Trials Rising : mangez la poussière avec style !
Ubisoft a eu la gentillesse de nous accueillir pour une prise en main de plus de 3 heures sur son tout nouveau Trials Rising, jeu de moto développé par RedLynx qui a pour objectif de vous procurer un maximum de fun !
ImpressionsLes conditions de cette prise en main : sur ces 3 heures de jeu au total, on a testé le jeu en majorité sur PS4 Pro avant de basculer ensuite sur Switch, uniquement en mode nomade. De quoi pouvoir comparer directement les prises en main et… la façon dont le jeu tourne sur notre chère console Nintendo comparée aux autres plateformes. On a également pu goûter aux joies du multijoueur, online uniquement. Notez que les captures vidéo/photo de cet article ont été fournies par Ubisoft, car s’il était possible de faire de la capture vidéo directe sur PS4, cela n’était pas possible sur Switch.
Toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus fort !
Si les habitués de la licence connaissent le principe par cœur, les joueurs Switch sont peut-être moins familiers du genre : il s’agit ici de Trial, à savoir un jeu de moto mais en mode tout terrain, voire même par moments en mode cascade ! N’attendez donc pas de circuits sur lesquels enchaîner les tours, l’idée est plutôt ici d’arriver au bout d’un parcours accidenté (!) en un seul morceau et le plus rapidement possible. Si certains stages proposent de la vitesse et des sauts vertigineux, d’autres vous demanderont d’évoluer au pas en passant d’un obstacle à l’autre avec beaucoup de doigté.Si l’idée est avant tout de proposer un jeu très fun, tout cela ne peut fonctionner que si la physique est suffisamment respectée pour donner des sensations authentiques, sans quoi un jeu de ce type ne présente que peu d’intérêt.
Le gameplay est réellement soigné : passer en force ne vous apportera rien, si ce n’est la satisfaction fugace d’un crash spectaculaire : vous ne pourrez pas jouer à Trials Rising en fonçant tête baissée. D’ailleurs, certains niveaux testés présentaient un niveau de difficulté très élevé, voire pour certains… Carrément ahurissant ! Dès lors, chacun devrait pouvoir y trouver son compte, entre certains parcours typés « fun » et d’autres beaucoup plus techniques.
Le jeu propose des stages aussi magnifiques que variés, avec pour décors des lieux connus réinterprétés librement (Tour Eiffel, Colisée, Hollywood…). Les stages regorgent d’idées originales et de superbes effets visuels : le tout est vertigineux, agréable à l’œil et vraiment fun ! Tout a été prévu pour que vous puissiez vous crasher avec style, car croyez-moi : votre pilote va subir mille misères avant que vous maîtrisiez parfaitement les parcours proposés ! Du coup, Ubisoft en a carrément fait l’un des piliers du jeu : après tout, se crasher est tout un art, et de multiples situations spectaculaires ou parfaitement ridicules devraient vous faire rire aux éclats en voyant votre pilote connaître une fin tragique. La vidéo ci-dessous vous en donnera quelques exemples, mais ce sont loin d'être les plus drôles que j'aie pu expérimenter moi-même !
La Switch bombe le torse… Du moins en portable.
Au niveau des graphismes, le jeu étant particulièrement joli et fluide sur PS4 Pro, c’est avec un peu d’appréhension que je suis passé sur Switch… Et la surprise fut particulièrement bonne ! Disons-le clairement, le jeu tourne comme un charme sur la console de Nintendo. Je précise à nouveau que je n’ai testé le jeu qu’en mode nomade, il faudra donc vérifier si le mode docké se montre aussi convaincant.En tout cas, en portable le jeu est fluide, très beau et parfaitement identique à la version PS4 Pro, à quelques détails de décor près. Certes, la résolution est moins élevée, et le jeu tourne en 30 fps (60 fps sur PS4 Pro), mais le développeur présent m’a donné l’astuce : si l’affichage est en 30 fps, le moteur physique du jeu est quant à lui bien cadencé à 60 fps pour garantir des sensations identiques sur les deux versions. Ainsi, jouer sur Switch (en tout cas en nomade) propose objectivement un plaisir tout à fait comparable à la version PS4 Pro : bravo Ubisoft !
Du multi online ET local !
Le contenu (identique sur chaque plateforme) ne semble pas en reste : un mode « carrière » est présent et propose un grand nombre de stages, mais pas d’inquiétude à avoir de ce côté-là : un éditeur de stages sera disponible pour créer vous-mêmes les parcours les plus fous possibles. La personnalisation pilote/machine est également très poussée (uniquement cosmétique, elle n’influe pas sur les performances en jeu) et vous aurez beaucoup de récompenses à débloquer. Quelques mini-jeux très drôles sont également proposés.Enfin, la communauté online sera importante : vous pourrez par exemple voir le meilleur temps réalisé sur chaque parcours, et tenter de le défier. En cas de succès, votre concurrent recevra une notification pour tenter de prendre sa revanche. Le multijoueur sera évidemment de la partie, avec jusqu’à 8 joueurs en online ou 4 joueurs en local sur la même console (non testé pour le moment).
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.