Nous voici projeté durant la période Edo du Japon. Kamizawa raconte l’histoire de Ebizo, un voleur amateur qui désire dérober les riches pour donner aux pauvres. Durant sa première mission, il se retrouve avec son mentor Ainosuke, témoins du massacre, par leurs propres coéquipiers, de la famille qui occupe le manoir qu’ils sont en train de piller. Désabusé par cette démonstration de violence, Ainosuke conseille à Ebizo de fuir avec la seule rescapée, une jeune fille désormais orpheline.
Dix ans plus tard, Ebizo est toujours fidèle à sa morale, menant une vie honnête et épanouie avec Suzuna, la jeune fille secourue qu’il considère désormais comme sa propre fille. Mais ce bonheur éphémère tourne vite au cauchemar lorsque Suzuna tombe malade. Afin de pouvoir acheter les médicaments dont elle a désespérément besoin, Ebizo doit assumer une terrible charge financière. Pour y faire face, il n’a d’autre choix que de revenir dans les bas-fonds de la ville de Mikado, mais se promet de ne voler uniquement que pour le bien des plus miséreux.
Choisirez-vous la voie de l’honneur, même en étant voleur ? Le choix vous appartient.
Caractéristiques :
- La famille avant tout : Jusqu’où seriez-vous prêt à aller pour ceux qui vous sont chers ? Les liens familiaux seront mis à l’épreuve dans ce récit émouvant et unique.
- Une histoire en devenir : Vos décisions en tant que voleur seront déterminantes pour votre futur dans cette histoire aux multiples embranchements scénaristiques.
- Un jeu de jambes sophistiqué : Utilisez des actions de camouflages pour éviter de vous faire repérer et forgez-vous une réputation en tant que voleur !
Un très bon jeu à condition d'accepter son héritage ancien non modifié
Kamiwaza ne prône pas une action violente non-stop mais la furtivité. On assomme les gardes, on se montre discret, le but étant de dérober divers objets et de les mettre dans un baluchon porté sur son dos, dont la capacité va s’étendre au fur et à mesure de vos succès. Attention cependant, on est obligatoirement moins discret avec un gros sac sur le dos.
L’important est de ne pas vous faire identifier car sinon vous allez voir fleurir sur les murs des affiches proposant des récompenses pour votre capture. Il est tout à fait possible de détruire ces affiches pour tenter de vous fondre à nouveau discrètement dans la masse ou tout simplement jouer le robin des bois auprès des plus pauvres pour gagner une protection de leur part. Divers services s’ouvriront donc à vous pour gagner cette notoriété.
Le choix sera le suivant : remettre votre butin aux villageois pour améliorer votre réputation ou le revendre à une petite guilde de voleurs, afin de récupérer l’argent nécessaire au traitement de Suzuna. La petite guide de voleurs vous servira de repaire pour acheter des améliorations et des nouvelles techniques. Ce sera le moyen pour vous d’obtenir de l’argent, mais avec une contrainte. Son chef réclamera un tribut régulier sinon gare à la hausse de prix brutales des améliorations.
En apprenant les techniques de furtivité, vous allez pouvoir vous rendre quelques instants invisible aux yeux d’un PNJ afin de le détrousser ou de le combattre. Un gameplay très intéressant mais qui se montrera parfois rugueux techniquement car le portage conserve cet héritage visuel du jeu initial de la PS2, anguleux avec de grosses textures, et un angle de vue caméra loin d’être optimale. Gageons qu’un petit patch devrait corriger deux ou trois soucis de collision avec le décor.
Kamiwaza : Way of the Thief est un retour technique en arrière, que cela soit au niveau du graphisme et du traitement sonore. Les voix sont en japonais, le texte en anglais sans aucune traduction française. Mais si ces avertissements ne vous refroidissent pas, vous avez à la base un excellent jeu de l’époque PS2 qui conserve de nombreux attraits encore aujourd’hui.
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