Grindez, c’est gagné !
La grande nouveauté de Shaun White Skateboarding est sans conteste son nouveau mode de jeu « dans la ville ». Totalement libre, il constitue ce qu’il manquait cruellement à son prédécesseur, à savoir un mode de jeu totalement libre. Ici, pas question de suivre un chemin tracé, il faudra laisser libre court à son imagination en se baladant. C’est d’ailleurs dans ce mode de jeu qu’il sera possible de réellement se rendre compte du potentiel du titre.Ici, il ne sera pas question d’une quête particulière, mais surtout de « transformer » la ville. En effet, dans ce mode, il est question de partir d’un simple petit skatepark de quartier pour en faire un énorme parc d’attraction rempli de rampes en tous genres. Pour y parvenir, rien de plus simple : il suffira d’effectuer des figures données à un endroit donné, le tout étant indiqué par des marqueurs de défis. Pour chaque succès, de nouveaux éléments viendront se greffer dans le décor, tous plus colorés les uns que les autres.
Et il y aura de quoi faire, puisque pas moins de 80 figures différentes seront disponibles dans le jeu. Bien sûr, pour garder le fun, il faudra les débloquer en réussissant des défis. Et puisque l’on parle des défis, ces derniers permettront aussi de débloquer toute une panoplie de planches pour chaque personnage – une bonne dizaine en tout -, ainsi que des costumes farfelus tels que des cartons à enfiler ! Et pour ceux qui aiment les ambiances hip-hop et punk, bonne nouvelle : parmi les secrets à débloquer, figurent aussi les titres de la bande-son du jeu. De quoi rester devant son jeu quelques heures donc.
A deux, c’est mieux
Ne l’oublions pas : Shaun White Skateboarding est aussi fun à plusieurs, si ce n’est plus. Ainsi, le mode « descente » sera toujours présent, et ne sera pas sans rappeler les courses dans les paysages enneigés de la version Snowboarding de Shaun White. Ici, il ne sera question que de descendre plus vite que ses amis, tout en posant des pièges. Sans être une version ne serait-ce qu’édulcorée de Mario Kart, on ne peut s’empêcher de penser que le principe reste le même : arriver plus vite que les autres grâce à des bonus. Quoi qu’il en soit, avec toutes ces rampes en chemin, le plus rapide ne sera pas forcément le plus acrobatique, et les défis entre amis peuvent être assez amusants.Le multijoueur dans SWS peut finalement se résumer à un simple mot des développeurs eux-mêmes : « nerveux ». En effet, chaque joueur n’aura pas une seconde de répit, qu’il s’agisse du mode descente, ou encore du mode « tag competition » où il faudra tager les rampes en effectuant des figures dessus, un peu à la manière de la capture de drapeau d’un FPS. Dans le mode « grind competition », il faudra alors tout simplement avoir la meilleure technique pour faire un meilleur score que ses amis. Enfin, et le meilleur est gardé pour la fin : le mode « contre le maire ». Ici, le maire de la ville se manifeste pour fermer le skatepark et détruire toutes les rampes. Il faudra alors, avec ses amis, effectuer le plus de figures possibles pour sauver les rampes, avant que le maire ne parvienne inéluctablement à ses fins. Un mode survival multijoueur bien sympathique, en somme.
Et parce qu’à plusieurs, le jeu est plus fun, les développeurs se sont aussi dits qu’avec plusieurs manières de jouer, le titre gagnerait en cachet. Ainsi, au lieu de jouer à la Wiimote et au Nunchuk, il sera possible d’user de sa Wii Balance Board pour diriger son skateur, pour que ce dernier reproduise les mouvements à l’écran. Rien de bien folichon ici, seulement un peu de piquant pour les joueurs en manque de sensations fortes. Pourtant, il est aisément possible de se passer de l’accessoire, et de jouer de manière « classique », suffisamment efficace.
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