Preview de Tokyo Mirage Sessions #FE
Le futur RPG d’Atlus arrive dans un peu plus d’un mois sur Wii U et nous avons eu la chance de passer quelques heures sur le titre afin de nous faire un premier avis. Alors, futur hit en vue pour la dernière console de salon de Nintendo ou tout simplement un ovni qui fonce dans le mur ? Voici nos premières impressions.
ImpressionsDes couleurs pops sautent aux yeux, le character design est plein d’innocence, le tout dans une ambiance presque chaleureuse dans un Japon comme on l’imagine chez les otaku occidentaux (la foule en moins). Du côté artistique, on retrouve clairement la patte d’un Persona 4 (Persona étant lui-même un spin off de Shin Megami Tensei), ce qui n’est pas pour me déplaire.
Comme annoncé déjà depuis plusieurs semaines, le jeu n’a malheureusement pas eu la chance d’être traduit dans la langue de Molière ce qui est un véritable handicap lorsque l’on sait que le jeu s’adresse déjà a un public de niche. Cela réduit vraiment à zéro la chance d’un succès commercial. Cela est d’autant plus vrai que le titre est victime de censure afin de convenir à l’ensemble des territoires où il sortira.
Quand on sait qu’un jeu comme Catherine, développé par le même studio, a été traduit et sorti sans compromis il y a quelques années, cela est vraiment rageant. La raison ? Nintendo n’était pas l’éditeur de Catherine.
Le prologue commence par un animé du plus bel effet, mettant en scène un opéra où toute la foule se volatilise à l'exception d'une seule personne, Tsubasa. Cet événement, relaté dans le journal, marquera à jamais la jeune fille. Le jeu alternera régulièrement les phases de gameplay avec des dessins animés mettant le plus souvent en avant des chansons de J-Pop.
Après une ellipse de 5 ans, vous vous retrouvez dans la peau d'Itsuki qui attend son ami Touma visiblement en retard. Dès les premières secondes vous êtes confrontés à une petite vibration sur votre gamepad et vous découvrez avec joie que ce dernier sert plus ou moins de smartphone des temps modernes.
La trame scénaristique utilisera donc pleinement ce système avec des discussions de SMS pleines d’émoticônes. Vous l’aurez compris, point de jeu offscreen ici. En lisant les derniers messages, vous vous rendez compte que votre amie Tsubasa, lycéenne innocente japonaise à forte poitrine (bonjour les stéréotypes) est occupée à faire autre chose.
En attendant Touma, vous vous retrouvez dans une salle de casting digne de "la Nouvelle Star" où vous croisez Tsubasa. Celle-ci se retrouve sur scène et doit répondre à des questions, comme le ferait une future Miss France. Le présentateur, visiblement peu scrupuleux, révèle que la véritable intention de votre amie n'est autre que de retrouver sa sœur, actrice disparue de l'opéra d'il y a 5 ans.
De manière assez machiavélique il lui propose de la revoir tout en la kidnappant dans une parcelle d’un monde parallèle, une idolasphere ! Ni une, ni deux, Itsuki décide de les poursuivre malgré les risques et se fait attaquer par un fantôme. D’une manière encore inexpliquée, une sphère sort du lycéen, et tel Naruto lançant son orbe tourbillonnante, il fonce sur le fantôme. Ce dernier changera d'apparence, comme si une malédiction était levée, avant de se rallier à votre cause.
Il est ce que l’on appelle un Mirage et l’orbe en question une Performa, une puissance que seuls les humains ont en eux. Lors des combats, votre Mirage fusionnera avec votre Performa afin de se transformer en arme, cela s'appelle la "Carnage". C'est aussi lors de cette transformation que vous vous verrez vêtu du costume de Chrom de Fire Emblem. Vous voilà donc désormais Maître Mirage à la recherche de Tsubasa, prêt à affronter tous ceux qui se dresseront en travers de votre route.
Dans ce monde parallèle, les joueurs qui ont pu jouer à Persona 3 ou 4 ne seront pas dépaysés. Point de combat aléatoire ici, vous verrez les ennemis vous attaquer avant qu’un affrontement ne commence. Il est facile de les éviter, mais cela est à vos risques et périls si vous voulez avoir le niveau nécessaire pour avancer dans le jeu, comme dans tout bon RPG.
Avant chaque mêlée, vous pourrez partir avec un léger avantage en donnant un coup à votre adversaire afin de jouer en premier, un peu comme dans un Mario&Luigi sur 3DS. Ensuite, c’est du tour par tour et l’on retrouve les attaques classiques des Shin Megami Tensei, que ce soit Agi pour le Feu ou Dia pour les soins.
Ajouter à cela les composantes d’armes de Fire Emblem que sont l’épée, la lance ou l’arc et vous obtenez le cocktail des possibilités du jeu. Chaque ennemi à un point faible, que ce soit à un élément ou à une arme, et il faudra l’exploiter au maximum pour plusieurs raisons.
En effet, après une attaque atteignant la faiblesse de l’ennemi, si vos amis ont acquis la compétence passive requise, alors ils auront le droit de l’attaquer pendant ce même tour ! Cela entraîne des combos plus ou moins longs appelés Session, d'où vient le titre du jeu.
Ajouter à cela un système d’armes à crafter selon ce que vous laisse les ennemis et vous obtenez un véritable système de jeu à la fois personnalisable et accessible. Au début cela peut paraître compliqué avec tout le nouveau vocabulaire a intégrer, mais nous n'en attendions pas moins d'un jeu de la part d'Atlus.
Pour en revenir à l'histoire, sachez qu'à la fin du prologue vous vous retrouverez dans une agence gérant des artistes de différentes professions. C'est en exprimant votre créativité que vous pourrez créer de nouvelles Performa qui vous rendront meilleur au combat !
Vous l'aurez compris, cette agence n'est en fait qu'une couverture pour l'ensemble des Maîtres Mirages qui s'entraînent sans que cela ne vous dispense des cours de danse et de chant. Malheureusement ces séquences ne sont pas jouables et on espère bien que la suite du jeu le permettra !
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Info : Anna "la marchande" (Fire emblem Awakening) est la vendeuse d'une boutique. Superbe les voix jap, pas les immonde voix anglaise de Fire Emblem if.
Les censures : Pas de dlc "Hot Spring", des censures sur les vêtements des "idol" pas que les héroïnes (poster, affiche,PV), l'âge de "Oribe Tsubasa" augmente d'un ans "17-18".