Retour sur... Goldeneye (N64)
Nous nous penchons aujourd'hui sur un jeu mythique, s'il en est : Goldeneye ! Sorti en 1997 sur Nintendo 64 (il était à la base prévu pour la Super Nintendo !) et basé sur le très bon film éponyme, il constitue un véritable joyau développé par les équipes de Rare et dément la malédiction des adaptations de film opportunistes et ratées.
Jouissant d'une réalisation irréprochable pour l'époque, avec une réalisation 3D éblouissante et des musiques superbes, ce jeu de tir en vue subjective s'est également distingué par sa jouabilité et sa prise en main presque parfaites, à tel point qu'aujourd'hui encore nombreux sont ceux à espérer un remake. Hélas, le "Goldeneye : Au service du mal" sorti en 2005 était très loin d'égaler son illustre prédécesseur.
- Galerie, cliquez pour agrandir
Évoquons ensemble ce qui a fait la réussite de ce jeu (8 millions d'exemplaires vendus dans le monde !) et commençons par vous présenter la cinématique d'introduction :
Vous vous en serez aperçus : les visages des véritables acteurs du film ont été modélisés et appliqués sur les personnages 3D. Un tour de force pas courant pour l'époque ! Ainsi, mis à part quelques soldats ennemis redondants, on ne risquait pas de rencontrer 2 fois la même personne en cours de partie.
On retrouvait aussi tous les lieux du film (base secrète, usine, jungle, train, caverne...etc), et même quelques niveaux bonus inspirés d'autres films de la franchise, comme par exemple Moonraker. La licence 007 est exploitée à merveille.
Le niveau inspiré de Moonraker :
Autre atout difficile à exprimer par écrit : l'intelligence artificielle des ennemis était exceptionnelle et peut tenir la dragée haute à bien des productions actuelles. Les ennemis vous contournaient, lançaient des grenades, se repliaient, ect. De la sorte, recommencer une mission n'était jamais ennuyeux et l'on pouvait toujours avoir des surprises ! Un atout pour la durée de vie, déjà excellente grâce au mode multijoueur que nous évoquerons plus loin. Pas question donc de foncer dans le tas comme on le fait dans de trop nombreux FPS, une approche plus silencieuse est bien souvent recommandée.
De plus chaque niveau comporte plusieurs missions, variables selon le niveau de difficulté sélectionné (qui n'a donc pas qu'une influence sur les dégâts subis), comme voler des documents secrets, ne se faire voir par aucune caméra de sécurité, etc. Le "moi vois, moi tue" auquel on était habitué est enfin oublié !
Encore une révolution pour l'époque sur un jeu console : la localisation des dégâts. Il était possible de viser chaque endroit du corps. On se souvient, la larme à l'œil, qu'un tir bien placé dans le postérieur déclenchait un petit saut en avant de la victime avec le cri de douleur associé. On se rappelle aussi qu'il était possible de faire sauter la casquette d'un garde un peu distrait !
Goldeneye, c'est aussi la célèbre bande-son des James Bond. Pas question de retrouver Tina Turner, qui chante la B.O du film certes, mais on retrouve tout de même une musique de grande qualité, et qui savait s'adapter à l'action. Petit florilège des musiques du jeu :
Mais Goldeneye, c'est avant tout et surtout son mode multijoueur ! Combien d'entre nous ont passé des heures, des journées entières à parcourir les niveaux "Facility", ou "Archives" par exemple ? A une époque où le jeu en ligne était loin d'être ce qu'il est aujourd'hui, c'était un véritable bonheur de se retrouver à 4 amis dans son salon. Certains petits malins, dont votre dévoué serviteur, avaient même scotché une sorte de paravent au milieu de l'écran, pour dissimuler l'emplacement de vos adversaires.
Avec une sélection d'armes très variée (dont certaines très "fun" comme les mines de proximité) et surtout une visée très précise au stick analogique, Goldeneye s'est très vite forgé une solide réputation, que seule la sortie ultérieur de Perfect Dark (concocté par la même équipe) est ensuite venue ternir.
Voici une petite vidéo du mode multijoueur, extraite du niveau "Complex" :
Allez, on se quitte avec un trailer tout en musique mêlant des images du film et du jeu. Régalez-vous, en attendant d'aller visionner Quantum of Solace, tout juste sorti en DVD et Blue Ray :
Jouissant d'une réalisation irréprochable pour l'époque, avec une réalisation 3D éblouissante et des musiques superbes, ce jeu de tir en vue subjective s'est également distingué par sa jouabilité et sa prise en main presque parfaites, à tel point qu'aujourd'hui encore nombreux sont ceux à espérer un remake. Hélas, le "Goldeneye : Au service du mal" sorti en 2005 était très loin d'égaler son illustre prédécesseur.
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Évoquons ensemble ce qui a fait la réussite de ce jeu (8 millions d'exemplaires vendus dans le monde !) et commençons par vous présenter la cinématique d'introduction :
Vous vous en serez aperçus : les visages des véritables acteurs du film ont été modélisés et appliqués sur les personnages 3D. Un tour de force pas courant pour l'époque ! Ainsi, mis à part quelques soldats ennemis redondants, on ne risquait pas de rencontrer 2 fois la même personne en cours de partie.
On retrouvait aussi tous les lieux du film (base secrète, usine, jungle, train, caverne...etc), et même quelques niveaux bonus inspirés d'autres films de la franchise, comme par exemple Moonraker. La licence 007 est exploitée à merveille.
Le niveau inspiré de Moonraker :
Autre atout difficile à exprimer par écrit : l'intelligence artificielle des ennemis était exceptionnelle et peut tenir la dragée haute à bien des productions actuelles. Les ennemis vous contournaient, lançaient des grenades, se repliaient, ect. De la sorte, recommencer une mission n'était jamais ennuyeux et l'on pouvait toujours avoir des surprises ! Un atout pour la durée de vie, déjà excellente grâce au mode multijoueur que nous évoquerons plus loin. Pas question donc de foncer dans le tas comme on le fait dans de trop nombreux FPS, une approche plus silencieuse est bien souvent recommandée.
De plus chaque niveau comporte plusieurs missions, variables selon le niveau de difficulté sélectionné (qui n'a donc pas qu'une influence sur les dégâts subis), comme voler des documents secrets, ne se faire voir par aucune caméra de sécurité, etc. Le "moi vois, moi tue" auquel on était habitué est enfin oublié !
Encore une révolution pour l'époque sur un jeu console : la localisation des dégâts. Il était possible de viser chaque endroit du corps. On se souvient, la larme à l'œil, qu'un tir bien placé dans le postérieur déclenchait un petit saut en avant de la victime avec le cri de douleur associé. On se rappelle aussi qu'il était possible de faire sauter la casquette d'un garde un peu distrait !
Goldeneye, c'est aussi la célèbre bande-son des James Bond. Pas question de retrouver Tina Turner, qui chante la B.O du film certes, mais on retrouve tout de même une musique de grande qualité, et qui savait s'adapter à l'action. Petit florilège des musiques du jeu :
Mais Goldeneye, c'est avant tout et surtout son mode multijoueur ! Combien d'entre nous ont passé des heures, des journées entières à parcourir les niveaux "Facility", ou "Archives" par exemple ? A une époque où le jeu en ligne était loin d'être ce qu'il est aujourd'hui, c'était un véritable bonheur de se retrouver à 4 amis dans son salon. Certains petits malins, dont votre dévoué serviteur, avaient même scotché une sorte de paravent au milieu de l'écran, pour dissimuler l'emplacement de vos adversaires.
Avec une sélection d'armes très variée (dont certaines très "fun" comme les mines de proximité) et surtout une visée très précise au stick analogique, Goldeneye s'est très vite forgé une solide réputation, que seule la sortie ultérieur de Perfect Dark (concocté par la même équipe) est ensuite venue ternir.
Voici une petite vidéo du mode multijoueur, extraite du niveau "Complex" :
Allez, on se quitte avec un trailer tout en musique mêlant des images du film et du jeu. Régalez-vous, en attendant d'aller visionner Quantum of Solace, tout juste sorti en DVD et Blue Ray :
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Je crois que j'avais réussit a débloquer tous les bonus possibles sauf un (vous savez en battant des records de temps dans les différends niveaux on obtenait par exemple munitions infini, invincible, pistolet en or etc...) et il y a un seul truc que j'ai jamais réussis c'était terminer le niveau facility je crois en moins de 2mn un truc comme ça pour gagner le bonus invisible.Quelqun'un a réussit?
Edit:Bon le jour où me rachete une N64 je saurai comment m'y prendre pour réussir:
Facility j'avais réussi mais c'était de la folie au niveau timing...j'avais du attaquer à l'époque un soir vers 20h30 et réussi vers 23h après pas mal d'acharnement.je sais plus si c'est celui la qui débloquait l'invincibility ou un truc du genre
[img]Genre t'as joué a quoi comme FPS depuis goldeneye? Non parce que dans le genre "ia statique" on peut pas faire pire que Goldeneye.
Sinon effectivement un très bon jeu.
Vraiment, j'y ai passé des milliers d'heures. J'avais même fini par acheter un Action Replay pour avoir pleins de codes. Avec l'Action Replay j'avais activé le mode Turbo dans Facility pour pouvoir débloquer "officiellement" l'invincibilité.
Et surtout, l'Action Replay permettait de débloquer l'intégralité de Facility en mode multijoueurs ! On pouvait enfin aller dans le labo des scientifiques ! Idem dans d'autres niveaux, comme Cradle où on pouvait se retrouver dans les nuages.
En parlant de scientifiques, j'adorais les tuer sournoisement. Certains sortaient une arme ou venaient nous taper. On pouvait aussi prendre le Tank dans certains niveaux, ou torturer des civiles...
Je pense que les niveaux dans lesquels je me suis le plus amusé sont ceux où il y a un nombre infini d'ennemis (Runway, Street, Bunker 1 et 2). Je prenais toutes les armes à l'infini, et je jouais au commando armé jusqu'aux dents.
Sans le vouloir, j'avais aussi découvert un bug, que j'avais appelé "Les mines caméléon". Il permettait de changer la texture des mines. La texture changeait en fonction de la surface sur laquelle on la posait. On avait alors soit le logo de James Bond, soit un logo Toxic, soit d'autres trucs plus ou moins reconnaissables. Il fallait faire pleins d'actions dans Surface 1 pour débloquer ça. Je vais essayer de le retrouver, j'avais dû l'écrire quelque part. J'étais en 3ème quand j'ai découvert ça, donc ça fait presque 10 ans...
Le mode multijoueurs était bien fun, mais Perfect Dark l'a largement dépassé, avec les Bots, mais aussi avec de meilleurs armes (notamment la mitraillette qu'on pouvait poser sur les mur, ou les missiles vidéo-commandés).
En revanche, je préfère le mode solo de Goldeneye à celui de Pefect Dark. Ce dernier était trop futuriste à mon goût. Je me suis quand même éclaté avec PD.