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Nintendo of America attaque en justice le site RomUniverse
Nintendo n’a jamais été vraiment fan de l’utilisation non autorisée de ses licences comme dans les jeux de fan. Mais cette fois, c’est un site de ROM piratées qui semble être la cible de la firme.
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On a tendance à reprocher à de Nintendo d’être quelque peu tatillon avec les affaires juridiques. Différents sites de vieilles ROM ont dû fermer boutique après que les avocats de la firme de Kyoto sont allés leur remonter les pendules. En 2016, ce sont pas moins de 562 jeux de fans qui ont été retirés d’Internet à la demande de Nintendo, même si le but était de les faire tourner sur un Commodore 64.
Mais certaines affaires sont justifiées en ce qu’elles portent préjudice à la firme. L’année dernière, Nintendo avait fini par passer un accord à 12 millions avec le site LoveROMS. Alors que récemment, c’est toute la musique Nintendo diffusée sur YouTube qui est menacée de disparaître, la firme a gagné un procès au Royaume Uni qui oblige les fournisseurs d’accès à Internet de censurer les sites qui proposent des jeux Switch.
Cette fois-ci, c’est un site de ROM illégales qui est dans le viseur de Nintendo of America, RomUniverse, attaqué selon le document officiel pour violation de droits d'auteur, contrefaçon de marque et concurrence déloyale. La firme de Kyoto l’accuse de vendre, par le biais d’un abonnement annuel de 30 dollars, « une quantité illimitée de jeux piratés plus rapidement que les non abonnés ».
Nintendo justifie son action en justice en disant que le site fait partie des « hubs les plus visités pour ce qui concerne les jeux Nintendo piratés », avec près de 300 000 téléchargements de jeux Switch et 500 000 jeux 3DS. Considérant que les premiers coûtent 60$ pièce et les seconds 40$, cela fait tout de même près de 40 millions de dollars de manque à gagner.
Si l’on comprend que Nintendo protège ses intérêts, on se demande quelle alternative la firme laisse à ceux qui veulent redécouvrir des jeux qui ne sont plus édités depuis des dizaines d’années. Espérons que ce ménage en règle soit fait aussi pour permettre à des catalogues comme ceux de la Gameboy ou de la GBA de faire leur entrée dans le Nintendo Switch Online, à la suite de la SNES la semaine dernière.
Source : Polygon
Mais certaines affaires sont justifiées en ce qu’elles portent préjudice à la firme. L’année dernière, Nintendo avait fini par passer un accord à 12 millions avec le site LoveROMS. Alors que récemment, c’est toute la musique Nintendo diffusée sur YouTube qui est menacée de disparaître, la firme a gagné un procès au Royaume Uni qui oblige les fournisseurs d’accès à Internet de censurer les sites qui proposent des jeux Switch.
Cette fois-ci, c’est un site de ROM illégales qui est dans le viseur de Nintendo of America, RomUniverse, attaqué selon le document officiel pour violation de droits d'auteur, contrefaçon de marque et concurrence déloyale. La firme de Kyoto l’accuse de vendre, par le biais d’un abonnement annuel de 30 dollars, « une quantité illimitée de jeux piratés plus rapidement que les non abonnés ».
Nintendo justifie son action en justice en disant que le site fait partie des « hubs les plus visités pour ce qui concerne les jeux Nintendo piratés », avec près de 300 000 téléchargements de jeux Switch et 500 000 jeux 3DS. Considérant que les premiers coûtent 60$ pièce et les seconds 40$, cela fait tout de même près de 40 millions de dollars de manque à gagner.
Si l’on comprend que Nintendo protège ses intérêts, on se demande quelle alternative la firme laisse à ceux qui veulent redécouvrir des jeux qui ne sont plus édités depuis des dizaines d’années. Espérons que ce ménage en règle soit fait aussi pour permettre à des catalogues comme ceux de la Gameboy ou de la GBA de faire leur entrée dans le Nintendo Switch Online, à la suite de la SNES la semaine dernière.
Source : Polygon
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