une habile réflexion de positionnement d’unités qui ont l’avantage sur celles d’en face. Les infanteries bazooka infligent plus de dégâts aux unités mécaniques mais elles sont faibles en défense. Il faut opposer un plus gros tank face à celui de l’adversaire. Mieux, avec des lance-missiles on peut toucher de loin sans craindre de riposte mais ils sont sans défense face aux unités de contact qui arrivent jusqu’à eux.
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