Test de Ghosts and Apples : le puzzle game fantômatique
Peu avant Halloween, les studios Rough Cyber Human et 7 Raven Studio ont sortis sur Switch de terriblement mignon Ghosts and Apples ! Tremblez et aidez Jack Redrum à “ranger” les fantômes !
TestPêche aux fantômes
Jack est une poupée, abandonnée dans un grand manoir. La poupée de chiffon au visage rond et blanc, coiffée d’un haut de forme un peu désuet et vêtue d’un manteau va errer dans les pièces de l’étrange villa décrépite. Au fur et à mesure de son exploration, la poupée va se glisser à l’intérieur de différents tableaux, qui sont autant de niveaux. Et armé d’une sorte de ficelle/lasso, Jack va piéger et attraper les fantômes pour les ranger, par couleur.
Le principe est aisé, et pourtant. Vous incarnez donc Jack. Dans le manoir où vous avez été oublié, se trouvent des tableaux, qui vous aspirent pour vous emmener dans une sombre forêt. A l’écran, deux espèces de grands tubes sont présents, un à droite et l’autre à gauche ; tandis qu’au centre se trouve Jack et au-dessus de lui, un timer. Vous l’aurez compris, le temps est limité. Et dans ses tubes, selon les niveaux, se trouvent déjà quelques fantômes colorés. Jaune, orange, rouge, cyan, bleu plus foncé, vert… autant de couleurs pour autant de créatures.
Le principe est alors limpide : il va falloir ranger tout cela. Les esprits apparaissent en bas de l’écran et remontent, sont automatiquement capturé par le lasso de Jack (un par un donc) et à vous de décider où le ranger parmi ces quatre propositions : tube de droite par le haut ; tube de droite par le bas ; tube de gauche par le haut ; tube de gauche par le bas (voir l’image si dessous). A chaque possibilité est associé un bouton : soit Y et A pour le haut et le bas à droite, soit la flèche du haut ou du bas pour le tube de gauche.
Tout le côté intuitif vient du fait que les choix des boutons reflètent la réalité à l’écran : il est totalement logique que la flèche du haut fasse rentrer le fantôme en haut du tube de gauche puisque le bouton indique le haut ET est à gauche de l’écran (en mode portable)/contrôlé par la main gauche. Que les joueurs avec un problème de latéralisation se rassurent : tout est visuel, pas de mention droite ou gauche à l’écran !
Le jeu est d’autant plus accessible qu’il va plutôt faire appel aux réflexes qu’à la réflexion pure. Une fois trois esprits d’une même teinte côte à côte dans l’un des tubes, ils disparaissent (et vous marquez un certain nombre de points). Notons qu’il est aussi possible de jouer au tactile en version portable et que le jeu réagit très bien.
Car le timing est ici essentiel : les premiers niveaux sont faciles et accessible au jeune public, mais rapidement, le défi devient de taille. Car il ne suffira pas de ranger tout bien dans le temps imparti mais bien de supprimer une certaine quantité de fantômes d’une couleur donnée (ou de plusieurs couleurs données) par niveau. Entre le jeu de réflexe et le puzzle game, il n’y a qu’un pas, et Ghosts and Apples navigue entre les deux avec aisance.
Assemblez les couleurs, ok. Mais n’est-ce pas répétitif ?
Pas du tout. Pour la simple et bonne raison que Ghosts and Apples est avant tout un puzzle game. Et là, on touche à la spécificité de ce titre. Car si les premiers niveaux proposent des tubes vides que vous pourrez remplir dans l’ordre et avec les couleurs qui vous chantent, certains niveaux les présentent déjà plein ! A vous ensuite de vous dépatouiller avec les enchaînements de teintes déjà présentes, de faire jouer vos réflexes, de résoudre les défis et autres niveaux spéciaux.
Des défis sont à relever (comme de faire le niveau à l’aveugle, en ne pouvant déterminer la couleur du fantôme qu’au dernier moment). De plus, le jeu est totalement accessible avec l’ajout d’un mode daltonien qui vient ajouter des formes sur les esprits en plus des couleurs : pour les personnes avec des difficultés visuelles, il est alors possible de se passer des teintes pour ne jouer qu’avec les formes.
Et si vous pensez encore que le jeu manque de punch, ajoutons un mode multijoueur ! En effet, le jeu se dote d’un mode « combattre » qui propose de jouer à plusieurs en local, jusqu’à 4 ! On vous déconseille juste d’y jouer en version portable, car l’écran sera splitté et à quatre, il sera probablement difficile de voir ce qu’on fait. L’idée est alors de jouer, de la même façon qu’en solo, mais en scorant face à ses adversaires, voire en se mettant quelques bâtons dans les roues. Le côté presque party game est agréable et plaisant et ajoute à ce titre qui a déjà beaucoup pour lui.
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