Bravely Default : un JRPG d'exception
C'est notre spécialiste en RPG qui s'y colle : Fox a eu l'honneur de découvrir Bravely Default et à l'occasion de la sortie - enfin, du jeu en France, nous livre le récit de ses aventures ! C'est parti !
TestBravely Default : une nouvelle franchise !
Il y a exactement 1 an, Bravely Default : Flying Fairy sortait au Japon et enchantait le public et la presse, curieux de découvrir cette licence inédite. Fort de ce succès, Square Enix annonçait quelques mois après la sortie d’un stand alone intitulé For The Sequel reprenant le titre original ainsi qu’une centaine d’améliorations. Fort heureusement, l’éditeur a eu la bonne idée de sortir directement cette version boostée dans nos contrées occidentales. Ce qui nous amènera donc à la troisième déclinaison du jeu à laquelle nous allons nous intéresser aujourd’hui : Where The Fairy Flies.N’y allons pas par quatre chemins, ce n’est pas parce qu’il s’agit d’une nouvelle licence qu’elle va révolutionner le JRPG, on a même plutôt affaire à un jeu reposant sur des bases extrêmement classiques, et étroitement liées aux Final Fantasy, Square Enix oblige. Vous retrouverez donc tous les sorts de magie blanche (soin, vie, bouclier…) et de magie noire (foudre, feu, glace..) que nous connaissons tous, ainsi que les collyres, herbes échos et autres plumes de phénix indispensables quand notre mage blanc s’effondre. Comme ses modèles, le jeu repose sur une carte du monde que vous parcourez pour aller d’une ville A à un donjon B, et vice versa, le tout en rossant un bestiaire toujours plus ragoûtant, au rythme des rencontres aléatoires durant lesquelles nous pourrons tester différents jobs. Bref, nous sommes en terrain connu, et ce n’est clairement pas sur l’audace que Bravely Default mise pour se démarquer.
Mais alors pourquoi tant d’engouement autour d’un JRPG si classique ? Et bien pour tout le reste. A commencer par la réalisation, qui dès la cinématique d’introduction nous met une petite claque et nous surprend à jouer la carte (au sens propre) de la réalité augmentée. Le jeu est très joli, le charac’ design est très mignon, et les cartes et donjons fourmillent de détails (même si certains se ressemblent beaucoup). Mention spéciale pour les villes : elles ont bénéficié d’un soin tout particulier, et ne pas enclencher la 3D de votre console serait un crime. D’ailleurs, en règle générale, la 3D est présente à tout moment et apporte toujours ce petit plus de lisibilité et d’immersion. Et puisqu’on parle de réalisation, sachez qu’à l’instar de Pokémon X/Y, le jeu est disponible en 7 langues, et que vous avez le choix entre les doublages anglais et japonais. Enfin, la bande son est égale à ce qu’on pouvait en attendre, assez discrète pour ne pas donner envie de couper le son, et assez rythmée quand cela est nécessaire pour coller à l’action. Il n’y a pas de quoi fredonner dans le bus toutefois.
Gameplay : un des jeux 3DS les plus complets
Mais là où le jeu a mis le paquet, c’est sur le gameplay. Alors certes les combats sont toujours au tour par tour, mais force est de constater que ce principe perd un peu de son sens original quand on peut décider de jouer 4 tours à la suite. C’est le fameux système Brave / Default dont le jeu tire son nom. Concrètement, à côté de chacun de vos héros figure un compteur. Tant que ce compteur est positif ou nul, le personnage pourra agir au prochain tour, et chaque action décrémente de 1 le compteur, et c’est là que ça devient tactique. Vous pouvez alors choisir l’option Default (équivalent à Passer ou Défendre) qui incrémentera de 1 le compteur et vous protègera un peu pendant le tour, ou au contraire choisir l’option Brave pour jouer une deuxième action immédiatement après la première. Cela aura pour effet de décrémenter votre compteur de 2 tours au lieu d’un, votre personnage devra donc ensuite attendre 1 tour de plus avant de revenir à 0 et pouvoir à nouveau agir. Evidemment, il n’est pas conseillé de dépenser 4 tours pour tous ses personnages en même temps (donc 16 actions au total) à moins d’être sûr de venir à bout de votre adversaire, au risque de subir son courroux durant 4 tours sans pouvoir intervenir. Mais si vous avez pris le soin d’accumuler 3 tours d’avance avec des Default, vous pourrez enchaîner les Brave sans que votre compteur repasse dans le négatif. Au début ce système est un peu étonnant, on se dit qu’on pourrait envoyer la sauce à tout moment mais encore faut-il être sûr de ne pas se rater. Avec le temps, chacun trouvera sa technique pour équilibrer les actions de ses ouailles, entre ceux qui se déchaînent, ceux qui agissent au compte-goutte et ceux qui épargnent leurs tours.Mais ce système ingénieux pourrait être bien accessoire si les développeurs n’avaient pas intégré le deuxième élément tactique du jeu : les combinaisons entre jobs. Le jeu en propose 24 différents, allant du mage rouge au chevalier, en passant par le marchand ou la célébrité. Chaque job donne accès à des compétences passives et actives uniques à mesure qu’on les maîtrise. Mais en plus de son job, chaque personnage peut choisir un deuxième job pour lequel il aura accès aux capacités déjà maîtrisées. Exemple, si je suis Moine niveau 6 et que je deviens Free-Lance, je pourrais continuer d’utiliser les compétences que j’ai apprises en tant que Moine. Et c’est alors qu’une foule de possibilités apparaissent. Dans mon exemple, je pourrais enchaîner dans le même tour une attaque puissante de Moine ayant 50% de chances d’échouer, et un sort de Free-lance augmentant les chances de succès de mes compétences, efficacité garantie.
Côté scénario, si la trame principale ne vous bouleversera pas, elle a le mérite d’être particulièrement étoffée. Et pour ceux qui veulent vraiment se plonger dans cet univers, chaque élément, lieu, personnage, objet est référencé dans une encyclopédie. Au-delà des lignes directrices de l’histoire, on retiendra surtout des personnages attachants et hauts en couleur, et des dialogues parfois plus légers et moins niais que les classiques du genre. Enfin, si vous en voulez davantage, le jeu propose encore pas mal de contenu après le dénouement de l’histoire.
Connectez votre 3DS, 3DS XL ou Nintendo 2DS au monde !
Abordons les fonctionnalités Streetpass et Spotpass. Même si lors de ce test je n’ai pas eu l’occasion de Streetpasser, il semblerait que ça fonctionne exactement comme le Spotpass. Car si comme moi vous ne croisez aucun possesseur du jeu, il se chargera lui-même de vous mettre en contact avec d’autres joueurs via Spotpass. Les utilités sont multiples. Celle qui m’a semblé la plus intéressante est le fait que chaque personne croisée représente un villageois que nous allons débaucher pour rebâtir un village. Plus vous avez de villageois et plus la reconstruction avance vite. Et ces constructions ne sont pas anodines puisqu’il s’agit de boutiques d’objets, d’armes, d’armures, etc.
Mis à part cela, vous pourrez également enregistrer une de vos attaques, que vos contacts pourront alors utiliser en cas de besoin. Par exemple si vous avez un Mage Blanc de niveau 40 qui soigne à 600 PV, un ami n’étant qu’au niveau 12 et ayant grand besoin de soin pourra invoquer votre attaque pour se soigner de 600. Personnellement je n’ai pas du tout accroché à ce principe, qui fausse un peu le combat, mais ça ne coûte rien de l’avoir intégré si ça peut aider des joueurs bloqués. Il y a également un système de mentorat, où l’on peut confier un mentor à chacun de nos héros, mais ça ne fonctionne qu’avec vos amis enregistrés dans votre 3DS, je n’ai donc pas pu en découvrir l’intérêt.
Quelques mots sur Bravely Default : For the Sequel
J’aimerais profiter de ce test pour revenir sur les améliorations proposées par cette version, car encore une fois on ne peut qu’être ravis de voir débarquer chez nous la version améliorée du jeu. Ainsi, vous pourrez modifier la difficulté du jeu, le taux de rencontres aléatoires, stopper le gain d’expérience, accélérer ou mettre en pause les combats, laisser votre équipe combattre automatiquement, ou encore bénéficier de 3 emplacements de sauvegarde au lieu d’un seul originellement.Mais au-delà de ça, il est difficile de jauger de l’ampleur de la centaine d’améliorations annoncées par rapport au jeu original sorti il y a un an au Japon. Mais en tout cas, les avoir intégrées d’office est une belle marque de respect pour son public occidental dont Square-Enix n’a pas toujours fait preuve.
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Les améliorations font un peu "Cheat Mode" là où dans d'autres jeux on aurait utilisé des objets, de l'équipement ou des compétences (notamment le taux de rencontres aléatoires), mais c'est pas trop grave
Reste plus qu'à croiser les doigts pour qu'il marche un minimum pour que SquarEnix et Nintendo se donnent la peine de nous faire parvenir le second épisode qui a été annoncé récemment au Japon
Je crois qu'il va falloir composer avec dans les jeux récents de square. Ils ont voulu faire comme le super guide de Nintendo mais en 1000 fois pire, et ça semble être leur politique actuelle. Je rappelle que sur la page steam de FF7 on peut lire:
Et sur la page de FF8:
A l'époque ça ça s'appelait un action replay.
Je ne suis pas daccord avec ca :
avec toutes les critiques que l'on entend il fait parler de lui et donne envie!
Je suis justement un néophytes des J-RPG et je cherche depuis un moment un jeu 3ds pour minitier a ce genre qui m'attire beaucoup.
apres avoir abbandonner l'idée de jouer a etrian oddyssey ( anglais oblige)je suis maintenant sur que ce jeu sera mien et je pense que bcp de joueur penseront comme moi!
Quoi?
De quoi?
Elle est magnifique, elle est splendide, une des meilleurs que j'ai entendu depuis des lustre.