Test de The Smile Alchemist : une simulation d'alchimie aux codes des jeux mobiles
Vous pensiez être un bon alchimiste ? Vous rêvez de devenir le meilleur ? Incarnez Nayc et tentez de réaliser ce rêve.
TestSoyez le meilleur
Votre maître vous l'avoue enfin : vous n'avez absolument aucun talent et il serait peut-être temps, soit de vous mettre deux fois plus au travail, soit d'abandonner. Mais vous, Nayc, n'avez pas envie de renoncer à votre rêve. Mais lorsque vous trouvez les lunettes de votre maître et que vous les enfiler, il se produit quelque chose d'étonnant : votre pourcentage de réussite passe de 0 à 100 ! Ni une, ni deux, vous voilà sur le chemin pour devenir le meilleur, comme vous l'avez toujours rêvé !The Smile Alchemist reprend un type de scénario relativement classique : la quête initiatique, le chemin pour devenir le meilleur, le plus fort, le plus grand. Si le jeu se dote de nombreuses histoires annexes, relatant les destins d'une grande galerie de personnages, c'est sur Nayc que se concentre l'action. Son parcours, sa relation avec son maître et ses amis, avec "Newbie", un aventurier avec lequel il va arpenter la forêt pour trouver des ingrédients, etc. De nombreux paramètres sont à prendre en compte pour avancer, nécessitant un niveau d'anglais acceptable pour s'en sortir (le jeu n'étant pas traduit). Mais au-delà de cela, c'est sur la mécanique de jeu qu'il convient de s'arrêter. Un gameplay étrange, qui vous rappellera des souvenirs.Un jeu mobile ?!
Avant même de jouer, ce qui saute aux yeux c'est le graphisme. Outre le côté pixel art très mignon et bien maîtrisé, on constate rapidement que le jeu n'utilise pas totalement l'écran de la Switch. La moitié centrale est occupée par les décors et les sprites des personnages dans les phases de narration, tandis que les deux bandes à droite et à gauche hébergent l’accès à la carte, à la boutique et au menu. La carte est d’ailleurs minimaliste avec seulement quatre points d’intérêt, comme nous allons le voir plus loin.En haut de l'écran, différentes jauges d'actions, de vie et de mana et de... points d'action ?La première impression qui ressort de cette interface donne l’impression fausse qu’il s’agirait d’un portage de jeu 3DS, où l'on a fait rentrer l'interface carrée sur l'écran rectangle format paysage de la Switch. Mais il n’en est rien. Rapidement, et au vue du gameplay, force est de constater que tout ceci ressemble beaucoup plus à un jeu mobile. Explications...
Rapidement, vous apprenez les bases de l'alchimie : utiliser les lunettes consomme de l'énergie, qui se restaure avec le temps. Mettre vos objets en vente à la boutique en consomme aussi. A ce même endroit, vous pouvez acheter des ingrédients ou des livres débloquant de nouvelles recettes. Pour les apprendre, direction chez vous. En plus de ces deux points d'intérêt, vous avez aussi accès à la place du village, sur laquelle se trouve le maire qui vous indique votre niveau de réputation et trois villageois qui réclament vos services. Il faudra leur apporter le nécessaire pour gagner des points et augmenter votre réputation, débloquant différentes choses à chaque niveau. Dernier endroit : la taverne. C'est de là que vous irez à l'aventure, ou plutôt que vous enverrez un aventurier que vous pourrez encourager. Cependant, toutes ces mécaniques fleurent bon le jeu mobile : les achievements vous donnent des bonbons qui vous permettent de restaurer votre jauge d'action, de vie ou d'aventure qui baisse petit à petit. Les chapitres de votre histoire ne sont accessibles que sous certaines conditions (principalement "obtenir tel objet" ou "réussir X achievements"), les aventures pour récolter des ingrédients ressemblent à des puzzle game simplistes (nous y reviendrons). Certes, il est aisé d'avancer dans The Smile Alchemist et il y a une certaine satisfaction à obtenir et maximiser des nouvelles recettes. Mais l'ensemble nous fait diablement penser à un jeu mobile par son gameplay, ses mécaniques de progression ou même son graphisme.
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