Pour compléter l'ensemble notre inventaire se dotera également de quelques gadgets comme les grenades à ECM qui neutralisent provisoirement tous les systèmes électroniques. Avec tout ça, les méchants tas de pixels n'ont qu'à bien se tenir.
Les innovations qui tuent
Eh oui, les armes ne constituent pas les seules nouveautés de cette suite. Les objectifs à atteindre se sont vus considérablement renouvelés de part un large panel de mouvements. J'ai déjà évoqué notre capacité à nager à la surface et sous l'eau mais à cela s'ajoute celle de grimper aux échelles.Par ailleurs l'apparition de personnages amis ou neutres lors de nos déambulations est un des points fort du jeu. Les environnements sont en effet peuplés de civils. Ceux-ci, paniqués au premier coup de feu se mettent à courir en traversant incessamment votre ligne de mire ce qui s'avère une gène car la plupart des missions ne tolèrent pas la moindre perte dans leur rang, autant vous dire que les course poursuite dans le métro aux heures de pointe prennent alors une toute autre dimension.
Mais certains personnages sont aussi des agents qui vous viendront en aide, ou encore des otages à évacuer, en fait EvS2 c'est un peut du Counter Strike en solo. Le camp d'en face n'est pas non plus en reste. L'IA bien que relativement faible m'a parue fort bien scriptée avec des ennemis qui sortent d'un peut partout tout en cherchant à limiter les dégâts au sein de leur troupe en restant constamment en mouvement voir en opérant des sortis ou des retraites et ce, sans manquer de vous vider quelques chargeurs dessus voir même en vous jetant à la figure de redoutables grenades dont l'utilisation est pourtant assez complexe du fait des rebonds et du compte à rebours avant explosion. La difficulté et finalement la durée de vie du jeu s'en retrouvent d'autant augmentées et c'est tant mieux car la victoire en devient véritablement jouissive.
Le multijoueur, l'un des points fort du premier EvS est toujours le même mais surtout toujours aussi excellent avec ses trois modes, deathmatch, assassinat et bombe. Les nouvelles maps reprennent les environnements du mode solo et c'est un vrai bonheur de s'entretuer ainsi entre amis. Les sensations de jeu se rapprochent énormément du susmentionné Counter Strike PC, une référence.
Une ombrette au tableau
Il ne faut pas chercher trop loin pour trouver le point noir du jeu. A savoir le système de sauvegarde par mot de passe, véritable anachronisme ambulant qui nous obligent à noter sur un bout de papier des codes pour pouvoir recommencer à la mission où l'on s'est arrêté.Ceci dit les développeurs en ont profité pour nous faire cadeau (c'est vraiment sous la forme de paquet à ruban qu'on les découvre dans les niveaux) de codes triches plutôt rigolos qui aideront grandement en cas de difficultés pour passer un niveau. Mais bon, c'est quand même difficile à avaler en ce début de XXI eme siècle.
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