Le japonais se trouve fragilisé par la Playstation 2 Sony qui séduit un public plus large.
S'en suit une analyse des résultats de ventes de Nintendo, pour l'année fiscale qui s'arrête en Mars 2003. Résultats que nous vous avons déjà dévoilé dans cette news et qui sont plutôt décevants.
D'ailleurs, La Tribune cite des propos réalistes de Yoshiro Mori, directeur général de Nintendo :
"Les nouveaux titres n'ont pas réussi à relancer la demande pour la Gamecube."
Ensuite, ce sont les analystes de Merrill Lynch qui semblent envisager un avenir de Nintendo comparable à celui de Sega :
"Nintendo doit définir une stratégie claire et décider s'il reste un fabricant de consoles et un éditeur de jeux ou simplement un éditeur"
Et au journal de conclure que "Nintendo debra faire face dès Noël 2004 à la nouvelle console portable de Sony"...
A PN, nous pensons que les analystes font un constat bien rapide, en oubliant probablement que la GBA se vend encore extrêmement bien (15,7 millions d'unités vendues en un an), que le phénomène Pokémon est de retour et prévoit d'être plus rentable que jamais, et que la Gamecube continue à se vendre mieux que la Xbox. Bizarrement, on entend rarement les analystes parler de résultats de ventes décevants pour la console de Microsoft...
Plus loin :
Les autres analystes économiques affichent un constat tout aussi catastrophique.
Un analyste de Deutsche Securities, Takashi Oya, dans une note de recherche, a écrit
"Leurs stocks d'invendus représentent l'équivalent d'une année de ventes et leur compétitivité commerciale s'amenuise. Leurs objectifs de ventes sont excessifs et nous ne croyons pas qu'ils puissent les compenser avec les fortes ventes de GameBoy."
De son côté, un analyste de Goldman Sachs, Ken Uryu, déclare :
"En tant que groupe d'électronique, Sony peut se procurer des pièces à bas prix et proposer un produit à un prix inférieur à celui de Nintendo"
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