Preview de Dragon Quest VII : La quête des vestiges du monde
Refuge privilégié pour grands classiques japonais, la Nintendo 3DS va bénéficier d'un portage jouissif de Dragon Quest VII dans lequel on retrouve avec bonheur les mécaniques de jeu de la série. Découvrons ce DQ7 avec cette preview !
ImpressionsAlors Big N nous a immédiatement refilé un exemplaire afin de le tester. Autant vous le dire toute de suite, il y a eu une lutte acharnée au sein de la rédaction. Un survivant en est ressorti, pour nous faire de part de ses premières impressions.
La routine quoi !
Tout fan de la série sait ce qu'il attend dans un DQ, le style graphique qui ne change pas depuis toutes ses années, la composition musicale, l'univers unique impossible à copier, le J-RPG à l'ancienne et toujours un grand plein de personnages hauts en couleurs et des tonnes d’histoires. Et DQ7, remake ou pas, ne déroge pas à la règle. Et pourquoi changer une recette qui marche depuis toutes ses années ? D'autres licences s'y sont risquées et on voit le résultat aujourd'hui.DQ7 remake reste dans la lignée de tout ce qui a été fait jusqu'à aujourd'hui. Les personnages sont attachants et, en prime, drôles. L'ambiance sonore est plus proche d'un concert de musique classique que d'un concert de rock, mais elle colle parfaitement à l'ambiance du jeu. Elles sont si mélodieuses et si apaisante qu’on pourrait fermer les yeux et se laisser bercer.
Le système de combat est vraiment le classique et la base de tout J-RPG qui se respect, chacun attaque à tour de rôle en fonction de ses statistiques, alliés ou ennemis.
Vous l'aurez compris, vous ne serez en point dépaysé par le remake de DQ7. La licence tient à garder ses mécaniques de jeu qui ont font ses marques de noblesse. Rien de mieux qu'un jeu à l'ambiance cohérente et simple à comprendre où le scénario vous tient en haleine pour passer des heures et des heures de fun.
Partons à la pêche aux îles ! Oui aux îles !
L’histoire commence tout doucement, mais vraiment doucement. Il y a beaucoup de dialogues dans la première heure de jeu, alors si vous passez par là au hasard sans connaître la licence, que vous n'aimez pas lire et préférez bourriner sans vergogne, alors « fuyez pauvres fous ! »Car du texte il y en a, et beaucoup, dans un Dragon Quest, et DQ7 ne fait pas exception à la règle. La narration y est très présente et nous regretterons l’absence de doublage, comme ils l’avaient fait pour DQ8 de la PS2. Certes ils étaient en anglais, mais avaient le mérite d’être là pour venir donner le ton à toute cette masse de dialogue. Vous passerez parfois plus de temps à lire ce que vous racontent les personnages qu’à vous battre contre les hordes de monstres qui vous tombent littéralement sur la tête.
Comme nous vous le disions, la première heure de jeu est dédiée à la mise en place du contexte scénaristique. Nous allons tâcher de ne pas vous spoiler pour ceux qui n’ont jamais fait la version de la Famicom ou de la PS1 américaine.
Vous incarnez un jeune adolescent, fils de pêcheur, de la ville portuaire d’Alvelin. Pour ceux qui connaissent, vous remarquerez que le nom de la ville de départ a changé, car anciennement, elle portait le nom de Fishbel. Vous noterez également qu’il y a eu d’autres modifications au niveau du scénario, mais dans l’ensemble la finalité reste la même.
L’île sur laquelle vous vivez est le centre du monde, il y a rien aux alentours et les habitants vous le font bien comprendre. Votre aventure vous poussera à partir à la recherche de pièces de plusieurs puzzles qui, une fois complétés, vous fera voyager vers d’autres îles. Nous en restons là pour l’histoire, afin de laisser les gamers apprécier toutes les étapes du voyage qui en découlent.
L’art et la manière d’un vétéran tout simplement.
Côté réalisation artistique, le jeu est d’une beauté incomparable. DQ9 et les remakes du 4, 5 et 6 sortis plusieurs années auparavant sur DS font pâle figure à côté de celui-ci. Les textures sont fines, les couleurs éclatantes et les personnages, même secondaires sont tous vraiment soignés.quest viiLes décors et les environnements ne sont pas en reste pour autant. Il est très plaisant de de se balader sur la carte du monde, d'autant plus que les gâchettes L et R vous permettent d'avoir une vue à 360° sur ce qui vous entoure. Il est juste dommage que celle-ci ne soit pas accessible dans les donjons. Sinon cela ne change rien à l'expérience du jeu. Si à côté, il y a une sympathique mélodie qui concorde parfaitement à l'endroit ou à la ville dans laquelle vous vous situez, vous serez encore plus immergé lors vos promenades dans les bois pendant que le loup n'y est pas.
L'interface du jeu est très épurée, on peut même dire que c'est la simplicité incarnée, voir même un peu vieillotte. Mais quand-t-on la compare à celle des autres épisodes, il n'y a pas de réelle différence. Tant qu'on peut y naviguer facilement sans avoir à chercher dans sous menus à l'infinie pour trouver l'option ou l'objet qui nous intéresse, cela mérite un qualificatif positif du genre, efficace.
Il y a même une rubrique qui vous permet de relire point par point (eh oui encore de la lecture) le récit de vos aventures depuis le début de votre partie. Et si vous vous perdez en cours de route, il y a une option et même un personnage dédié qui vous indique le chemin que vous devez emprunter pour avancer dans le récit. Est-ce une bonne idée ou non ? Car il est vrai que cela peut simplifier énormément l'aventure, alors nous vous laissons libre d'en juger comme vous le souhaitez.
Du côté des combats, rien à redire dessus, il est identique et fidèle à tous ce que la série a proposé jusqu'à ici. Malgré le tour à tour, cela reste très dynamique avec la possibilité définir des tactiques prédéterminées pour chaque personnage.
Dans l'ensemble, les habitués ne seront aucunement décontenancés et les nouveaux venus découvriront ce qui a inspiré des lignées entières de licences de J-RPG, car oui Dragon Quest est l'origine de tout !
Nos derniers mots !
Pour l'instant, après une bonne vingtaine d'heures de jeu, nous ne sommes pas déçus de l'expérience. Le rythme de l'aventure évolue lentement mais sûrement. Vous verrez que le simple fils de pêcheur est destiné à un plus grand avenir que de ramener des sardines sur le pont son beau bateau.Globalement, l'impression que nous avons de DQ7 est très très bonne, et nous espérons que le contenu et les rebondissements ne s'en arrêteront pas là. On retourne à la quête des vestiges du monde et rendez-vous en septembre pour le test
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Bel article