Test de Slipstream : Une piqure Rétro délicieuse... qui manque juste un peu de piquant.

Rapide, furieux... Et surtout Rétro !

D’ailleurs, autant vous le dire tout de suite : visuellement, le pari est franchement réussi. L’ambiance est démente, avec des visuels qui rappellent immédiatement les jeux de cette époque dorée. Le titre propose plusieurs options graphiques pour offrir un grain moderne ou tomber dans le total rétro avec des filtres cathodiques vraiment réussis. N'oublions pas la musique de Stefan Moser, une vraie valeur ajoutée qui vous met immédiatement dans l'ambiance !Les menus eux-mêmes rappellent férocement les ainés cités plus haut : vous devez choisir parmi cinq véhicules reconnaissables sans être cités, et qui proposent des caractéristiques complémentaires : Il y en a qui accélèrent fort mais n’ont pas une bonne vitesse de pointe, pour d’autres c’est l’inverse. Certains sont difficiles à contrôler en dérapage, mais vous pouvez aussi choisir un modèle qui offre un équilibre neutre entre toutes ces caractéristiques. Méfiez-vous, si le jeu a un aspect jovial, son gameplay n’est pas pour autant facile. Le choix de votre véhicule se révèle donc primordial.En effet, pour être performant à Slipstream, vous devez apprendre à maîtriser le dérapage contrôlé en virage. Le jeu vous propose de le gérer automatiquement (mais vous perdez alors un peu de vitesse), ou de le gérer vous-même. Pour ce faire, vous devez mettre un bref coup de frein en entrée de virage pour effectuer le transfert de masse puis réaccélérer pour déraper et entretenir ce dérapage. C’est assez simple sur le papier, mais beaucoup plus délicat lorsque les virages s’enchaînent à toute vitesse, avec des concurrents et surtout des piliers meurtriers sur les côtés de la piste !

Be Kind, Rewind...

Heureusement, le jeu vous propose une option de rembobinage bien pratique en cas d’erreur et surtout au charme rétro délicieux (ah, le rembobinage des VHS… Il ne nous manque pas vraiment celui-là !).

Reste que malgré tout, le challenge est franchement relevé. Pour dépasser vos adversaires, vous pouvez également profiter du phénomène d’aspiration (Slipstream) en vous plaçant juste derrière pour gagner de la vitesse. Mais ils ne se laissent pas faire facilement et surtout, en cas d’erreur de votre part, ils prennent la poudre d’escampette à toute vitesse ! Nous vous conseillons donc plusieurs options pour commencer en douceur: le dérapage automatique devrait vous aider à vous faire la main, mais ce n’est pas le seul paramètre qui compte : au lancement, on vous propose de choisir une classe de voitures : légères, moyennes ou lourdes. Pour commencer tranquillement, prenez la classe « légères », cela devrait vous aider !

Difficile, mais accessible à tous !

Enfin, si jamais vous trouvez le jeu vraiment trop nerveux pour vous, il y a une option très maligne disponible dans les paramètres : la vitesse du jeu ! Par défaut à 100%, vous pouvez choisir de la baisser. Ainsi, vous avez plus de temps pour anticiper les virages et les négocier plus facilement. Malin ! Ainsi tout le monde, du plus casual au plus énervé des gamers, peut maintenant s’adonner aux joies de Slipstream ! Cela tombe bien, le jeu vous propose plusieurs modes pour vous divertir… et vous challenger :

- Grand Tour : rien à voir avec l’émission TV ( ! ), il s’agit ici d’une course en plusieurs étapes enchainées de manière fluide avec des bifurcations où vous choisissez vous-même votre prochain circuit sans transition. A chaque nouvelle étape, un adversaire vous attend pour se mesurer à vous. On peut assimiler ce mode à un « mode histoire », même si c’est un bien grand mot ! En tout cas, c’est un des modes les plus agréables à parcourir en solo.

- Course simple : le titre est assez clair pour ne pas s’étendre sur le sujet, n’est-ce pas ?

- Grand-Prix : le mode classique, avec 5 courses, une coupe à la clé, des scores… Voire même des personnalisations de votre voiture. Efficace !

- Cannonball : un mode qui met en avant des étapes, façon rallye, avec là encore de la personnalisation.

- Contre-la-montre : réservé aux puristes qui iront chercher le tableau de scores pour fanfaronner devant les potes !

- Battle Royale : attention à l’appellation, il n’y a pas de online ni de lama ici ( ! ), mais il n’en restera effectivement plus qu’un à la fin. Vous pouvez choisir le nombre de concurrents au départ, et à chaque checkpoint le dernier est éliminé. Un mode très sympa !Vous l’aurez compris, le jeu offre un contenu assez complet, avec pas moins de 15 circuits à parcourir en mode normal ou en miroir, des options de difficulté variées, et puis n’oublions pas qu’il y a une petite cerise sur le gâteau…

Du multi local jusqu’à 4 joueurs !

Et oui, ce genre de jeux donne quand même envie de se mesurer à ses amis, n’est-ce pas ? Ici, vous pouvez jouer en local à 2 joueurs, et même jusqu’à 4 joueurs en écran splitté ! et le jeu reste d’une fluidité exemplaire même à 4, ce qui reste à saluer. Seul problème, prenez soin de jouer avec des amis un minimum expérimentés, sans quoi ils risquent fort de souffrir ! Il n’y a également qu’un mode course, il n’y a pas de mode Battle ou autre pour varier les plaisirs. Dommage !