L’origine du mal
Que ceux qui ne connaissent pas la série culte de “Tir sur Zombies” de SEGA lèvent la main, serrent le poing et se cognent la tête avec car cela veut dire que vous ne lisez pas Puissance Nintendo assidûment. Ceci fait, vous devez savoir que cette série mythique, dont le premier épisode est sorti en 1997 sur bornes d’arcade, est considérée comme LA référence du jeu de shoot. De part son côté défoulant, gore et exagéré la licence s’est imposée comme un concentré de fun jouissif au possible. Après un portage des épisodes 1&2 l’année dernière, SEGA, dont on aurait pu croire qu’il aurait simplement adapté l’épisode 4, a décidé de nous pondre un tout nouvel opus, exclusif à la Wii, complètement original et qui est surtout marqué par un style des plus déjanté.Mais avant de revenir sur ce nouveau style, posons le décor si vous le voulez bien. Nous sommes aux environ des années 60/70 où l’on retrouve le célèbre agent G, tout frais sorti de l'académie, qui fait équipe avec le sulfureux agent Washington, véritable cliché du personnage noir dans les films américains de l’époque, pour enquêter sur de mystérieuses disparitions en Louisiane. C’est d’ailleurs au cours de cette mission qu’ils découvrent avec stupeur que de terribles événement sont en train de s’y produire. En effet, ce duo de choc est loin de s'imaginer l'horreur qui l’attend dans les rues et les marécages de Bayou City... Vous l’aurez donc compris, cet épisode se situe bien avant les événements des autres épisodes de la série et revient sur l’origine du mal un peu comme le faisait Resident Evil 0 sur Gamecube.
Overkill : un jeu Grindhouse
Cette comparaison aux films thriller / épouvante de Tarantino et Rodriguez est ce qui pourrait résumer au mieux l’univers du jeu. Ambiance glauque, mauvais goût assumé, blagues pourries, répliques cultes, gerbes d’hémoglobine, têtes éclatées, "Babes", ... tout ce qui caractérise ces films Kitsch se retrouvent donc dans le jeu et même le grain usé de la bobine de film à été rajouté pour enrichir cette ode aux années 60/70. En effet, même le moindre détail dans les menus du jeu fait aussi référence à cet univers comme en témoignent les lettres de sang pour les titres des missions, les photos jaunies pour le choix des niveaux ou encore la bande son qui grésille et la voix si particulière du narateur... Tout simplement magique.L’humour est aussi une chose qui frappe énormément dans ce titre. Si le côté Kitsch des anciens épisode prêtait à sourire, ici on éclate carrément de rire quand Isaac Washington nous sort une de ses répliques dont il est le seul à avoir le secret... Malheureusement, PN étant un site “tout Public”, nous ne pouvons vous les citer mais nous pouvons vous assurer que c’est plutôt corsé... En effet, si le bougre ne nous sort pas trois “F**K” par phrase, c’est d’autres insultes ou répliques osées qui viennent “enchanter” nos oreilles. Qui plus est, entre les situations cocasses (un mort qui dort la tête dans les WC comme s’il avait passé une soirée arrosée par exemple) et l’ambiance ringarde globale déjà expliquée, il ne se passe pas une seconde sans que nous soyons émerveillés par tous les efforts fournis par le studio britannique Headstrong Games, anciennement connu sous le nom de Kuju London.
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