Bad guy/Good cop
Clairement orienté action intense, C.O.P.: The Recruit nous ouvre les portes d’un environnement urbain entièrement en 3D, ouvert à 6 quartiers de New-York ce qui représente une surface équivalente à 10 km² (à quelques parcelles près). Les ambitions du studio de développement pouvaient sembler irréalisables par rapport au full 3D et pourtant le résultat s’avère très convaincant. Cela ne fourmille pas de détails mais les immeubles, les passants, les arbres et les éléments destructibles sont légion, sans compter que le temps évolue ce qui ajoute un cachet à quelques textures somme toute modestes. Bizarrement, ce furent les cinématiques illustrées qui vinrent gâcher l’honorable réalisation globale du fait de « tas de pixel » venant s’ajouter aux images. Une erreur de résolution sans doute qui (on l’espère) ne devrait pas être incorporée dans la version finale du jeu.Première étape pour bien apprécier le paysage donc : une voiture. Seulement voilà, notre héros Dan Miles est une tête brûlée qui n’a rien trouvé de mieux que de devenir un pilote de rue. Sensations fortes à toute heure de la journée dans les fameux quartiers, cela ne pouvait finir que dans un mur. Ainsi, une fois arrêté alors qu’il faisait encore une course illégale, Dan n'a pas d'autre choix que de travailler pour la police dans le 'Programme de renversement pénal'. Pendant une vingtaine d’heures, vous êtes donc amené à parcourir la ville de manière à remplir différentes tâches. Comme tout nouveau policier qui se respecte votre première approche du milieu se fait par l’intermédiaire d’un entraînement intensif.
Même si dès le départ vous êtes capable de conduire une voiture, il vous faudra un certain temps d’adaptation pour prétendre à une maîtrise complète des véhicules. Qui plus est, ceux-ci sont nombreux et entre le camion de pompier, le fourgon, la bête de course ou encore les bateaux, il y a une question de doigté qui s’ajoute à la prise en main (niveau freinage principalement). Un élément parfois frustrant mais la sensation de vitesse nous fait garder un doigt sur l’accélérateur.
Mais il ne s’agit pas là de l’unique phase d'action car il est aussi question de diriger le personnage principal à la troisième personne. Le stylet en profite pour faire son entrée dans le rayon des indispensables et on se plaît à savoir que jusqu’à neuf armes sont disponibles en mode tir. Le principe reste d’ailleurs le même que sur un FPS classique du style de Metroid Prime Hunters : on déplace le viseur avec le stylet, on se dirige à la croix et on tire avec L ou R. Simple mais efficace.
Liberté nous voilà !
Maintenant qu’on a saisi les bases du métier on en vient rapidement à la teneur de l’histoire. Au début, cela reste assez linéaire et puis les choix de missions s’étoffent petit à petit et des mini-jeux annexes s’ajoutent à l’ensemble. Un système de GPS (via l’écran tactile) nous permet efficacement de ne rien perdre des points centraux de l’intrigue et on a tôt fait de suivre les flèches pour nous rendre d’un endroit à un autre de la ville, en arrêtant un fou du volant au passage.Malgré le relativement court laps de temps de la démonstration nous avons eu un bon aperçu de la variété des objectifs qui n’est pas sans assurer d’agréables heures de jeu. Un coup on tire dans le tas, de l’autre on s’infiltre sans faire de bruit, sur un malentendu on résout une énigme, dans moment d’absence on rend visite au copain et on progresse ainsi dans l’histoire. Après une période de mise en confiance auprès de vos supérieurs on devrait vite être confronté à un important groupe terroriste mettant en péril la ville de New-York. Classique ici aussi mais l’adrénaline s’annonce au rendez-vous. Et on n’oublie pas non plus de dire que la difficulté semble progressive, ce qui promet également au joueur quelques bons passages « prise de tête ».
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