Test de Diablo II Resurrected : La Terreur au sommet !
Vingt ans déjà ! vingt et un exactement et pourtant Diablo II continue de marquer les esprits. Tellement que Blizzard a succombé à la pression de sa communauté pour remasteriser l’un des plus grand chef d'œuvre du monde vidéo ludique !
TestLe retour du roi des Hack’n’Slash !
Pour ceux qui ne connaissent pas la licence (oui personne n’est parfait), pour faire simple D2 est un hack’n’slash.Le hack’n’Slash pour simplifier est une variante des Action RPG. La particularité étant sa mise en scène isométrique. Parmi les hack’n’slash, il y a la licence Diablo et les autres. C’est aussi simple que cela. Diablo II étant sans doute le roi parmi les rois pour mille et une raisons, la principale étant sa jouabilité.
Dans cette version Resurrected, la jouabilité n’a pas bougé d’un pouce. C’est le cas sur la version ordinateur, mais qu’en est-il des versions consoles, notamment celle de la Switch ? Diablo, deuxième du nom, n'avait qu’une version sur PC. Blizzard a potassé correctement son adaptation pour le support console et surtout pour une manette !
Manette VS Clavier/Sourris : Round 1, FIGHT !
Alors cette maniabilité avec la manette ? Il faut avouer qu’elle est à de nombreux points préférable à la configuration clavier et souris ! Il nous fallait une classe qui attaque à distance pour la tester, c’est sans doute celles qui sont les plus dures à jouer. Notre choix s’est porté sur le nécromancien. Hé ho ! On est sur une version ressuscitée et le nécro ressuscite les morts, vous suivez la logique ! C’était lui ou personne !Trêve de divagation, la manette offre des déplacements plus précis que la souris et surtout, la possibilité d’assigner des compétences à chaque bouton et de switcher (oui c’est le cas de le dire) avec une deuxième configuration en pressant la gâchette ZL.
Par rapport à la jouabilité sur ordinateur, les compétences sont plus facilement accessibles. Il faut bien souvent jongler entre la molette de la souris et les touches F1, F2, etc… et surtout se souvenir quel sort est assigné à telle touche du clavier. Même s’il est possible de configurer à souhait ses touches sur ordinateur, l’interface n’affiche pas l’assignation des sorts.
Ce qui n’est pas le cas sur Switch. Les compétences assignées aux boutons sont clairement affichées en bas de l’écran et même en mode portatif cela reste bien visible. Ce qui améliore très fortement la jouabilité des classes comme la sorcière ou le nécromancien qui jonglent avec de nombreux sortilèges. D’autant plus que la visée est automatique donc cela rend encore plus les classes spécialisées des attaques à distance accessibles sans enlever le confort des personnages au corps à corps.
Le demi lifting graphique de la Switch
D2 de base c’était cinq classes, et avec l’extension, qu’on appellerait aujourd’hui un DLC, parue quelques années plus tard, deux classes supplémentaires sont venues grossir le casting. Pas de nouvelle classes à l’horizon avec Resurrected mais la possibilité ou non de créer un personnage sans ou avec le DLC. L’ initiative est bonne pour les puristes cependant il faut rappeler tous les ajouts qualitatifs de l’extension Lord of Destruction qui rendent l’expérience encore plus jouissive.C’est sans compter bien sûr tous les éléments de jeu qui ont servi de préquel aux MMORPG et aux Roguelike. D2 reste plus que jamais, même après vingt ans, un jeu entièrement intemporel qui aurait pu sortir pour la première fois cette année. C’est l’aspect graphique qui a pris de l’âge, et c’est justement ce qui a demandé le plus travail à Blizzard.
Comme à leurs habitudes, les développeurs ont su adapter au mieux Resurrected pour un maximum de configurations possibles. Il faut dire que la version Nintendo n’est pas celle qui brille le plus. En effet, il y a une perte évidente d’IPS, rendant l’animation moins fluide que sur les versions PC et autres consoles. Même si le menu affiche une résolution en 1080p, la comparaison avec une version autre permet de voir une différence nette au niveau des textures qui sont beaucoup plus fines.
Battle Net le sauveur, Cross Save power !
A l’an 2000, le haut débit n’était pas partout, et le jeu en ligne était encore assez rare. Avant on faisait des LAN, et D2 faisait partie de ces jeux qu’on adorait faire à plusieurs tellement le mode Enfer était une horreur de difficultés.Aujourd'hui Battle Net s’est bien développé et offre à tout le monde la possibilité de profiter de D2 à plusieurs. Mais sur Switch on est pénalisé pour des histoires de performances de serveur. La partie en ligne à plusieurs c’est jusqu’à quatre seulement contre huit sur les autres supports. Booooo ! C’est pas juste ! Si la partie est stable, c’est déjà mieux que rien.
A l’heure où le jeu en ligne domine, les parties en local sont complètement absentes de ce remastered. Il est regrettable après la très bonne expérience du coop local sur les versions consoles de D3, que le studio n'ait pas développé cette fonctionnalité sur les consoles pour D2. C’est jouer en ligne ou jouer tout seul. Et les couples alors, les soirées entre potes, en famille ?
Jouer en ligne comporte ses avantages avec la fonctionnalité cross save de Resurrected. La connexion à Battle Net via la Switch se fait facilement si vous avez un compte. Ce qui vous permettra de jouer avec vos amis de Battle Net ou ceux de Nintendo, s’ils ne sont pas les mêmes. Cependant il faudra débourser au moins deux fois la somme du jeu pour profiter sur deux supports.
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