Dossier
Pourquoi alors s'inquiéter, descendre en flèche la dématérialisation, si on peut tout simplement trouver son bonheur ailleurs ? Car ne nous leurrons pas, nous n'aurons pas toujours le choix. Pour faire toujours plus d'économies, à la seconde où les éditeurs sauront qu'ils pourront renoncer à proposer leurs jeux sur support physique sans perdre trop de ventes, ils le feront !
De nombreuses indications laissent présager ce mouvement. Même les présidents de Micromania et de Gamestop qui sont pourtant les premiers pénalisés par la dématérialisation savent qu'il vaut mieux accompagner cette évolution inéluctable plutôt que de s'y opposer. Ils ont en effet évoquer récemment la possibilité de proposer en magasin du contenu à télécharger. Tout le monde garde en mémoire le fait qu'Apple a raflé le marché de la musique avec Itunes, car les majors n'ont pas su s'entendre suffisamment tôt pour créer eux même une plateforme de téléchargement viable. Ni l'industrie du cinéma, ni celle du jeu ne veulent réitérer cette erreur.
Des déclarations se veulent rassurantes, donc, et pourtant contradictoires avec les récents lancement du DSiWare et du Wiiware. Nintendo n'aura d'autre choix que de faire comme tout le monde. Mais si tous les fabricants passent un jour au dématérialisé, Nintendo sera probablement le dernier à le faire. Pour plusieurs raisons. Historiquement, la société a toujours tardé à adopter les nouveaux supports. Elle a longtemps privilégié le support cartouche à l'heure où la concurrence passait sur CD. Ensuite elle a choisi un support spécifique (le mini DVD) à l'époque où tout le monde utilisait le DVD. Bref, Nintendo a toujours 'un train de retard' en matière de support, mais aussi pour tout ce qui touche l'Internet, hormis certaines expériences comme le Satellaview au Japon ! Autre élément important : Nintendo vise, plus que Microsoft et Sony, un public jeune et parfois 'occasionnel'. Tout le contraire du joueur confirmé, plus âgé, qui dispose d'une carte de crédit pour acheter en ligne, et qui n'a pas peur de rentrer des identifiants, des mots de passe et de gérer plein de paramètres en apparence anodins mais ô combien compliqués pour le néophyte.
Alors, dans combien d'années subirons-nous le 'tout dématérialisé' ? Et quelle forme prendra-t-il ? La plupart des analystes s'accordent à reconnaître que la prochaine génération de consoles de salon aura encore un support physique - certainement un lecteur Blu-Ray. Pour la suite, donc d'ici un peu moins d'une dizaine d'années, rien n'est certain et bien malin qui pourra le prévoir.
Mais les consoles existeront-elles encore ? Car certains visionnaires imaginent l'avenir en 'Cloud Computing', notamment Yôichi Wada, le Président de Square Enix ! Concrètement, le joueur installerait sur sa télé un simple petit boîtier qui se contenterait de récupérer par Internet les images du jeu tournant sur un serveur à des milliers de kilomètres de là. Avantages : un gain de place certain, plus qu'une seule machine et donc la fin des exclusivités, pas de problèmes de fluidité dus au manque de puissance, pas besoin de 'changer de console'. Mais des inconvénients, il y en a aussi. La bande passante doit être irréprochable, sans quoi le jeu ne sera pas fluide. Cela coupe déjà la possibilité à toutes les personnes habitant dans des petites communes mal desservies, ou dans des lieux carrément isolés. Et si par malheur vous subissez une coupure de réseau, vous ne pourrez tout simplement pas jouer du tout !
Difficile de prévoir si ce modèle entraînera la suppression des consoles, mais c'est en tout cas une tendance générale : Microsoft propose depuis peu sa suite Office en ligne, et de nombreux fabricants de logiciels vont emboiter le pas. pensons aussi à Google qui propose bon nombre de services en ligne, sans que l'utilisateur ait besoin de charger le moindre logiciel sur son ordinateur. On cherche donc à déporter les calculs vers des serveurs délocalisés, ce qui risque hélas de renforcer la main-mise grandissante du fabricant sur son produit. Avec le dématérialisé, on achetait du vent, ici on n'achète... plus rien !
De nombreuses indications laissent présager ce mouvement. Même les présidents de Micromania et de Gamestop qui sont pourtant les premiers pénalisés par la dématérialisation savent qu'il vaut mieux accompagner cette évolution inéluctable plutôt que de s'y opposer. Ils ont en effet évoquer récemment la possibilité de proposer en magasin du contenu à télécharger. Tout le monde garde en mémoire le fait qu'Apple a raflé le marché de la musique avec Itunes, car les majors n'ont pas su s'entendre suffisamment tôt pour créer eux même une plateforme de téléchargement viable. Ni l'industrie du cinéma, ni celle du jeu ne veulent réitérer cette erreur.
Et Nintendo dans tout ça ?
Et qu'en dit Nintendo ? Shigery Miyamoto, le papa de Mario et l'un des penseurs de la firme de Kyoto, s'est récemment exprimé à ce sujet : 'Personnellement, je suis l'une de ces personnes qui, même si j'ai toutes les chansons à partir d'iTunes, veut aussi le CD. Je me sens plus rassuré avec ce media physique. Le divertissement est quelque chose qui ne deviendra pas uniquement digital. Si je regarde le WiiMotion Plus, c'est quelque chose que vous ne pourriez pas faire par distribution digitale. En fait, nous ne voyons vraiment pas le futur du jeu vidéo comme étant confiné dans la distribution digitale, même juste s'y diriger. Nous ne voyons pas la majorité de nos produits distribués de cette façon.'Des déclarations se veulent rassurantes, donc, et pourtant contradictoires avec les récents lancement du DSiWare et du Wiiware. Nintendo n'aura d'autre choix que de faire comme tout le monde. Mais si tous les fabricants passent un jour au dématérialisé, Nintendo sera probablement le dernier à le faire. Pour plusieurs raisons. Historiquement, la société a toujours tardé à adopter les nouveaux supports. Elle a longtemps privilégié le support cartouche à l'heure où la concurrence passait sur CD. Ensuite elle a choisi un support spécifique (le mini DVD) à l'époque où tout le monde utilisait le DVD. Bref, Nintendo a toujours 'un train de retard' en matière de support, mais aussi pour tout ce qui touche l'Internet, hormis certaines expériences comme le Satellaview au Japon ! Autre élément important : Nintendo vise, plus que Microsoft et Sony, un public jeune et parfois 'occasionnel'. Tout le contraire du joueur confirmé, plus âgé, qui dispose d'une carte de crédit pour acheter en ligne, et qui n'a pas peur de rentrer des identifiants, des mots de passe et de gérer plein de paramètres en apparence anodins mais ô combien compliqués pour le néophyte.
Alors, dans combien d'années subirons-nous le 'tout dématérialisé' ? Et quelle forme prendra-t-il ? La plupart des analystes s'accordent à reconnaître que la prochaine génération de consoles de salon aura encore un support physique - certainement un lecteur Blu-Ray. Pour la suite, donc d'ici un peu moins d'une dizaine d'années, rien n'est certain et bien malin qui pourra le prévoir.
Mais les consoles existeront-elles encore ? Car certains visionnaires imaginent l'avenir en 'Cloud Computing', notamment Yôichi Wada, le Président de Square Enix ! Concrètement, le joueur installerait sur sa télé un simple petit boîtier qui se contenterait de récupérer par Internet les images du jeu tournant sur un serveur à des milliers de kilomètres de là. Avantages : un gain de place certain, plus qu'une seule machine et donc la fin des exclusivités, pas de problèmes de fluidité dus au manque de puissance, pas besoin de 'changer de console'. Mais des inconvénients, il y en a aussi. La bande passante doit être irréprochable, sans quoi le jeu ne sera pas fluide. Cela coupe déjà la possibilité à toutes les personnes habitant dans des petites communes mal desservies, ou dans des lieux carrément isolés. Et si par malheur vous subissez une coupure de réseau, vous ne pourrez tout simplement pas jouer du tout !
Difficile de prévoir si ce modèle entraînera la suppression des consoles, mais c'est en tout cas une tendance générale : Microsoft propose depuis peu sa suite Office en ligne, et de nombreux fabricants de logiciels vont emboiter le pas. pensons aussi à Google qui propose bon nombre de services en ligne, sans que l'utilisateur ait besoin de charger le moindre logiciel sur son ordinateur. On cherche donc à déporter les calculs vers des serveurs délocalisés, ce qui risque hélas de renforcer la main-mise grandissante du fabricant sur son produit. Avec le dématérialisé, on achetait du vent, ici on n'achète... plus rien !
Le 'tout dématérialis' n'arrivera donc probablement pas avant de nombreuses années. Mais cela risque fort d'arriver un jour ! Pour l'instant, il faut que les consommateurs soient prêts, que les espaces de stockage, les débits grandissent et s'améliorent. Mais cela arrivera. Et ce jour-là, aucun retour en arrière ne sera plus possible. Résistons donc mes amis, et continuons à acheter nos bons vieux jeux sur DVD. Ne cédons pas aux sirènes du tout-dématérialisé, ce n'est que du vent ! Pour réagir à cet article, merci de vous rendre sur notre forum !
N'hésitez pas à commenter ce dossier sur notre forum !
N'hésitez pas à commenter ce dossier sur notre forum !
- « Page Précédente
- 123
- Page suivante »
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.
Vous pouvez réagir, ici, au dossier de Vader sur la dématérialisation. Partagez votre avis sur la question, vos habitudes actuelles en la matière, votre perception de l'évolution de la situation dans le futur, tant pour le secteur dans son ensemble que pour Nintendo !
Bon débat !
Xavier
Dossier de base :
[url=http://www.p-nintendo.com/articles/D-798-1.html]La dématérialisationLe mieux ce serait une cohabitation des deux systèmes, au moins chacun est libre de consommer de la manière qu'il veut. Perso jamais je n'achèterai du vent délocalisé sur un serveur...
C'est clair que niveau cloud gaming, c'est pas la joie en ce qui me concerne, je suis tout le temps em mouvement, donc j'aime bien avoir les jeux avec moi, PSP/DS. Et niveau boite, pas de probleme, je ramene rarement plus de 3 jeux par console portable.
Si tout devient dematerialisé, ben je compte sur la Chine pour avoir des serveurs sur lequel on pourra toujours trouver les jeux a prix moins chers, mais aussi les hypotetiques jeux supprimés, en toutes les langues.
De plus, dematerialisé ou non, j'irais quand meme acheter mon jeux dans le magasins avec ma mon disque dur, histoire de tchatcher les vendeuses
Oui, il y a des avantages, mais les inconvénients sont trop gros pour moi, je trouve ça très bien comme c'est actuellement et je n'ai pas envie que ça change...La dématérialisation çay le mal.
Perso, le préfère de loin voir mes boites de jeu rangés dan mon étagère plutot que d'avoir une dixaines de chaines sur l'écran et choisir un jeu en cliquant ...
Ce qui serait pas mal, c'est qu'ils utilisent le dématérialisé pour les petites applications genre Wiiware, meme avec une bonne connexion prendre un jeu de la taille d'un DVD (et peut etre meme plus avec le temps) ca doit prendre du temps ...
Un jour, on en viendra surement au 100% dématérialisé, sauf si le système passe mal au niveaux des joueurs (les pov' casuals, si ils téléchargent wii fit, ils auront plus la balance ...)
Pour les jeux supprimés du XBoxLive, je suis un peu surpris. Il y a des connaisseurs pour rentrer dans les détails de cette histoire ? Ceux qui l'avaient achetés peuvent ils toujours le retélécharger (ce n'est pas parce qu'on ne le vend plus qu'il n'est plus accessible) ou c'est impossible ?
Cette phrase m'a amusé aussi :] :
Preuve... risque... donc on vient de prouver qu'il y avait un risque.
Je ne sais pas si ça nous avance beaucoup :p. Par exemple, d'autres n'ont pas les mêmes pratiques (iTunes par exemple), donc c'est une preuve qu'il risque de nous arriver... autre chose
Pour ce passage :
Moi je dirais aussi : qu'est ce qui te garantie que ta cartouche SNES ou ton CD marchera encore dans 10 ans ? Absolument rien non plus. Ton achat est garantie 6 mois (je crois), pas plus que ça. Il y a des incertitudes dans les deux cas.
Je n'aime pas trop cette formule aussi :
Ce n'est pas sur l'argument 'pseudo-écologique' que tu passes. Si l'argument est déjà pseudo-écologique, c'est qu'il est mauvais avant même que tu le passes.
C'est sur l'argument écologique que tu passes, simplement, le 'pseudo' est de trop.
Sur les prix, il y a également un oublie à mon sens : le "risque" ( OMG !) d'une sorte de commerce équitable dans la distribution des marges, avec peut être des marges plus grandes pour nos chères développeurs (les éditeurs m'intéressent moins). Et ça, le Gamer devrait y être sensible, puisque c'est avec ces sous là que les développeurs produisent les jeux de demain. [edit : dans le même chapitre, on pourrait glisser des difficultés pour le piratage aussi, peut être]
Pour la partie juridique, il est bien précisé que la location est interdite, mais il y a oublie : le prêt est déjà interdit, mais très largement toléré. La complexité du cas particulier des CD/Livres/DvD (relative à la propriété intellectuel) vis à vis de l'achat d'un objet (sur lequel il n'y a pas de propriété intellectuelle) est escamoté, et c'est dommage. Quand on achète un jeu ou un CD audio, on devient propriétaire de la matière première, mais pas de ce qu'il ya dessus, qui reste la propriété des ayants droits (je l'avais déjà dit à Vader en plus, mais il doit ne pas me croire).
Et puis ça omet un tas de p'tites choses, comme le fait que finalement, les histoires de serveurs, c'est déjà une problématique pour tout les MMORPG [edit : ou les modes en lignes de n'importe quel jeu actuel]. Les gens ont un beau CD bien physique, mais si le serveur ferme ils peuvent le jeter. Ou encore, comme le fait que pour le marché portable, la dématérialisation est un vrai plus, parce que c'est chiant de se balader avec sa valise de jeux pour accompagner sa DS ou sa PsP. Ca oublie également d'envisager les possiblités qui pourraient résoudre des problèmes évoqués (le prêt, ça peut se mettre en place techniquement, tout comme la revente à moins cher qui peut se faire sur la plateforme, sur laquelle le développeur prendrait une part... tout est envisageable finalement).
Anyway, ce qui est certains, c'est qu'actuellement il y a plus de gens contre que de gens pour, donc ça ne va pas arriver si facilement que ça. Wait and See comme dirait l'autre.
— La dématérialisation.
— La décentralisation.
Tous les types d'information n'évoluent pas au même rythme, mais leur passage par ces deux transitions est inévitable à mon avis.
La
[b]dématérialisationLa
[b]décentralisationCette transition est principalement permise/motivée par le fait que le nombre d'appareils électroniques connectés à Internet par personne double tous les trois ans. Il arrivera un moment où il ne sera plus possible pour un utilisateur de maintenir ses données sur toutes ses machines. Personnellement, j'ai 3 Mac et je dois gérer de nombreux iPhone/iPod. Si je devais transférer manuellement les données (musiques, vidéos, photos, agendas, carnet d'adresses, favoris, logiciels, etc.) sur chaque machine et répercuter le moindre changement, je deviendrais rapidement fou. Par chance, iTunes permet de synchroniser les données. Mais iTunes est une solution centralisée, puisqu'elle s'appuie sur un PC connu qui centralise toutes les données et qui les répercute ensuite aux autres. Pour continuer sur cet exemple, Apple a déjà mis le calendrier, le carnet d'adresse et les favoris dans le nuage : si j'ajoute un contact sur mon iPhone, toutes mes autres machines seront tout de suite mises à jour automatiquement. Et je peux consulter mon agenda dans un cyber café ou sur le PC d'un ami. Idem si je mets toutes mes photos sur Flickr ou si j'utilise Deezer pour mes musiques.
Bref, la dématérialisation et la décentralisation sont des transitions inévitables pour tous les types de données. Au final cela n'apporte que des avantages aux fournisseurs de contenu. L'utilisateur a quelques avantages (protection des données, magasins ouverts 24h/24, etc.) mais a aussi de nombreux désavantages pour le moment (pas de revente, pas de prêt, DRM, etc.).
Quelques exemples de dématérialisations et décentralisations :
Musique : Cassette/CD
[b]>[b]>Vidéo : Cassette/DVD
[b]>[b]>Lettre : Lettre papier
[b]>[b]>Agenda : Agenda papier
[b]>[b]>Livre : Livre Papier
[b]>[b]>Photo : Photo argentique
[b]>[b]>Logiciel : Version boîte
[b]>[b]>Jeu vidéo : Cartouche/DVD
[b]>[b]>Argent : billets et pièces
[b]>[b]>...
On peut se dire que si même l'argent, qui est le bien le plus précieux dans notre société, a été dématérialisé et décentralisé, alors tous les autres types d'information ont peu de chances de résister à ce changement..
Je fais les mêmes conclusions que Vader : il faut que les fournisseurs de contenus nous donnent des garanties :
— Il faut qu'on soit certain de posséder l'information suffisamment longtemps (à vie ?) même si on change de machines.
— Il faut qu'on soit certain que nos informations sont en sécurité (vie privée, pannes, etc.).
— Il faut qu'on puisse revendre / donner nos informations.
— ... ?
Quoi qu'il en soit, même si Nintendo fait mine de ne pas vouloir passer à la dématérialisation, il est clair que les supports physiques ont bien trop peu d'avantages pour être conservés. Nintendo ne doit pas froisser les revendeurs et toute la chaîne de distribution pour le moment. Il serait de toute façon malvenu de faire une transition brutale qui viendrait détruire de nombreux emplois et perturberait tout le secteur. Comme pour la musique, la transition va se faire sur plus de 10 ans. Cela laissera le temps à la chaîne de distribution de trouver des solutions et aux utilisateurs de s'habituer à la "dépossession" de leurs biens. Ce qui est sûr c'est qu'on ne reviendra pas en arrière et qu'on verra de plus en plus de magasins en ligne pour les jeux vidéo (à télécharger).
Dématérialisé, un jeu rapportera forcément plus à une des trois personnes ci-dessous :
- le consommateur
- les développeurs
- l'éditeur
Deux cas sur trois étant considérablement intéressants ...
(Vous savez tous, je l'espère, que vous ne pouvez techniquement pas préter vos jeux, qui sont une license que vous achetez à pur titre personnel ... ?)
Ben d'apres ce que j'ai entendu, ya ps eu de baisse de prix justement, donc le consommateur on enleve.
Pour la phrase en gras, pas grave, moi je prete et j'emprunte quand meme. Quand tou sera dematerialise, je vais meme plus acheter de jeux, mais je telechargerais tout gratuitement, et je redistribuerais.
Disons que si tu es quelqu'un de très soigneux, ta cartouche ou ton CD devrait encore fonctionner très longtemps. La console risque en tout cas de lâcher bien avant le support de jeu... Je crois plus au soin des joueurs qu'à la philanthropie des éditeurs qui laisseraient leurs serveurs encombrés avec des jeux qui n'intéressent presque plus personne.
Quant à la partie juridique, je ne suis pas entré dans les détails techniques mais je ne crois pas avoir dit quoi que ce soit de faux. Simplement, le juriste de droit latin que je suis est choqué par ces effets "secondaires" de la dématérialisation qui tendent de plus en plus à déposséder le joueur de sa "propriété".
---------
Merci Dr Cube, c'est toujours un plaisir de lire tes posts, complets, et bien argumentés. Tu n'as jamais pensé à écrire des articles pour PN ou ton propre site ? Sur MacG aussi tes interventions sont trés intéressantes !