De retour au royaume de Disney
Quand Disney nous invite à essayer une nouvelle version de démo d'Epic Mickey 2, on y court ! C'est ce qu'a fait Shadow_Kyo, l'heureux auteur de cette preview Wii !
ImpressionsUne copie revue et corrigée
Notre rapport avec Epic Mickey 2 est assez intéressant puisque nous aurons pu suivre son développement depuis un stade particulièrement prématuré, jusqu’à sa sortie définitive. En allant découvrir le jeu lors de sa première présentation au public il y a deux mois, nous avions découvert un jeu aux graphismes dignes des heures les plus sombres de la Gamecube, une caméra et une réactivité encore embryonnaires, ainsi que des bugs trop fréquents.Fort heureusement, un peu d’huile de coude et deux mois auront suffit à combler les lacunes d’un titre qui s’annonce désormais comme étant le digne successeur d’un Epic Mickey dont chacun se souvient comme d’étant un titre remettant la souris la plus célèbre d’Hollywood. Si le gameplay n’a pas été revu, étant déjà suffisamment efficace et confortable, les graphismes, la caméra et les bugs ont été corrigés pour nous laisser une expérience plus que satisfaisante.
C’est en effet à l’occasion des retrouvailles avec le premier niveau du jeu que nous avons pu estimer le travail abattu par les studios de Disney ces dernières semaines. Ici, alors que Mickey récupère le pinceau magique et s’en va découvrir les derniers évènements du monde qu’il devra sauver, nous découvrons avec émerveillement un jeu aux graphismes largement acceptables – si ce n’est pour dire agréables -, sans accrocs, et à la fluidité que nous désirions tant.
Les deux autres niveaux qui nous ont été présentés donnent quant à eux l’impression de bien refléter ce que sera globalement le titre. Alternant les niveaux en 2D et en 3D, la coopération entre Mickey et Oswald – le lapin de Walt Disney apparu avant Mickey et dont les droits ont été récupérés il y a peu de temps – est effectivement un élément clé de ce titre, et s’annonce comme étant plutôt bien ficelée. Mis à part cette nouveauté, il semblerait toutefois que ce nouvel épisode d’Epic Mickey n’apporte pas plus que son prédécesseur, si ce n’est une intrigue toute neuve.
Meunier, tu dors ?
Voilà à peu près le titre qu’aurait pu avoir le premier niveau que nous avons testé. Il s’agit d’un passage en 2D dans un grand moulin à vent. Ici, le but est assez simple, si ce n’est enfantin : arriver jusqu’à la fin du niveau qui se matérialise par un vidéoprojecteur montrant la figure de Mickey.Pour parvenir à ce point, il faudra tout faire en sorte que la souris et le lapin se retrouvent au même endroit pour franchir des obstacles qu’une souris ne saurait surmonter sans l’aide d’un… lapin-hélicoptère-utilisant-son-bras-comme-boomerang ! Ainsi, des plateformes trop éloignées ne pourront être atteintes qu’à l’aide des oreilles d’Oswald qui feront office d’hélices d’hélicoptère l’espace de quelques secondes.
Rien de bien folichon dans ce niveau, qui a toutefois le mérite d’être agréable à jouer, et ravivera surtout des souvenirs aux plus nostalgiques qui y retrouveront des couleurs et l’ambiance du premier niveau de Mickey Mania, sorti à l’époque sur Megadrive et Super NES, et qui reste encore aujourd’hui un des meilleurs jeux Mickey ! Bref, un niveau sympathique et bien réalisé, sans réelle innovation pour autant.
Mickey et le dragon !
C’est surtout le deuxième niveau qui retiendra notre attention. Il s’agit en réalité d’un boss, qui n’est autre qu’une version robotisée du dragon du film « Peter et Eliott le Dragon », qui rappellera de tendres souvenirs d’enfance à certains. Enfin, le retour à la réalité sera assez dur, puisque le mécha en impose. Il sort en effet d’un grand bain de lave situé – si l’on a bien compris – au cœur du laboratoire du Docteur Fou.La première partie n’avait rien de bien extraordinaire, puisqu’il s’agit ici de tourner autour de l’engin et d’utiliser le dissolvant du pinceau magique pour faire disparaitre certaines parties du monstre que l’on repère grâce à leur couleur verte, comme s’il fallait nécessairement indiquer au joueur le moins aguerri à ce genre d’exercice, la méthode pour en découdre avec un boss que l’on a l’impression d’avoir déjà vu dans de trop nombreux jeux. Pour corser un peu l’exercice, la bestiole pourra faire disparaitre des morceaux du terrain circulaire sur lequel le joueur se déplace, qu’il faudra avoir le réflexe de redessiner à l’aide du pinceau magique.
La deuxième phase du boss était, quant à elle, plus intéressante au niveau du gameplay, et montre mieux le potentiel global du jeu. Il fallait ici faire disparaitre les piliers soutenant le plafond de la salle de manière à écraser le robot et le mettre hors d’état de nuire. L’opération devait être effectuée après avoir au préalable désactivé les téléporteurs de monstres de ces piliers à l’aide d’Oswald et de ses décharges électriques. Un bon exemple de la coopération entre les deux héros.
Dans l’ensemble, la phase de jeu était plutôt plaisante, tant par le rythme que la réalisation. La première partie du boss sent le réchauffé, mais reste un grand classique qui ne se démode pas : un boss, une salle circulaire et des points faibles à attendre à distance. La seconde partie était plus intéressante et l’on espère que le jeu saura tirer pleinement profit de cette complémentarité entre les deux personnages, qui fait réellement l’originalité du titre par rapport au premier opus.
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