Test d’Aeon Must Die ! Mourir n’est que le début !
Encore de la bagarre ! Décidément, KuroGeek n’aime que ça ! Avec un éditeur comme Focus Home, le studio de Limestone Games s’assure d’être dans une bonne écurie avec sa première création sortie le 14 octobre dernier, Aeon Must Die !
TestUne direction artistique de malade !
Commençons par la direction artistique d’AMD. Comme on le disait plus haut, c’est absolument bluffant et débordant d’originalité. Cela se déroule dans un univers futuriste peuplé de créatures mécaniques humanoïdes. A travers ses jeux de lumière en arrière-plan, ses tracés rectilignes brutaux et ses dialogues sous formes de bulles, on l’impression d’être en permanence dans une bande dessinée.L'aventure relate la quête d’Aeon, l’empereur déchu de cette civilisation mécanique, Void Armada. Complètement dépossédé de son corps, son essence va trouver refuge dans celui d’un autre, Asterion. C’est ce dernier que vous contrôlez. Aeon vous prête ses pouvoirs pour accomplir sa vengeance. Mais gare à garder le contrôle de votre corps. Les dialogues mettent en avant les menaces de l’un sur l’autre dans cette dualité de personnalités qui cohabitent.
Cette mise en scène loufoque devait s’accompagner d’une bande son de qualité. Le studio ne fait pas l’erreur de s’y louper, puisque les sonorités électro tournent en boucle pour coller au thème futuriste. Elle ne fait que renforcer l’action brutale du titre.
Sortir des sentiers battus
La direction artistique est très originale et n’a absolument rien à envier à tout ce qui se fait sur le marché. Il en est de même pour l’action. Donc oui, AMD est un jeu de combat, un beat’em up pour être précis. Cependant contrairement aux jeux du marché, il ne faut pas juste taper dans le tas.L’action se met en place via des dialogues, des cinématiques, et débute parfois sans que vous ayez compris qu’il fallait commencer à vous défendre. Sous forme de duel uniquement, vous enchaînez les affrontements pour finir un chapitre. Les adversaires se succèdent un à un tandis que leurs alliés restent en fond pour observer. Le jeu prend même le temps de vous expliquer la philosophie de l’univers sur le pourquoi de ces faces à faces. La narration est très importante malgré l’importance de l’action.
Au niveau des commandes, comme tous jeux du genre qui se respectent, c’est de l’action en temps réel. Il y a un bouton pour les attaques de bases, un pour les attaques de flamme, et un autre pour agripper l’adversaire. Le joystick gauche et la croix directionnelle servent à déplacer votre avatar et les gâchettes ZL et ZR, à esquiver et bloquer les attaques. C’est très simple à prendre en main et les tutoriels sous forme de dialogue avec Aeon sont vraiment bien mis en scène.
Mais Aeon doit mourir !
Au départ, c’est très simple. On reproche par contre le manque d’explication sur ce système de barre de vie qui représente le niveau de chaleur. Vers la droite, votre corps chauffe et vers la gauche, le corps refroidi, modifiant ainsi la couleur, allant du bleu à l’orange. Quand il est chaud, Asterion peut utiliser les flammes d’Aeon, d’où le bouton flamme mentionné plus haut.Le revers de la médaille, c’est que si vous êtes trop chaud, en un coup vous êtes mort. Idem si le corps est trop froid, sans pouvoir utiliser les flammes destructrices en plus d’être étourdi. C’est un système assez complexe à comprendre. Les plus aguerris diront : Mais il suffit de ne pas se faire toucher !!! On tape dans le tas et puis voilà !
Cependant, l’action n’est pas aussi simple. Le timing pour esquiver et bloquer est minutieux, ne laissant aucune place au hasard. Les adversaires bloquent vos attaques et ripostent au moment opportun, donc si vous êtes en surchauffe à ce moment-là et confiant de votre technique, le jeu peut vite vous refroidir. Ce n'est pas pour rien qu’il s’appelle Aeon Must Die.
Quoi qu’il se passe, vous finissez par mourir. Et pourquoi donc ? Parce que le système d’intelligence artificiel comprend et analyse vos schémas d’attaques. Plus vous utilisez les mêmes attaques, les mêmes enchaînements de coups spéciaux, plus les ennemis les comprennent et s’adaptent à vous. C’est là que ça devient vraiment difficile ! Même les planqués du décors finissent par intervenir en plein duel pour aider leur copain. Encore une fois, le pourquoi du comment de cette difficulté est très scénarisée et très bien expliquée.
Même le plus simple des adversaires peut devenir un véritable cauchemar ambulant. En vous tuant, ils gagnent une partie de votre volonté. C’est l’équivalent d’une vie. Vous en possédez huit à la base. Donc non seulement, ils vous la volent, mais ils deviennent plus forts. Vous pourrez partir à la poursuite de ou des ennemis qui vous ont dérobé une ou plusieurs volontés. Si vous perdez à nouveau, ils en gagneront une autre et deviendront encore plus fort en plus de cette IA complètement pétée ! Si la volonté tombe à zéro, game over et le jeu vous ramène dans le temps où vous aviez encore toute votre volonté.
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