Ma cruche et moi
Les séquences de bricolage donnent aussi l'occasion au joueur de placer les composants dans un temps donné et d'agiter sa Wiimote pour différentes actions comme scier du bois. Mais après en avoir fait plusieurs, on se rend compte que ces séquences se ressemblent toutes. Heureusement après quelques temps, le personnage découvre qu'une autre île existe et se fabrique un bateau pour y aller.Il va y retrouver Lucy, une autre victime du naufrage qui est supposée faciliter certaines actions. Hélas, cette nouvelle recrue est plus un handicap qu'autre chose et son côté cruche décérébrée est vraiment agaçant. En effet, celle-ci ne sait rien faire et il faut l'amener soi-même à la source d'eau pour qu'elle se décide à boire alors que ce point d'eau est juste à côté d'elle. Bonjour le cliché machiste.
Comme il n'est possible de la noyer pour en être débarrassé, il va donc falloir l'inclure dans le planning de la journée. Et comme en plus il faut aller chercher de la nourriture pour deux, la partie commence à traîner en longueur et des crises de bâillement ne tardent par à débarquer. Le joueur se retrouve alors à se demander ce qu'il fait là au lieu de jouer à titre vraiment valable comme il en existe sur la Wii ou la Console Virtuelle.
Conclusion, on s'ennuie ferme et le regret d'avoir effectué un tel achat se fait vite sentir car rien ne vient rattraper Lost in Blue : les graphismes sont passables, sans être mauvais, et les musiques deviennent rapidement crispantes. On peut donc se demander pourquoi Konami s'acharne parfois à produire un aussi mauvais titre alors que d'autres licences valent plus le coup. Seule consolation, Lost in BLue Shipwrecked peut tout à faire servir à caller une table de plage en sirotant un cocktail exotique. A votre santé !
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