Petit rappel
Sorti le 14 septembre 2001 au Japon, Super Monkey Ball avait créé la surprise, en partie à cause d'une concurrence pas si dangereuse que tous les éditeurs le craignaient, en dépit de leur qualité. En effet, Sega a réussi à créer la surprise en sortant comme premier titre un jeu fun, convivial et complet. Le 3 mai 2002, il sortait en Europe, et là, malheureusement, l'accueil n'était pas aussi glorieux, même si de nombreux Nintendomaniaques en feront tout de même l'acquisition. Pourtant, les joueurs l'ayant acheté en étaient tous ravis (rapellons que Puissance-Nintendo l'avait, à l'époque, noté 18 sur 20).
Reprenant les bases de Marble Madness, le gameplay de Super Monkey Ball premier du nom est relativement basique : un singe enfermé dans une balle doit parcourir un plateau pour atteindre la fin du niveau. Pour l'aider à avancer, le joueur contrôle le plateau qu'il fait pencher pour faire rouler la boule. La caméra, elle, se place derrière le singe. Si le principe est simple, le jeu l'est beaucoup moins! D'innombrables pièges vous attendent pour stopper votre progression, et c'est à vous de faire preuve d'adresse pour protéger votre singe, et ce, tout au long des 90 niveaux que propose le jeu, avec, comme il se doit, une difficulté croissante.
De plus de nombreux autres modes originaux et trois mini-jeux viennent renforcer la durée de vie. Quand on sait que la jouabilité est excellente, l'animation très travaillée et l'aspect graphique plus que correct, on a du mal à lui trouver des défauts ! Surtout, on se demande bien ce qu'ont bien pu trouver les dévelopeurs pour prétendre à une suite.
Une floppée de nouveautés !
Sega pense à nous, puisque le jeu comprendra une flopée de nouveautés, ainsi les 3 anciens mini-jeux de Super monkey ball qui étaient le golf, le billard et le bowling, se verront améliorés et en acceuilleront 9 autres pour arriver à un total de 12 mini-jeux. On sait qu'il sera par exemple possible de jouer au football, au canoé, au tennis, au baseball et à un shoot'em up, et ce jusqu'à quatre joueurs. En solo, 60 niveaux viennent s'ajouter aux 90 niveaux du premier opus, pour arriver au total de 150 niveaux, ce qui débouche sur une durée de vie énorme!
Le très fun mode Monkey race, où le but est d'atteindre avant les autres l'autre bout du niveau dans une course effrenée, se verra enrichit de nouvelles courses mais, surtout, la grande nouveauté sera que 4 bots (adversaires contrôlés par l'ordinateur) pourront être rajoutés, de quoi pouvoir s'entrainer farouchement en solo ! En Monkey fight (un combat de singe très amusant) Sega nous promet une intéraction très poussée avec les décors, ainsi que de nouveaux power-up.
Mais assez de profondeurs de jeu, voyons si Sega a décidé d'approfondir le gameplay. Le moteur du jeu sera le même que celui de Super Monkey ball. Si les fans seront déçus aux premiers abords, il faut savoir que cela est synonyme d'excellente jouabilité et d'absence quasi-totale de bugs. De plus, gageons que les dévelopeurs trouveront le temps d'améliorer les quelques rares problèmes rencontrés dans le premier opus pour nous créer un système proche de la perfection.
Côté graphismes, c'est peut-être le défaut de Super Monkey Ball s'il devait y en avoir un, Amusement Vision a mis la totale: finis les paysages vides et les couleurs qui se ressemblent, désormais nos singes évoluent dans un monde fluide et magnifique, gorgé de petits détails. Les images, ainsi que les vidéos, montrent un environement superbe avec de nombreux effets et des paysages sublimes. Mention spéciale pour la modélisation de l'eau, digne d'un wave race. Côté animation, difficile de faire mieux que dans le premier volet puisque déjà à l'époque elle était superbe, on peut donc parier que nos singes bougeront avec une perfection du plus haut niveau.
Un réel intérêt?
Il est clair que Sega s'est mis en tête de créer le jeu parfait : ce Super Monkey Ball 2 est si complet qu'on a du mal à lui trouver des défauts, déjà si rares dans Super Monkey ball premier du nom. Et pourtant, l'interêt parait bien moindre pour les possesseurs du premier volet: comme seule réelle nouveauté ils devront se contenter de seulement 60 nouveau niveaux, 9 mini-jeux en plus et des bots, voilà qui fait léger à 60 euros, surtout si on a pleinement profité de Super Monkey Ball.
De plus, en si peu de temps de dévelopement, on a du mal à croire que Sega a nettement amélioré le jeu et a réussis à trouver des énigmes toutes différentes de celles du premier Super Monkey Ball. Alors, évidement, si on possède le premier, on peut se poser la question: ais-je vraiment envie de débourser 60 euros pour si peu de réelles nouveautés? à vous de décider...
En revanche, les joueurs qui n'ont pas acheté Super Monkey Ball, ou mieux, qui n'y ont jamais joué, peuvent attendre de pied ferme cette suite qui proposera sans doute une immersion totale dans le fun et ce pour longtemps! Même les allergiques du casse-tête devraient apprécier.
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