Preview de Paper Mario: Color Splash

Un PlayN! consacré à Paper Mario: Color Splash !

Il était une fois...

L’histoire commence par une nuit pluvieuse où notre plombier Mario reçoit la visite de Toad et de la princesse Peach venus lui apporter un inquiétant courrier. A la lecture de celui-ci, il s’avère que cette lettre n’est autre qu’un Toad décoloré plié en forme d’enveloppe dont l’encre s’est totalement effacée. C’est alors que nos amis décident de partir enquêter sur l’île Barbouille pour voir ce qui est arrivé à leurs amis.
Les trois comparses croiseront bientôt un personnage étrange : Peinturion, un pot de peinture doué de parole qui daigne bien vous aider dans votre quête, à l’instar d’un Navi dans Ocarina of Time. Ainsi, il vous dévoile que la grande fontaine de couleurs, présente au centre de l’ile, s’est tarie et que de vils gredins on voler les grandes étoiles de couleurs qui la composaient. Votre mission, que vous le vouliez ou non, est de les arrêter et de retrouver ces grandes étoiles.

La couleur, c'est la vie !

Une quête qui s’annonce, comme le nom du jeu l’indique, des plus colorées, car votre mission, si vous l’acceptez, est de redonner couleurs et vie aux habitants et au Royaume. Pour ce faire, vous aurez à votre disposition un maillet, qui quand il ne sert pas à buter les ennemies sur votre chemin a également l’étrange pouvoir de redonner leurs couleurs aux décors et aux personnages, afin de résoudre moult énigmes et puzzles qui entraveront votre progression. D’ailleurs, si les premiers puzzles rencontrés vous demanderont juste un certain sens de l’observation des décors, nul ne doute que tout cela se durcira tout au long de votre aventure.
Si au final le jeu reprend une grande partie des bases offertes par le dernier épisode de la saga sortie sur 3DS en 2012 – les stickers en moins –, la grande nouveauté vient tout de même de la gestion des couleurs. Pour ce faire, vous disposez d’une jauge composée des trois couleurs primaires (jaune, magenta et cyan) qui se rempliront par l’absorption d’orbes de couleur que vous pourrez récupérer en matraquant le décor à l’aide de votre maillet. Cette jauge se videra à chaque fois que vous l’utiliserez pour coloriser des éléments, ou dès que vous utiliserez votre réserve lors des phases de combat.

Qui dit RPG dit exploration et combat

Car rappelons le, le jeu est un RPG d’exploration proposant entre autres des combats en tour par tour basés sur un système de jeu de cartes. Sauf que contrairement aux précédents opus de la série, vos cartes d’attaque sont désormais en noir et blanc pour la plupart, et que pour pouvoir les utiliser, il vous faudra utiliser de votre encre. Et le tout de façon jaugeable : plus vous en utilisez, plus vous mettrez de la puissance dans votre attaque. Vous êtes donc obligé d’utiliser votre réserve de peinture à bon escient pour ne pas vous retrouver piégé lors des combats.
Seule part d’ombre au tableau, cette phase de coloration passe par une série de manipulations faites à partir de l’écran tactile du gamepad venant quelque peu hacher le rythme du jeu. Ainsi, quand vous avez plusieurs ennemis à combattre à la fois, cet élément peut vite devenir un peu redondant et longuet. Sinon on retrouve également les impondérables de la saga, comme le fait de pouvoir pré-attaquer un ennemi en amont du combat en l’assommant au bon moment sur la map, et d’augmenter la puissance des coups ou de contrer les attaques en pressant le bouton A au bon moment.

Un jeu fidèle à la série, et c'est tant mieux !

Esthétiquement, le jeu en HD est très agréable à regarder, les animations sont toujours aussi mignonnes et rigolotes, et les couleurs un peu moins pastels qu’à l’accoutumée rendent à merveille. Une nouvelle fois, tout le bestiaire de la saga Super Mario est à la fête et les environnements semblent, pour ce qu’on a vu, assez variés et toujours aussi fidèles à ce que l’on retrouve dans les aventures traditionnelles du plombier moustachu. Au niveau des dialogues, tout est très second degré avec un art de l’autodérision quant aux codes établis de la série.