L'essentiel dans un RPG est bien l'histoire et la trame du jeu. Ici, pas de grands discours compliqiés ni d'énigmes alambiquées. La cible visée est clairement jeune et Nintendo n'a pas voulu s'embarasser d'un scénario trop compliqué et inaccessible. Dans les grandes lignes, la princesse se fait encore kidnapper par Bowser et vous devez voler à sa rescousse. Il n'empêche que depuis 1985, Nintendo nous ressert la même recette et on y prend goût à chaque fois. D'autant que cette fois-ci, l'histoire est bourrée d'un humour très inhabituel. Si les personnages s'expriment avec des expressions amusantes comme , le plus surprenant reste encore de découvrir que Bowser est jaloux du succès de Mario auprès de la princesse. S'ajoutent à cela de nombreux clins d'oeil bien venus et instaurant une ambiance de nostalgie bien appréciable.
Le principe du jeu dans son ensemble est resté similaire à celui de son ainé sur Super Nintendo. Les combats se déroulent toujours au tour par tour et vous disposez de différentes attaques, spéciales ou non. Vos personnages évoluent, et vous pouvez augmenter 3 caractéristiques : la vie (Health Points), les points de magie (Flower Points), et les compétences spéciales (Badge Points). Bref, l'aspect RPG est bien présent, mais n'occulte pas les phases d'aventure et de plates-formes traditionnellement présentes dans les Mario, et toujours aussi bien réalisées. Le jeu est extrèmement complet, les subtilités nombreuses : il faut par exemple avoir un bon timing lors des combats pour auglenter vos dommages.
Pourtant, Mario Paper ne se contente pas de passionner grâce à son contenu. La réalisation technique emboîte le pas de fort belle manière : les graphismes sont dans un style très particulier mêlant la 2D pour les personnages et la 3D pour les décors. Le rendu est très joli, mais limité par les capacités de la Nintendo 64. Les effets spéciaux sont très impressionnants lors des combats. Là où le jeu fait réellement fort, c'est dans son choix des couleurs, vraiment pétillantes et apétissantes à l'écran (sauf si vous jouez en noir et blanc pour vous donner une certaine prestance rustique). L'animation des personnages n'est pas en reste non plus, la fluidité est présente à tout instant et aucun défaut réel ne vient perturber l'aventure. L'ambiance sonore conforte l'impression de finition dont fait preuve ce Mario Paper. Même si elles deviennent répétitives, les musiques sont entraînantes et variées et les bruitages dynamiques et bien pensés. Toujours du côté technique, la jouabilité est parfaite, les menus et l'interface (c'est presque une habitude de dire ça, mais autant le souligner) sont très simples d'utilisation et les commandes sont très précises et répondent impeccablement.
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