Dans Zack & Wiki, il va donc falloir accéder au trésor dans chaque niveau. En secouant votre Wiimote, vous pouvez utiliser Wiki comme une cloche pour transformer les animaux en objets à tout faire. Un asticot devient une paille, une grenouille une bombe et un sanglier devient le bientôt célèbre Marteauglier...
Le principe est donc on ne peut plus simple : pour récupérer une clé en hauteur, il faut transformer un serpent en pince ; pour tuer un poisson géant il faut lui jeter une bombe grenouille mais qui ne suivra que si on l'attire avec un asticot... etc. Et tout cela, avec la Wiimote of course. Utilisée sans arrêt pour déplacer le personnage d'une simple pression du bouton B, elle permet bien évidement de couper une fois la scie en main, de frapper avec le Marteauglier, de saisir avec la pince... Simple mais efficace, la manette est parfaitement calibrée et, mis à part deux ou trois petits moment désagréables, ne posera jamais de problèmes. De toutes manières, un petit dessin indique la façon de la tenir.
Chaque niveau - qui suivent un thème général style la jungle, la neige, le volcan... - va permettre aux pirates en herbe de trouver un coffre avec un morceau de Barbaros, dans le but ultime de le reconstruire. Le jeu est plutôt linéaire et se base aussi sur les points. Chaque action effectuée rapporte des HirameQ, un score qui baisse selon le nombre d'essai raté ou si l'action n'a pas été faite dans le bon ordre. S'il suffit de récupérer le trésor pour terminer le niveau, il faut avoir la meilleure note au final pour débloquer de nombreux bonus.
Trésor Bonus
Attention, Puissance Nintendo fait son Zola : j'accuse Capcom de mentir ! La boîte du jeu fait mention d'une durée de vie de 40 heures. Bon, sans avoir fini le jeu à 100%, l'aventure principale se termine en 6-10 heures selon la perspicacité et l'observation du joueur. Une fois fini, le jeu permet encore d'améliorer les points de chaque niveau, de résoudre de nouvelles énigmes (cette fois sous la forme d'actions à faire en suivant une phrase souvent très vague) et surtout de compléter sa collection.Le mot collection prend avec Zack & Wiki tout son sens. Maddy, un des pirates du repaire peut partir à la vadrouille récupérer un trésor pour le compte de Zack. On peut se retrouver des vignettes des objets, des personnages, des ennemis, des morceaux de musiques, des effets sonores, des artworks, des cinématiques... et puis aussi de petites figurines style LEGO des différents personnages phares de Capcom.
Il y en a des centaines, sans exagérer. Des centaines de petites choses à collectionner, en long, en large et en travers. On peut aussi ramasser ces petites merveilles en jouant à un mini-jeu musical avec un autre des personnages uniques de Zack & Wiki (et son son de vieille radio).
Côté son, le jeu s'en sort bien. Si les effets sonores très cartoons et les petits digits vocaux des personnages (personne ne parle vraiment dans le jeu) sont sympathiques, ils peuvent réellement porter sur le système. Wiki semble même avoir été doublé par la voix officielle de Pikachu, autant vous dire que ça peut rendre fou en quelques heures. La musique se fait trop souvent discrète même si certains passages sont pleins de bonne humeur ou de suspense.
Enfin, abordons la question de la difficulté du jeu. Zack & Wiki s'offre le luxe d'être un jeu compliqué, qui demande de réfléchir. Parfois même, c'est dur, difficile, un peu barré. On reste plusieurs heures devant un jeu de miroir sans avoir droit à l'erreur ou presque et on tombe tout de suite dans un piège pourtant évident.
C'est là où se trouve la limite de Zack & Wiki. Drôle, beau, cérébral, ce jeu d'énigmes et d'aventure n'est pas à la portée de n'importe qui. On peut mourir et c'est rarement agréable même si une oracle viendra, en échange d'un ticket, vous redonner la vie.
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