Glitch et compagnie
Vous incarnez Glitch, une petite mais véritable machine de guerre plus puissante qu’une centaine d’hommes. Votre but : sauver la population de droïdes du joug du colonel Corrosif, un tyran assoiffé de boulon qui veut dominer le monde. Le périple que vous allez traverser vous conduira à couper des terres dévastées, rejoindre les colonies de résistants et infiltrer le QG de vos adversaires surarmés. Voilà en quelques lignes les bases du scénario de Metal Arms. Jusque là, rien de très excitant. Et pourtant, si vous saviez… La maniabilité est parfaite, jamais approximative et c’est la multiplicité de façons d’aborder un combat qui fait toute la richesse de Métal Arms.A vous de voir donc s’il vaut mieux de passer à l’attaque dirrecte, paralyser l’ennemi, court-circuiter, reprogrammer pour réquisitionner… La variété d’action est vraiment riche, du moins pour un jeu de shoot. Il existe une part de stratégie très bien venue. En outre, la vue à la troisième personne mélangeant la visée " façon FPS " ( Comme Jet Force Gémini pour ceux qui connaissent ) procure un confort de jeu remarquable. On voit parfaitement l’aire de combat et les adversaires qui vous attendent.
Des boulons sur la planche
Les défis que Glitch va devoir soulever sont très nombreux et il vous faudra au moins une trentaine d’heures pour en faire le tour ! La patience est cependant requise car si certaines missions sont de difficulté moyenne, d’autres sont vraiment à se tirer les cheveux tant le challenge est élevé. Il vous faudra indéniablement trouver l’astuce ou la technique permettant de passer la difficulté en question et, croyez-le, ça ne saute pas aux yeux ! Recommencer 10 fois un niveau, c’est monnaie courante dans Metal Arms. Mais bon, on est joueur ou on l’est pas. Néanmoins, la marge de progression est relativement bien établie et il y a toujours une solution… sollicitant la matière grise. En outre, des "points de passage" évitent toutefois de refaire tout le niveau, et fort heureusement sinon des cubes voleraient dans les chaumières et casseraient les ménagères… ( Ce n’est pas du tout une métaphore ! )Les robots que vous allez affronter sont très nombreux et certains sont vraiment surpuissants, parmi les pires machines de guerre qui ont été données de voir sur consoles ! Il n’est pas rare de se frotter nez à nez avec un ou deux super-droides de 6m possèdant à la fois un lance roquettes, deux mitrailleuses et un bouclier de protection ! Et je vous réserve la surprise des "éclaireurs volants", équipés de quatre p… de rayonslasers indépendants (oui, quatre!) qui ne sont pas sans rappeler les machines volantes de Terminator.
Et avant de les calmer, Glitch à le temps de mourir 20 fois ! Outre la réflexion requise et essentielle pour les battre qui fait toute la différence et renforce le côté délicieusement ironique du soft, votre armement n’est heureusement pas en reste. Le bourrinage marche mais il est à utiliser avec parcimonie. Grenades téléguidées ou plasma, mitraillette, canon, cartouches explosives, rayon laser... Tout ce qui touche de prêt ou de loin à la guerre sera votre alliée ! De plus, les armes sont améliorables sur trois niveaux et ceci confère un petit (très petit on est bien d’accord !) aspect RPG ma fois attrayant.
Shopping robotique...
Sachez qu’en détruisant vos adversaires vous récolterez des pièces qui serviront en suite à acheter des armements plus puissants. Inutile de vous dire qu’il vaut mieux ne pas les gaspiller, car les commerçants sont de vrais voleurs et non seulement ils vous font tout payer à prix fort mais en plus ils vendent souvent des articles que vous pouvez acquérir sur le terrain quelques minutes plus tard ! Bref, ne vous faites donc pas avoir.Un conseil, comme ça, au passage : Dans les moments trop ardus, faites sans complexe le combo "grenade paralysante et arme contrôle-machine". Manipuler le plus puissant des droides ennemi et le retourner contre ses créateurs peut renverser la partie en votre faveur et redonner espoir. Etre sadique n’est que justice, sinon l’on avance pas ! N’oubliez pas : Rien n’est jamais perdu, sauf… les pièces !
Pour ne pas tomber dans la routine qui guète souvent ce type de jeu, les programmeurs ont pensé à tout. Les niveaux sont très variés et font parfois preuve d’originalité empêchant Metal Arms de devenir lassant. Conduite de Tank, infiltration dans une mine, re-programmation de Robot, combat dans une arène sont au menu parmi tant d’autres festivals d’explosion d’usines ou d’entrepôts assiégés. Afin de ne pas gâcher la surprise, vous n’en saurez pas plus sur les nombreuses variantes que comporte le soft.
On pourrait disserter longtemps sur Metal Arms, ainsi que sur ses qualités tel que son ambiance parfois loufoque et décalée, sa réalisation un peu inégale mais qui assure vraiment par moment, ses bruitages vraiment au top, ses coups de théâtre scénaristiques, ses phases de shoot suffisamment variées… Mais le mieux, c’est évidemment de l’acquérir ; et vous n’en serez pas déçu. Le jeu vidéo est à l’honneur dans ce titre, et il n’est nul besoin de réalisation pharaonique ou de sons 4D pour passer un très bon moment. La preuve en est faite. Un bémol cependant, mais rien de bien méchant : Les placements de caméra sont parfois capricieux, mais cela ne représente que 10 % du jeu. Du très bon boulot donc, tout simplement.
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