Test de Tails of Iron II : Whiskers of Winter. Petit héros, grande épopée !
A tous ceux qui ont adoré cette petite pépite indé qu’est Tails of Iron, voici venir sa suite ! Nouveau héros, nouvelle contrée, nouvelle aventure !
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Une histoire de vengeance dans un royaume hivernal
Pour les Rats du Sud, la guerre contre les terribles Grenouilles est terminée et la vie reprend à peine son cours. Mais pour les Rats du Nord, un danger guette. Ils pensaient s’être débarrassés de la terrifiante armée des chauves-souris.Pourtant, un ancien être démoniaque ailé se réveille et sa soif de vengeance ne sera assouvie qu’après avoir fait couler le sang.
Nous incarnons Arlo, jeune Rat héritier des Gardiens des Terres Désolées, qui assiste au massacre de la forteresse où il a grandi, mais aussi des divers habitants qui la peuplaient et de son propre père, le seigneur des Gardiens.
Tous ont été terrassés par l’armée des Ailes Obscures. Le héros jure alors de venger la mort des siens et d’arrêter cet ennemi qui veut mettre le pays à feu et à sang. Il va devoir, pour cela, explorer les terres du Nord et rallier à sa cause les diverses tribus qui y vivent afin de mener une guerre totale.
Voilà un scénario bien plus sombre que le précédent et qui nous rappelle Game Of Throne sur certains aspects, puisque nous avons ici affaire à une petite population vivant dans une région isolée, qui protège le reste du Royaume des diverses menaces venant des terres enneigées du Nord. Mais c’est une intrigue qui fonctionne très bien car nous sommes tout de suite happés par l’histoire.
Le déroulé schématique du jeu est quasiment identique au premier. Dans son didacticiel déjà, où notre héros se réveille dans son lit pour débuter sa journée et où il doit accomplir différentes petites missions qui nous apprennent à jouer, avant que le drame ne survienne et que la véritable aventure ne commence vraiment.
Côté direction artistique, l’histoire se déroule toujours sous forme de roman graphique, entièrement dessiné à la main, net et très coloré, ce qui plaît beaucoup même si les divers protagonistes sont esquissés simplement sans moult détails.
Les créatures animales ayant leur propre langage, c’est une voix narrative qui explique chaque détail de l’histoire ainsi que les conversations. On arrive à comprendre les différentes quêtes grâce aux dessins présents dans les bulles de dialogue des personnages. Cependant, il est dommage que cette voix soit un peu trop présente et monotone.
De plus, sur notre Switch, il arrive quelques bugs comme par exemple la voix qui freeze subitement alors que le texte défile ou encore des retards d’affichages des sous-titres alors que le conteur parle (en anglais). Cette voix narrative apparaît également lors de moments qui peuvent nous gêner comme par exemple pendant les combats.
Pour mener à bien sa quête, Arlo doit voyager à travers les terres du Nord et régler les problèmes des différents clans, chacun étant composé d’une espèce animale différente de celle de notre héros, comme par exemple des chouettes.
En plus des quêtes principales, nous avons des missions secondaires qui nous permettent de nous enrichir. En effet, l’argent ici nous est très utile pour améliorer notre colonie et acheter auprès de marchands équipements et potions nous rendant plus forts. L’intrigue est très linéaire et l’exploration de la carte plutôt limitée. Cette dernière est répartie en zones qui se débloquent au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire.
Pour éviter les longs trajets, les voyages rapides sont possibles grâce aux panneaux directionnels que l’on doit parfois réparer pour les rendre fonctionnels.
L’aventure de Tails of Iron II : Whiskers of Winter est très captivante et parvient à nous tenir en haleine. On a envie d’en connaître le dénouement. Mais sa difficulté en matière de combats, peut constituer une douche froide.
Un système de combat difficile à la maniabilité lourde
Côté gameplay, on est face à un personnage qui n’est pas si aisé que ça à manipuler. La maniabilité paraît un peu lourde, on a du mal à diriger Arlo correctement. Le personnage est plutôt lent et n’a pas de capacité de course rapide. Les différentes actions ne sont pas instantanées et mettent du temps à se déclencher.De plus, les touches ne sont pas forcément toutes pratiques à retenir. Pour lancer certaines attaques, il faut se rappeler de combiner deux touches en même temps comme par exemple pour lancer un sort ou repousser un coup puissant. Il y a tellement de manipulations à retenir qu’on peut vite les confondre et se tromper.
Tout ceci est un obstacle non négligeable pour un jeu déjà très difficile dans ses combats
En effet, le premier Tails of Iron se rapprochait déjà d’un soul-like mais était quand-même relativement accessible.
Dans le second opus, la difficulté a été largement augmentée ce qui ne pourrait pas plaire à tout le monde mis à part les fans du genre qui aiment les vrais défis. Il existe différents niveaux de difficultés que nous pouvons choisir en début de partie. Cependant même en mode facile, le jeu nous donne du fil à retordre.
Il n’y a pas de montée de niveau dans Tails of Iron II : Whiskers of Winter. Seulement des armes et armures avec leurs forces et leurs faiblesses et des pouvoirs particuliers supplémentaires acquis au fil de l’aventure.
Au fur et à mesure de la reconstruction et de l’amélioration de la forteresse, on a la possibilité d’acquérir et d’améliorer de l’équipement qui nous rend de plus en plus fort. A nous de choisir quelle est notre meilleure approche pour les combats. Au corps à corps, à distance ou les deux. Il est aussi possible de venir à bout de nos ennemis de façon plus tactique par le biais de pièges.
Pour vaincre ses ennemis, Arlo doit faire preuve d’une grande dextérité et réactivité, notamment face aux boss coriaces où il est nécessaire de retenir leur pattern mais également les codes couleurs relatifs aux attaques.
En effet, notre héros ne peut pas se permettre de simplement frapper le plus fort possible en spammant la touche R. Il doit esquiver les attaques très souvent mais il ne peut pas tout éviter. Par exemple, certains coups peuvent être simplement bloqués par le bouclier via la touche ZL tandis que d’autres sont imparables et doivent être impérativement repoussés toujours grâce au bouclier en appuyant sur ZL et ZR en même temps.
On voit comment réagir justement grâce aux couleurs qui apparaissent au moment où les ennemis frappent. Par exemple, jaune pour bloquer et rouge pour repousser une attaque puissante.
Cependant, on peut facilement s’emmêler les pinceaux dans le feu de l’action et subir de forts dégâts si on n’a pas riposté comme il fallait ou avec du retard. Ajoutez à cela un héros peu dextre et lent et la victoire devient encore plus difficile. En effet, toutes les actions ne sont pas aussi rapides à exécuter que nous le voudrions. Si en plus, on se trompe dans les touches…
En cas de mort, Arlo revient au point de repos précédent. Il s’agit ici d’un banc que l’on peut trouver un peu partout sur la carte et, fort heureusement, très souvent.
Il s’agit également du seul moyen de sauvegarde du jeu. Mais il ne nous permet cependant pas de regagner de la vie. Pour reprendre de la vitalité, c’est en mangeant et en buvant. Nous avons une gourde à disposition que nous pouvons remplir régulièrement grâce à des tonneaux présents un peu partout sur notre route.
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