Les Joy-Cons (et notre égo !) à rude épreuve avec notre test de WarioWare: Move it
Plongez dans la folie de WarioWare: Move it! avec notre test ! Joie, rires et Joy-Cons : embarquez avec nous pour une aventure hilarante sur Nintendo Switch, avec l'assurance de bien rire au gré des postures... et des réflexes des joueurs qui partageront vos parties !
TestL'ail burger porte chance à Wario !
Le scénario du jeu est à l'image de ce que nous pouvions attendre d'un jeu WarioWare : Wario gagne le gros lot d'un concours après dégustation d'un ail-burger, au cours duquel il gagne un voyage pour lui et 20 de ses amis à l'Ile Funagogo. Cette ile est connue pour ses divinités d'un genre un peu spéciales qui nécessitent l'utilisation des posolithes. "Posolithe" est le nom donné aux Joy-Cons de la Nintendo Switch dans WarioWare: Move it!Toutes les explications autour des commandes tournent autour de ce rapport divin aux dieux de l'Ile Funagogo, apportant ainsi une touche d'humour vraiment décalée à ce qui sans cela aurait pu rapidement devenir un peu agaçant. Il faut dire que certaines postures ne sont pas très simples, et font perdre des vies rapidement lors d'une partie.
Par chance, le jeu est permissif, et si vous perdez toutes vos vies (vous disposez de 4 essais par partie), une session de rattrapage dans laquelle vous ne devrez pas avoir peur du ridicule surtout si vous jouez à plusieurs vous proposera de repartir avec 4 vies supplémentaires et ainsi boucler la manche : cette session consiste à prendre une pose particulière, vous vous doutez bien que les concepteurs se sont bien faits plaisir pour que cette tentative soit la plus fun/ridicule possible !
Le jeu repose sur la surprise et la rapidité : c'est un des éléments-clés des jeux Warioware. En quelques secondes, il faut comprendre les règles du jeu, adapter sa posture pour réaliser la réponse attendue, et gagner. Chaque univers, incarné par un des amis de Wario comme Mona, Ashley et Red, Cat et Ana ou encore l'immanquable Jimmy T, se focalisera sur une ou plusieurs postures divines.
Wario a emmené tous ses amis sur l'Ile Funagogo
L'Ile Funagogo se compose de plusieurs régions. Les amis de Wario se sont répartis sur différentes zones de l'ile, prétexte à des vagues de mini-jeux autour d'une micro-histoire prétexte à une session de 13 mini-jeux + 1 boss final.Chaque mini-jeu propose d'utiliser les Joy-Cons, pardon les "posolithes", de manière différente. Une vingtaine de prises en main différentes sont proposées, chacun avec un nom évocateur quant à la posture que cela vous fera prendre : ainsi "Tchou tchou" est comme si vous vouliez mimer les roues d'une locomotive, mains sur la taille, tandis que Cocorico vous fait mimer le bec d'un coq et... son arrière-train.
On reconnait que certaines postures demandent un peu d'entrainement, par exemple "Main filmée" consiste à lâcher un Joy-Con pour tenir l'autre en posant son extrémité dans la paume de la main ainsi libérée. D'autres postures sont clairement drôles, comme "Sumo" où vous devez poser vos mains sur vos genoux en pliant les jambes à la manière d'un sumo. D'autres enfin sont un peu difficiles sur la durée comme "A plat" qui consiste à poser les posolithes au sol pour réaliser l'action attendue.
Beaucoup d'imagination dans des mini-jeux déjantés
Warioware: Move it! est fidèle à la série dont il reprend bien tous les codes ! En effet, les mini-jeux proposés sont rapides et efficaces, souvent un peu fous. Parfois un peu brouillons compte tenu du temps court pour comprendre l'objectif puis... le réaliser, avec une posture pas toujours parfaitement maîtrisée !Ainsi, certaines postures sont plus complexes que d'autres à adopter, et il se pourrait ainsi que certains se frustrent — ce n'est pas DU TOUT le cas de votre dévoué :p, sur certains mini-jeux. Dans mon expérience, difficile de ne pas perdre une vie dans les mini-jeux "Main filmée" par exemple, pourtant on ne doit jouer qu'avec un seul Joy-Con au final dans cette série de mini-jeux !
Chaque posture a ainsi de 10 à 23 mini-jeux : 9 pour A plat, 10 pour Gros bras ou Gare à vous, Top Model, ou Emoi, puis plus de 11 pour les autres. Les mini-jeux consistent alors à réaliser une action en adoptant la posture divine suggérée. Cela s'apprend : quand on est confronté à une posture pour la première fois, le jeu nous donne des instructions précises inspirées du divin.
Du fun et du rire
Avec un sous-titre pareil, on se croirait dans une de ces attractions de fête foraine ! C'est pourtant bien le destin qui nous attend dans ce nouvel opus de Warioware, très fidèle à la série avec son humour souvent absurde qui vient rythmer deux sessions de mini-jeux. Les mini-jeux sont super variés, parfois en lien avec Nintendo mais le plus souvent, sans aucun rapport. Beaucoup de créativité a été mise en oeuvre pour aboutir à cette large sélection de mini-jeux avec au final près de 200 mini-jeux à découvrir.Ce fun est un peu moins présent quand on joue seul, ce qui fut le cas pour le besoin de ce test : il nous tarde de donner sa chance à ce Warioware: Move it! lors d'une rencontre familiale ou entre amis, histoire de dérider tout ce petit monde. Le mode multijoueur, appelé Fiesta, se compose se plusieurs jeux :
- Plateau galactique : il faut atteindre la fin du parcours en accumulant des points en fonction de son classement et des cases sur lesquelles on tombe après le lancer de dés.
- Visite médicale : On doit répondre aux prescriptions d'un médecin pas comme les autres qui prescrit en effet des comportements à adopter en jouant à des mini-jeux. C'est celui qui respectera le mieux les attentes du docteur qui remportera la partie
- Les yeux de Méduse : ici, on joue à des mini-jeux pour se rapprocher de la terrible Méduse. Il ne faut surtout pas croiser son regard, sans quoi on se retrouve transformé en pierre.
- Epreuve de survie : répondez enfin à la question de savoir qui est le meilleur joueur entre vous en jouant, chacun votre tour, à des mini-jeux Warioware. Celui qui restera en lice avec des vies sera le grand gagnant.
Un dernier mode, pour les pros et appelé Qui c'est qui joue est réservé à 4 joueurs et consiste à composer deux équipes de deux joueurs. Il faut que l'autre équipe devine qui joue vraiment, le second faisant semblant. Pour gagner, il suffit d'être l'équipe la plus observatrice. Qui a dit que c'était plus facile à dire qu'à faire ?
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